Conduire pieds nus
J’ai rêvé encore cette nuit
On se retrouve dans la voiture, il est venu me chercher, il conduit, je suis derrière lui, nos visages sont proches, il y a la lumière de là-bas, il me parle, il est détendu, on regarde le paysage, on est bien, il y a de la douceur.
On s’arrête à un feu rouge, il y a de chaque côté un passage comme les portes d’une vieille ville, mais la pierre n’est pas celle de là-bas, elle est beaucoup plus sombre. Je me retrouve au volant, pieds nus, il faut démarrer, je lui repasse le volant mais il me dit de conduire, je veux avancer mais je n’y arrive pas, c’est dur pieds nus et puis je ne vois que des lumières rouges, celles des voitures et feu, je me retourne et le conducteur derrière me dit que je peux passer aussi à gauche, je ne me vois pas passer mais je me retrouve dans une ville avec de l’espace à un sens giratoire.
Puis on se retrouve le long d’une rivière où il y a une fête fluviale et les gens se plaignent du peu de monde et que c’était mieux avant, lui ne dit rien et je le découvre avec une canne et sans ventre, il a perdu la moitié de son poids. Je me pose plein de questions sur le temps qui nous a séparés, ce qu’il a fait et que je ne sais pas.
On se retrouve un peu plus loin avec un groupe d’amis mais aucun lien avec des amis réels. Ils sont heureux de nous voir ensemble, il y a une vraie joie et des rires de leur part, surtout les filles, tous les hommes sont en retrait. Ils me demandent d’attraper quelques chose dans un distributeur que personne n’arrive à rattraper, je le rattrape, ils sont tous ravis, ça a la forme d’un petit tube cylindrique long, je ne sais pas ce qu’il contient.
Je continue, seule cette fois mais toujours dans la même fête et je me retrouve au milieu d’un groupe féminin d’un âge indéfinissable toutes plus jeunes que moi avec des liens avec des personnes connues autrefois, une en tout cas c’est sûr. Les activités sont féminines. Je découvre la fête avec deux d’entre elles, je les suis et les écoute, elles parlent d’espèce de troncs d’arbres sur lesquels les parents apprennent depuis toujours à leurs enfants à danser la bourrée.
Conduire pieds nus, c’est assez inadapté effectivement, la voiture comme tout véhicule étant la représentation de notre conduite dans la vie, de notre façon d’avancer sur le chemin de l’individuation.
Or finalement, c’est sur la gauche cette fois encore (comme dans votre premier rêve) qu’une issue est trouvée, du côté du passé et de l’ombre. Mais ce rêve évoquerait plutôt le passé, le temps vous étonnant vous-même ("plein de questions sur le temps"). Mais cette gauche s’opposerait davantage à la ville si l’on considère le sens du côté obscur, en opposition au côté intellectuel, mis en lumière.
Ensuite vous vous retrouvez dans un lien où :
– dans un premier temps les filles sont surtout présentes, et les hommes en retrait,
– dans un second temps au milieu d’un groupe uniquement féminin, aux activités féminines.
Dans ces deux lieux, un élément masculin, phallique, central :
– le tube cylindrique rond que vous attrapez,
– le tronc d’arbre.
Or cet élément est valorisant, objet d’apprentissage, :
– attraper le tube = tout le monde est ravis, réussite,
– tronc arbre = support d’apprentissage.
Au final, un sens global n’apparaît pas très clairement, mais les opposés masculin et féminin réapparaissent tout de même clairement :
– appartenance au féminin,
– recherche du masculin.
Il s’agit toujours du masculin intérieur, de l’animus.
Conduire pieds nus, avec un conducteur derrière soi, ce n’est pas le meilleur moyen de se diriger dans une ville, d’en sortir pour suivre une rivière et rejoindre des groupes d’amis, hommes et femmes, mais plutôt des femmes.
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