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Rêve de peur


J’ai donné ce titre car je pense que c’est la leçon à tirer de cette nuit assez mouvementée.

Le rêve débute sur une grande tour qui s’apparente au World Trade Center.

Il y a ma mère, ma sœur et moi. Nous sommes à l’extérieur de la tour, on s’agrippe tant bien que mal au risque de chuter.
Ma soeur est la première à tenter de descendre cette tour petit à petit.
Ma mère la suit de près mais dans ce rêve, elle est comme dingue, elle rigole de la situation et n’arrête pas de se balancer de long en large...
Je suis toujours en haut à m’agripper sans pour autant descendre tout en demandant à ma mère d’arrêter, que ce n’était pas drôle du tout.
J’ai peur de descendre cette tour et s’ajoute au fait que j’ai peur pour ma mère qui fait le clown...

Finalement voyant que j’ai peur, ma mère arrête et je dirai même que tout s’arrête. Ma sœur saute de la tour dont la taille devient minime puisqu’elle s’est simplement fait mal au dos. Ma mère est avec moi.
Comme ci tout ceci n’eut été qu’une simulation, un test de sa part.
Alors je lui demande : "Pourquoi tu as arrêté, j’aurai pu le faire, descendre cette tour si tu ne te balançais pas de partout"
Elle m’a répondu froidement que j’avais peur et que malgré ça je n’aurai pas pu descendre. J’aurai voulu lui prouver le contraire car je me pensais vraiment capable d’avoir ce courage pour le faire.

On se retrouve chez moi toutes les deux, elle m’en veut mais de quoi ? Elle ne m’a pas laissée le temps de lui montrer que je pouvais !
Un orage allait arriver, elle m’a demandée d’appeler ma sœur pour qu’elle rentre à la maison se mettre à l’abri comme toute la population.
Ma sœur finit par sonner, elle avait toujours mal à son dos mais n’était pas venu seule, pleins d’amies étaient là, on devait fêter notre anniversaire. Je ne m’y attendais pas du tout, j’étais en pyjama, en plein malaise avec ma mère mais bon, je suis partie me changer et me suis faite élégante. Je me souviens porter un sorte de chapeau qui maintenait un chignon sur le côté, un blazer et une broche.
Le chignon n’avait pas tenu, je me suis vite retrouvée les cheveux longs... Une amie, ma sœur et moi discutions tranquillement dans le lit.

Autre scène de ce rêve qui a pour aspect commun, la peur

Je travaillais en tant que serveuse dans un café restaurant, ayant fini mon travail tout comme des amies qui travaillaient aussi dans ce café,
on a discuté un peu plus loin sur le trottoir. Je n’arrêtais pas de regarder les hommes assis en terrasse dont un que je trouvais assez mignon. On a fini par se quitter.

Le décor à changé, d’un beau soleil d’été vient la nuit sombre, noire.
J’étais vêtue d’une longue et légère robe noire, du crayon noir sur les yeux. C’était très joli.

J’étais seule dans la rue, la peur m’a envahi brutalement. Il fallait que je rentre chez moi, il y avait un homme à côté dont la tête ne m’aspirait pas du tout confiance. J’avais tellement peur qu’il m’agresse...

C’est alors qu’une voiture est passée, je regardai encore la tête de cet homme (qui m’inspirait davantage confiance que le précédent) en voiture et lui ai demandé de s’arrêter afin qu’il me raccompagne chez moi. Sauf que monsieur ne s’est pas arrêté, j’avais beau crier, le poursuivre mais rien à faire.

Je n’avais plus le choix, je me suis mis à courir, je ne voyais presque rien, j’étais terrorisée. A un moment je me suis arrêtée en pleine pente et j’ai eu l’idée de prendre mon téléphone afin d’appeler mon père pour qu’il vienne me chercher mais ça aurait voulu dire attendre qu’il arrive et ça je ne pouvais le faire.

Je me suis remis à courir au plus vite. Par chance j’ai réussi à rentrer saine et sauve à la maison. Je suis directement partie à la salle de bain, vers la glace afin de me démaquiller.

Ce que je vois dans le miroir est une fille terrorisée, qui tremble de partout dont le crayon noir coule, je n’arrêtais pas de pleurer.
Ma sœur arrive et me demande pourquoi je suis dans cet état, si quelqu’un m’avait agressé, fait du mal ?
Je lui ai répondu qu’il ne s’était rien passé et que tout allait bien.
Et c’était vrai, personne ne m’a rien fait, je me suis mis dans un état pas possible tout simplement parce que j’avais peur de rentrer toute seule en pleine nuit, peur des hommes...


Vous présentez ces deux rêves comme deux parties d’un seul rêve, ce qui est donc certainement la vérité, mais qui apporte une information complémentaire : le lien entre ces deux actions très différentes, la seconde partie étant une conséquence de la première.

Dans cette première partie, vous le dites :
 votre mère vous dit froidement que vous avez peur,
 vous ressentez que vous auriez voulu lui prouver le contraire.

Peur de quoi ? De quelque chose d’effrayant au premier abord (une immense tour) mais d’insignifiant à la réflexion (une tour minime).

De grand on passe à petit. Petit et grand. Peur que vous deveniez grande ? Que vous deveniez élégante, avec votre chapeau, votre chignon ? Que vous sautiez de vos propres ailes (si vous permettez l’expression déformée) en quelque sorte ?

J’interprète là au hasard, vous pourriez associé peut-être autre chose à cette tour, mais pas totalement, il y a vos précédents rêves... Et cette seconde partie.

Car on revient à la beauté ici, et à la rencontre possible avec un homme, car vous regardez beaucoup les hommes, c’est vous qui le dites en introduction.

Or vous êtes belle, vous le dites aussi : "J’étais vêtue d’une longue et légère robe noire, du crayon noir sur les yeux. C’était très joli." Et c’est bien de trouver cela joli, car dans un précédent rêve vous aviez du mal à vous montrer avec une jolie robe noire (que je n’ai pas retrouvé d’ailleurs).

Et là, la peur de l’homme revient, elle est très fréquente dans vos rêves, elle montre un complexe (au sens jungien du terme) puissant, certainement lié à vos relations avec vos parents (conclusion d’autres de vos rêves). Il s’agit de quelque chose d’intérieur, car lorsque votre soeur vous demande ce qui est arrivé, vous êtes obligé de constater que : "personne ne m’a rien fait".

Vous avez déjà indiqué que cette peur du masculin pourrait être liée à votre relation avec votre père. Dans une précédente interprétation, j’avais suggéré que cette mauvaise relation pourrait trouver ses origines lors de l’œdipe, par un désir œdipien qui nourrirait encore abondamment le complexe dévoilé dans ce rêve. Mais ce rêve ajoute un autre indice, complémentaire : cette peur vous viendrait aussi de votre mère. Comment relier autrement ces deux parties du rêve ?

L’obligation de devoir un jour quitter votre mère, la culpabilité inconsciente générée, renvoie également à la période œdipienne, est une reviviscence de la prise de distance avec sa mère lors de l’oedipe. Ne pas oublier que pour accéder à son animus il faut passer par sa féminité. On ne peut jamais isoler les deux. Ni le père et la mère d’ailleurs.

EN CONCLUSION :

La peur ne doit ni empêcher ni paralyser :
Ce rêve montre deux actions différentes qui ont pour thème la peur. L’une, liée à l’agrippement d’une tour immense au début, minime à la fin.
L’autre liée à la peur de rentrer chez soi seule en pleine nuit face au danger dont l’homme fait parti.




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