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Sans ressources connues


Ce matin j’ai fait un rêve à épisodes. Il ne me reste plus que ces passages à transcrire

Il fait jour. Je suis à un péage, ou plutôt après le péage. Je suis immobile à réfléchir de ce que j’ai fait de mon sac à main. Je (re ?)-passe le péage à pied, dans le sens contraire de la file de voitures.

Je décide de me rendre au centre commercial tout en essayant de me souvenir de ce que j’ai fait de mon sac. L’ai-je perdu ? Me l’a-t-on volé ? Je pense un instant à ce qui se trouvait dedans, et je suis vraiment embêtée, il y a ma carte bleu, mon passeport et d’autres objets comme le petit cahier dans lequel j’écris mes idées de projets, des pensées aussi, toujours avec moi... et d’autres objets auxquels je tiens que je n’arrive plus à identifier. Il me semble qu’il y avait un bijoux, une chaine en or ? mais sans certitude, je ne sais plus, il me semble que l’objet en question a un rapport avec ma mère ou mon enfance... un objet affectif.

Bref je vais quand même au centre commercial, mais à l’intérieur, je me souviens encore que je n’ai plus de moyens de paiement. Je suis contrainte de renoncer à ce projet. Je me sens démunie... Et je pense fugacement à toutes les démarches à faire pour obtenir à nouveau carte bleu et papier d’identité, longues et ennuyeuses.

Je marche dans une rue, au pas rapide. Et tout à coup, sur une barrière en bois, je vois des billets de banque accrochés avec des prospectus, je les saisis toute contente, et je crois voir deux billets de 20 euros et d’autres de 10 euros, alors je me mets à courir en pensant que c’est incroyable cette opportunité à ce moment là, c’est juste miraculeux...

Je cours droit devant, les billets en main, quand deux femmes assises sur une barrière sur ma droite me lancent au passage " ce ne sont pas des billets français !" Je regarde les billets : ils sont beige/crème, des lettres et signes d’une écriture nerveuse, et d’un rouge vif sont imprimés dessus, qui me sautent aux yeux un peu. Un moment le mot canadien me trotte dans la tête, puis il me semble que les femmes me disent Irlandais ou écossais. Pourtant il me semble que cela commençait par CA... Je pense alors, que c’était trop beau de croire au miracle, et que de toute façon, que puis je faire de ces billets étrangers en France ?! Rien, je suis bloquée.

J’arrive dans une sorte d’entrepôt. Pourquoi est ce que je le nomme entrepôt, car à l’intérieur, il s’agit plutôt d’une forteresse... Je lève les yeux, cet entrepôt est à ciel ouvert, un ciel d’un beau bleu... mon regard se perd un instant dans cette splendeur... puis il se pose sur ma gauche, sur l’arrête de ses murailles de pierres anciennes, d’un autre temps, gigantesques, vertigineuses... Je suis impressionnée... Je constate brièvement des brèches ça et là sur leurs sommets, par endroits, peut-être plus bas aussi... leur solidité est mise à l’épreuve du temps.

L’ensemble résonne en moi par la puissance de cette protection ou cet enfermement... Qui pourrait passer ces murailles, pour y entrer, ou pour en sortir ? c’est l’idée qui me traverse l’esprit. Mais je ne suis pas seule, il y a du monde qui va et vient à l’intérieur, en activité, professionnelle ai je envie de dire...

Puis une jeune femme m’adresse la parole, mais je ne me souviens plus de notre conversation. Je voudrais tant pourtant car il me semble que de cette discussion, quelque chose a changé. Mais quoi ? et comment ?!! Mystère...

Ce rêve ci m’a l’air plein de sens mêlés, sur différents niveaux de lecture, il y a de nombreux symboles...

j’ai visionné une nouvelle série la veille, elle s’appelle Colony... et l’énigme dès les quasi premières images, est précisément la présence sur la cote ouest californienne, d’une muraille comme celle de ce rêve, qui sépare le territoire en deux parties. Elle est là pour séparer, mais on ne sait pas encore pourquoi, dans ce 1er episode.


CA ? Vous avez un compte au Crédit Agricole (ou bien une pub vous aura marquée...) ? L’argent est un symbole important dans ce rêve, et ce manque d’argent, ce besoin d’argent, cette impression d’être démunie (qui a inspiré votre titre), est difficilement compréhensible par un thérapeute autrement que comme un rêve de transfert : la relation analytique transposée dans le rêve, la question de l’argent ne pouvant être évitée...

Et dans cette même lignée, la perte de votre sac à main, où l’on enferme ses secrets intimes, correspondrait à la perte de cette intimité, une fois partagée (ces projets, ces souvenirs maternels), et permet de visualiser tout le travail à effectuer pour reconstituer son contenu.

Or tout cela se passe autour d’une limite, d’un péage passé, puis d’un retour vers le centre, à contre-courant. Expérimenter cette limite, retrouver ce qui est resté de l’autre côté. on a là toute une symbolique effectivement qui dévoile un rêve important cherchant à accéder à un nouvel espace.

Celui-ci finit par apparaître. Dès que vous acceptez d’être bloquée, qu’il n’y aura pas de solution miracle. Vous êtes sans ressource, et là vous découvrez cette construction, nouvelle, un entrepôt. Là où l’on a déposé des choses dans un autre temps si l’on se réfère sa description ("de pierres anciennes, d’un autre temps"). Oui un espace qui enferme, une "forteresse", mais sa solidité surtout est remarquée. Il s’agit de fondations. De "murailles". Et pourtant, leur fragilité potentielle, où le besoin de leur renforcement, est une éventualité à observer aussi : "leur solidité est mise à l’épreuve du temps". Or une thérapie correspond bien à ce travail d’introspection qui vise à retrouver les fondations d’une structure, à vérifier leur solidité, la façon dont elles ont traversé les épreuves du temps. Donc là encore je suppose un parallèle entre ce rêve et l’analyse.

Comment entrer dans cette forteresse ? Permet-elle de ne pas s’isoler totalement ? Et bien non. Il y a du passage, quelqu’un est là qui vous parle. Dans ce lieu vous n’êtes pas seule, malgré l’impression de puissance qui vous semblait incompatible avec des relations avec l’extérieur. Un entrepôt qui conserve à l’intérieur, permet de stocker, de recevoir, mais aussi de donner, le passage est possible, c’est mystérieux effectivement mais cette activité existe.

Cette conversation finale, oubliée, essentielle mais dont le sens n’est pas conservé, me rappelle ce livre d’un de vos précédents rêves, aux signes indéchiffrables, dont le contenu était pourtant si important... Devant cet oublié forcé, cette compréhension interdite, c’est la confrontation avec l’inaccessible qui s’impose comme le sens latent de l’image onirique.

EN CONCLUSION :

Comment interpréter l’absence de ressources, d’argent, dans ce rêve ?




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