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L’essayage de ma robe de mariée avec mon futur mari


J’arrive dans mon ancien lycée je crois (lycée jeanne hachette à Beauvais où j’ai passé mon bac). Je monte les escaliers et une jeune femme me reçoit et j’attends. Elle est occupée avec une autre femme. Un homme arrive et se met à côté de moi et attend aussi. Nous nous regardons et je pense : je vais me marier comme si c’était incroyable mais vrai et enfin.

C’est à mon tour. La jeune femme qui fait des robes mariées s’occupe maintenant de moi. Je lui dis que je suis venue essayer ma robe de mariée. Elle part et revient avec la robe et m’amène dans la pièce d’à côté pour l’essayer. L’homme (inconnu) m’accompagne.

La robe est simple, longue et de couleur crème en tissu soyeux. Elle dépose la robe sur la chaise et repart. Je pense à la robe, trop simple, et je me dis qu’il faut un chapeau avec pour la mettre en valeur. Je pense à ma mère qui n’est pas là et je me dis que ça aurait été bien qu’elle soit là pour me donner son avis sur la robe mais j’ai mon futur mari maintenant qui est là et c’est son avis que je vais avoir.

Il y a un petit garçon blond d’une bonne dizaine d’années qui ouvre la porte et va partir. Il y a un tout petit moucheron noir qui l’embête depuis un moment et il n’arrive pas à le tuer ; je l’aide et je le tue. Je sors avec les seins nus (un peu gênée) pour évacuer le moucheron mort dehors. La jeune fille qui a fait la robe ramasse par terre une très vieille culotte (de gamine). Je rentre à nouveau dans la pièce et ferme la porte.


Un très beau rêve effectivement auquel colle parfaitement une interprétation jungienne et son image de conjonction des opposés.

Son image ? J’ai en effet pensé dans un premier temps, après une lecture rapide de ce rêve plein de promesses, ébaucher une réponse sur ce thème : à quel point l’union des opposés (votre mariage avec l’homme inconnu dans ce rêve) relève-t-elle de l’induction d’un thérapeute jungien ? De la même façon que l’œdipe est la meilleure façon d’illustrer les mouvements du psychisme de l’enfant à une période précoce de la vie (3-4 ans certainement, mais M. Klein parlait déjà d’œdipe précoce), l’individuation ne serait alors qu’une illustration, par des images structurées et accessibles à la conscience, d’un mouvement psychique qui a lieu, parfois, plus tardivement, disons en milieu de vie (mais qui correspondait autrefois souvent à la fin de vie...).

Mais je m’aperçois maintenant que la fin du rêve interroge encore différemment ce déroulé du processus alchimique. En effet, quelques petites choses viennent en troubler le bon déroulement : un insecte, une vieille culotte de gamine. Et tout ça un peu à cause de ce moucheron, que vous déglinguez d’une pichenette pour que la scène redevienne parfaite. Je ne veux pas passer ici pour le défenseur acharné des moucherons oniriques, mais tout de même, cette petite vie écrasée pour les besoins du processus alchimique, cela encombre... Elle vous laisse les seins nus, à découvert, "un peu gênée". Cette gêne est le seul sentiment exprimé dans le rêve, celui qui demeure au terme du songe, comme si celui-ci avait été construit autour de cet affect, en après-coup.

EN CONCLUSION :

Processus alchimique en cours : promesse d’un futur mariage intérieur.




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