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Le pire cauchemar


J’ai fait de multiples rêves plus horribles les uns que les autres il y a 1 an à un point où j’étais terrifiée d’aller dormir. Depuis ça allait mieux jusqu’à cette nuit. Je viens de faire le pire cauchemar de toute ma vie.

Je suis avec mon copain et un ami je ne sais pas où.

Un homme arrive et en moins de deux ils les ligote les mains dans le dos, la bouche bâillonnée.

La scène passe je suis dans ma chambre (chez mon copain, je sais que c’est chez lui mais pourtant rien n’y ressemble). Il y a 2 plaques vitro derrière la tête de lit.
Il allonge un ami la tête posée sur une plaque. Je m’attends à des hurlements il est conscient mais rien de tout ça.

Mon petit ami est accroché par les pieds juste au dessus de la seconde plaque. Et l’homme dit Mais oui donne de la bonne viande. Et il lui accroché avec une sorte de machine un grillage en fer qui passe de bas en haut de son visage de 5/7 cm de large ( dans mon rêve c’est logique c’est ce qu’on met sur le jambon sèchété).

J’essaye de faire quelque chose mais je me fais frapper, attraper par les cheveux, jeter par terre. J’essaye de m’enfuir mais j’arrive à peine à passer la porte de la chambre. Au bout d’un moment je me résigne et me dit que je dois rester calme et être coopérante pour survivre et pouvoir agir.

Je suis a moitie allongée maintenant sur le lit. Je vois un peu mon petit ami accroché juste derrière ma tête il y a une odeur horrible de chair qui brûle. Le psychopathe est allongé à côté de moi attendant comme si on attend sa viande du four. Je suis terrifiée. Dans mon cauchemar je ressens une peur tellement immense que je me retrouve genre 3h plus tard toujours assise sans bouger ; je sais que beaucoup de temps est passé mais c’est comme si tout s’était déroulé sans moi.

Ce qui m’a fait ( revenir ) c’est la sensation de la main de mon conjoint me caressant l’épaule. Et là je me dis que c’est impossible il est ligoté comme un morceau de viande qui grille. Alors je lève la tête en arrière et je le vois la tête et le cou noir carbonisé avec des gouttes de sang qui tombent sur la tête de lit comme du sang de steak grillé dans une poêle. Je me rends compte de l’odeur horrible dans la pièce comme si je m’y étais habituée. Et là je me dis qu’il est mort. Le chagrin m’envahit tellement et d’un coup je le vois bouger sans gémir, à bout. L’homme est toujours à côté de moi et a sympathisé. Il a un sourire de démon et me dit qu’il veut fêter son anniversaire et me demander d’aller à la cuisine lui chercher quelque chose à manger et un couteau.

En sortant de la pièce il ne me suit pas et je vois mon autre ami le visage déchiqueté sur la première plaque brûlé et mort. J’espère qu’il est mort et qu’il ne souffre plus.
En sortant de la pièce je veux faire quelque chose mais je me demande si il ne serait pas préférable que mon petit ami meurt, je savais que je n’arriverai plus jamais à vivre après ça, je voulais mourir, alors je pensais que lui aussi peut être voudrait mourir. Mais en repensant à sa caresse (imaginaire sur mon épaule) je pense qu’il veut survivre et qu’il attend que je fasse quelque chose. Je me disais qu’il ne devait pas comprendre pourquoi je reste sans rien faire mais je n’avais le choix et je n’étais pas sur qu’il le comprenne.

En allant dans la cuisine je me demande si je l’ennui par la porte ou si je reviens tuer cet homme horrible. Et là je vois la porte d’entrée grande ouverte. Je ne réfléchis même une seconde il fallait que je trouve de l’aide.
Je descends les 2 étages pieds nus et sors dehors dans le froid courir chez quelqu’un. Pas juste à côté au cas où, mais un peu plus loin. Je me demande si l’agresseur s’est rendu compte que je me suis enfuie et si il ne torture pas encore mes proches. Et puis je me dis qu’il s’est enfui, peut être laissé les 2 corps et qu’il me retrouverai un jour.

De la j’ouvre les yeux j’ai mal au cœur. Je me suis réveillée mais encore sous le choc mon rêve continue brièvement. Dès gens m’ouvrent leur porte un couplé âgé. Je rentre, hurle, je n’explique rien et appelle la police.

Et d’un coup une peur m’envahit. Je me demande si des gens du village font partie de ces agressions. Tellement l’acte est horrible que j’ai peur de tout et de tout le monde. D’un coup je me vois couverte de sang des mains au pied.

Et là je réalise que j’ai déjà ouvert les yeux et que j’ai mon copain qui dors devant moi. J’éclate en sanglot, crise de panique. Je n’arrête pas de lui toucher le visage et les mains. J’ai passé une nuit horrible. Encore sous le choc lorsqu’il me parle (dans la vie réelle ) il me demande ce qui s’est passé ? J’ai même peur de lui. Puis il arrive à me calmer et la seule chose à laquelle je pense c’est que je ne pourrais plus utiliser les plaques de la cuisine. Bon maintenant je suis bien réveillée alors bien sûr que je les utilise mais sur le coup tout paraissait tellement réel que, à mon réveil, j’étais dans un état lamentable. J’ai énormément pleuré et j’ai mis beaucoup de temps à me calmer. Je ne comprends même pas que mon cerveau puisse imaginer de telles choses, je ne suis pas quelqu’un qui a déjà agressé quelqu’un d’autre. Je suis de nature enjouée, chaque jour et je me suis bien endormie, hier soir en plus pas comme d’autres. Pourquoi un cauchemar peut-il traumatiser à ce point ? A tel point de ne plus arriver à voir la réalité et à douter même au réveil ? Et je ne comprends pas la signification de ce rêve. Si quelqu’un peut m’aider j’aimerais pouvoir lire quelque chose qui m’apportera une réponse. Merci. Laura -22 ans


Que comprendre ? Je ne crois pas que les images ont ici pour but d’être expliquées, mais simplement d’effrayer, d’exprimer une violence traumatique.

Or cette violence, vous dormiez tranquillement quand elle est sortie de vous. Personne ne vous a rien fait, rien suggéré, vous avez créé ces images tranquillement, vous les avez sorties du fond de vous. Et c’est cela qui perturbe, la profondeur de cette violence dans notre psychisme.

Se connaître soi-même, ce n’est pas avoir une idée précise de qui on est, mais savoir accepter en soi de telles images, découvrir son ombre (j’emploie ce terme jungien car il précise une partie inconsciente), l’accepter puis s’y confronter. Ces trois étapes de l’acceptation de l’ombre se retrouvent en psychothérapie, souvent face à des traits de violence qui surgissent soudain.

Cependant, une question, que s’est-il passé il y a 1 an pour déclencher cette cague de cauchemars, et récemment pour que celui-ci fasse irruption de nouveau ?

EN CONCLUSION :

Un Psychopate torture des gens devant moi je ne peux pas partir.




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