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Dictionnaire des symboles


Ce dictionnaire des symboles dans la psychologie de Paul Diel est complémentaire de notre dictionnaire des reves qui détaille chaque symbole suivant une analyse plus jungienne que freudienne.

Pour comprendre les définitions données, il faut se référer à nos articles précédents (dans ce même dossier) et maîtriser les termes propres à la psychologie des motivations : la banalisation et la nervosité, l’exaltation, les désirs spirituels, matériels et sexuels, l’esprit...

Agneau : symbole de pureté.

Air : condition essentielle à la vie, ici vie psychique, l’air représente l’esprit.

Araignée : l’exaltation imaginative de laquelle l’Homme peut se trouver prisonnier (toile de l’araignée).

Arbre : image de l’élan vital, vers l’esprit lorsque l’image est positive, vers l’exaltation lorsqu’elle est négative. Un arbre coupé, déraciné, devient ainsi une image de la perte d’élan.

Autobus : transport en commun signifiant une vie commune, tombée dans la banalisation.

Avion : conduite dans la vie suggérant où bien une élévation vers l’esprit ou bien une exaltation de l’esprit, signe de nervosité (au sens diélien du terme).

Bassin : contrairement à l’eau vive symbole de la vie courante, celle du fleuve par exemple, l’eau stagnante symbolise la vie intérieure, le fonctionnement psychique. Les caractéristiques du bassin et de l’eau qui y demeure définiront l’état du fonctionnement psychique du rêveur.

Bélier : symbole de pureté.

Blanc : couleur de la pureté, du sublime, de l’esprit.

Blé : comme le pain (penser à la cène dans la bible) : nourriture de l’esprit.

Bouc : le bouc est le symbole de la pulsion sexuelle exaltée (penser à la tête de la Chimère grecque).

Boue : la terre qui devient obstacle, dans laquelle s’englue le rêveur, est une image de la banalisation.

Bras : comme la main, symbole de l’activité.

Camion : comme l’autobus, mode de transport commun, signe de banalisation.

Cercueil : il témoigne de la mort de l’âme dans le cadre de la banalisation.

Chacal : pulsion matérielle pervertie.

Chambre : lieu du repos mérité de la psyché.

Champ : si le pré est plutôt à rapprocher du symbole de l’herbe, le champ est plutôt là pour être cultivé, c’est l’âme à travailler, pour y faire pousser le blé qui nourrira l’esprit.

Chat : il indique la perversion des pulsions, pulsions matérielle, sexuelle et spirituel.

Cheminée : c’est le foyer, la source de chaleur au milieu du logis et du lieu de vie, la chaleur d’âme.

Chien : positivement, fidélité, négativement, soumission.

Cornes : rappellent celles du diable, et donc de la culpabilité exaltée du nerveux (voir la définition d’un nerveux chez Diel dans ce même dossier).

Coucher : se coucher, s’allonger, c’est montrer la perte de son énergie intérieure.

Crapaud : image de l’exaltation imaginative qui monopolise l’énergie psychique.

Cuir : le cuir provient de la peau d’une bête, il est donc extrait de la banalisation.

Cuisine : lieu du choix des transformations, et donc de la délibération.

Dehors : hors de soi, de l’auto-contrôle, de la maîtrise.

Dents : la faim naturelle des désirs matériels et sexuels ou l’avidité envers ces désirs terrestres.

Deux : l’union des contraires, la matérialité et la sexualité, maîtrisés par l’esprit ou, au contraire, soumis à la vanité (voir notre article sur le sens de ce terme pour Diel).

Droite : direction de ce qui est juste, la justice étant à comprendre comme l’harmonie avec les lois naturelles qui régissent le monde et la psyché.

Eau : elle est une condition et une image de la fécondation de la terre, des désirs terrestres par conséquent, par le ciel, c’est à dire l’esprit.

Epée : comme toutes les armes, l’épée montre le tranchant de l’esprit, la force du surconscient, et l’état de l’épée, de sa lame, donnent une image de la puissance du surconscient du rêveur.

Faucille : positivement, elle permet de couper le blé, la nourriture de l’esprit, mais négativement la faux accompagne l’image de la mort, mort de l’esprit.

Femme : positivement elle représente les désirs terrestres naturels et purifiés, négativement la banalisation.

Fenêtre : les caractéristiques de la fenêtre décrivent les particularités de l’ouverture du rêveur sur la vie.

Feu : le sens du feu va avec celui de la combustion. La combustion indique le travail de la délibération valorisante. Un bon feu traduit donc une délibération satisfaisante, un feu éteint une absence de délibération.

Fleuve : l’eau qui coule, pour tout le monde, image de la vie courante finalement.

Fourmi : les fournies grouillent comme les fausses valorisations, valorisations qui ne viennent pas de l’esprit du sujet mais du moralisme de la société.

Fumée : la mauvaise combustion est due à l’exaltation imaginative.

Gauche : direction qui s’oppose à l’harmonie naturelle, direction dans laquelle on refoule les justes désirs.

Gens : l’indifférencié sous-entendu par "les gens" renvoie aux valorisations communes, et donc à la banalisation.

Glace : l’eau gelée c’est l’impossibilité d’aboutir à la purification des désirs, et donc la banalisation.

Grenier : surconscient. Est-il plein de blé (nourriture de l’esprit) ou bien totalement vide ?

Griffe : les griffes ne peuvent être dissociées de l’image du diable, et donc de la banalisation. Un coup de griffe entraîne une blessure intérieure, à savoir la culpabilité essentielle produite par l’esprit perverti. La griffe peut aussi avoir le sens positif d’une réponse agressive mais justifiée.

Gris : couleur de la nervosité, entre le blanc (l’esprit) et le noir (la mort de l’âme, et donc la banalisation).

Grotte : image du subconscient, les désirs matériels et sexuels pouvant être rencontrés dans la grotte, ce qui est positif lorsqu’il s’agit de les découvrir, guidé par l’esprit, ou négatif lorsque l’esprit est séduit et que ces désirs accidentels exercent une véritable attirance sur le rêveur.

Hall : c’est l’entrée de la maison, où de tout bâtiment public, là où règne une agitation permanente, et donc le lieu des ruminations.

Herbe : elle montre la fécondité des désirs terrestres.

Homme : symbolise l’esprit, négativement du faux esprit, et donc de la vanité.

Incendie : le feu qui détruit est celui de la culpabilité exaltée.

Jambe : ce qui permet d’avancer, donne une image de la démarche dans la vie (légère, difficile, amputation...), démarche intérieure toujours, et donc de la motivation du rêveur.

Jardin : notre psyché, que l’on soigne où au contraire que l’on néglige.

Jaune : couleur du soleil, et donc de l’esprit, et qui peut donc toujours être le faux esprit, indice de nervosité.

Légume : en positif, c’est le désir terrestre justifié, en négatif la banalisation.

Lit : lieu de paresse ou des déviations sexuelles.

Lion : il indique une perversion de la pulsion matérielle et sociale.

Loup : perversion de la pulsion matérielle.

Main : elle est le symbole de l’activité pratique

Maison : la psyché. L’état de la maison, et les formes possibles de construction, donnent ainsi une image des valorisations du rêveur.

Marron : couleur de la saleté intérieur.

Mer : négativement, symbole de la banalisation, mais elle peut être aussi l’exploration des profondeurs, du subconscient, et donc l’approfondissement de sa connaissance de la psyché.

Monter : monter dans le ciel, une montagne... c’est s’élever vers l’esprit. Mais attention, cette montée peut aussi être une image d’une progression vers la vanité, vers des tâches exaltées.

Noir : couleur de perversion de l’esprit, de l’angoisse et de la mort (toujours dans l’analyse de la psyché du rêveur, donc mort de l’âme).

Oiseau : positivement, envol vers le sublime, l’esprit ; négativement l’exaltation imaginative.

Ongles : les griffes de l’Homme, son agressivité.

Or : matériau précieux, celui de la spiritualisation.

Orage : c’est la punition liée à l’absence de l’esprit, de la banalisation.

Palmier : comme toute la végétation exotique, le palmier représente l’imagination exaltée vers les désirs terrestres.

Parc : contrairement au jardin, le parc est un lieu public, ce n’est pas le lieu où l’on prend soin de sa psyché mais où l’on va se soumettre à des règles communes, et donc le parc représente la psyché soumise aux conventions.

Pied : l’âme. Les pieds sont en effet ce qui permet à l’Homme de se tenir debout, la position verticale (l’élan vers l’esprit) le distinguant de l’animal.

Pigeon : le pigeon est un oiseau (voir la signification symbolique ci-dessus) mais son manque de blancheur en fait l’oiseau de l’esprit impur, du moralisme.

Piqure : ressenti lorsque la vanité est blessée, par le surconscient donc (lire l’article sur la vanité dans ce même dossier).

Plafond : le surconscient, donc les valorisations surconscientes.

Pleurer : faire preuve de sentimentalité (et non de sensibilité, voir la théorie de la fausse motivation).

Pluie : négativement, vision du moralisme qui se superpose à l’esprit pour féconder la terre, les désirs terrestres.

Poisson : les poissons vivent au fond de l’eau, dans le subconscient par conséquent, en grand nombre, ils grouillent comme les désirs matériels, ils symbolisent la perversion.

Poitrine : comme le cœur, c’est le lieu des sentiments.

Pont : moyen de relier les deux pôles intérieurs, les deux facettes de l’esprit, le sublime d’un côté, l’esprit au service du désir de spiritualité, la perversion de l’autre, l’esprit perverti par les désirs accidentels ou par la vanité.

Quatre : chiffre de la terre, et donc aux désirs terrestres.

Racine : permet de puiser les désirs terrestres profonds.

Rocher, pierre : la roche rappelle la solidité de l’esprit, mais négativement la pierre symbolise la banalisation.

Rouge : positif, couleur de vie et d’énergie, négatif couleur de l’attirance vers les désirs terrestres, et donc la banalisation.

Route : là où tout le monde passe, chemin de la banalisation.

Salle-de-bain : invite à la purification.

Sangsue : qui suce le sang et donc l’énergie vitale.

Serpent : la vanité, comme déjà étudié dans l’article de ce dossier sur la vanité (c’est le serpent qui tente Adam).

Sous-sol : sous la terre, c’est le subconscient.

Sphère : image de la légalité, c’est à dire les lois naturelles du psychisme.

Suicide : prévision du surconscient qui met en garde le rêveur devant la perversion de l’esprit (risque de banalisation), et donc le risque de mort intérieure, de l’âme.

Taupe : animal qui vit sous terre, donc dans le domaine du subconscient, qui représente donc la banalisation.

Taureau : tyrannie des pulsions matérielles et sociales, animal représentant les désirs de domination perverse.

Tête : symbole de l’esprit, le rôle de l’esprit étant de valoriser les désirs, donc également symbole de l’ensemble des dévalorisations.

Terre : c’est la mère nourricière, symbole des désirs terrestres.

Tombe, tombeau : image des valeurs éternelles, celles qui traversent les générations.

Tomber : chuter, c’est retomber, perdre l’élan de l’esprit.

Trois : nombre de l’harmonie et de la vérité.

Un : nombre de l’harmonisation, et donc du désir essentiel (pulsion spirituelle dans la psychologie des motifs de Paul Diel).

Vent : le vent est de l’air impétueux, qui peut se transformer en tempête, ce n’est plus la puissance de l’esprit mais le danger de la vanité.

Ventre : lieu des désirs matériels et sexuels.

Ver : les vers qui grouillent, à rapprocher de l’idée de pourriture, donc de mort, signifient les multiples désirs de banalisation du rêveur.

Vin : nourriture de l’âme.

Voiture : image de notre conduite dans la vie.

EN CONCLUSION :

Ce dictionnaire des symboles est construit sur la base de la psychologie diélienne et l’interprétation des rêves que pratiquait par Paul Diel.




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