Névrose et recherche de sens, rapport au corps

Suite à vos dernières interprétations et aux derniers échanges que l’on a pu avoir je me résout à ce qui ne peut-être que l’acceptation complète de ce que ce peut ressentir face à l’abandon, ressentir, c’est elle, la sensation, qui fait défaut.
Mais ici, il n’est pas question de cela, ici le Moi change de position, on souhaite apprendre un nouvel angle et au final rechercher sens à une névrose qui n’est pas mienne.

Premier rêve :
Tout est si blanc. J’arrive dans un bâtiment, passe tout droit une salle, sa porte puis découvre des cartons sur ma gauche où j’y dépose des affaires. Je crois que j’essayais de suivre mon père à cet instant.
Je fais un retour en arrière et je remarque que c’est une cuisine que je vient de passer, et sur le plan de travail c’est un pot de cornichons au vinaigre avec une mouche morte à l’intérieur qui est posé.
Finalement, passant plusieurs salles j’arrive dans une où l’on me raconte qu’il va s’y dérouler un mariage, je passe alors un rideau en fer pour descendre dans des profondeurs du sous sol, là où aura lieux le mariage.

"Et que dit le rêve" :
Il y a des choses qui déménagent dans la psyché et quand on revient sur nos pas on remarque que derrière nous, oui, on a bien laissé cette association entre mort et castration qui forment de "petit pénis dans ce vin aigre". Ainsi le père ne mène plus à la peur de la mort mais il met en contact avec l’intérieur.
Un mariage, une fusion à soi va se dérouler. Changeons, continuons, allons dans nos profondeurs de sous-terrain. L’envie de changer, c’est là sans doute ce que vient apporter le rêve.

Deuxième rêve :
La première je suis dans une salle avec un comptoir à un mur, ici tout est blanc, lumineux. Derrière des fauteuils il semble il y avoir plein de cannabis au sol mais lorsque je me baisse pour voir ça je remarque de la salade. Je me déplace un peu dans la pièce puis je remarque énormément d’argent que m’a laissé mon papy sur un meuble. Il y a aussi un grand sachet de couleur dorée-argentée sur ce meuble. Je l’ouvre sans me souvenir de ce qu’il y a dedans.

La deuxième scène je suis dehors, un avion va se poser et sur le dos de cet avion le Dr Who est agrippé, j’entends l’avion faire beaucoup de bruit en se posant, ensuite je rentre dans un bâtiment juste à côté et ouvre une porte à gauche qui mène à une petite salle de cours. Quelques chaises, quelques bancs, puis devant ce tableau vert une grosse dame blonde écrit. Lorsque j’arrive à son niveau il est écrit dessus LV ; et au réveil émergent à moitié de cet inconscient je pense directement à un ’livre de Nietzche’.

"Et que dit le rêve ?" :
Blanc comme inaction, action dans l’imagination, une mort en quelque sorte. Le cannabis et la désinhibition : "c’est des salades". Mais le masculin de la mère nus offre énormément d’argent, d’énergie. Il y aussi comme un sachet de préservatif taille x8 doré-argenté vide.
Un avion se pose, se crash presque avec tout ce bruit mais sans dégâts et le Dr est dessus. Puis c’est le passage du L au V, le gain en légèreté.
Sur le passage du L au V, lu comme ligne de vie dans angle avec l’angle pour castration ou abandon, je note pour ma part la référence à la pensée directe à un ’livre de Nietzche’ au réveil : LV (et ça ressemble à livre) : descendre dans ses propres enfers n’est pas devenir enfer soi-même : définition même de la formation réactionnelle. Et donc de l’ombre et du rejet ?

Troisième rêve :
On se croirait dans un bunker plein de lit où tout est sombre et sans lumière. Se prépare-t’il une guerre nucléaire ? Je suis dans mon lit, et il est séparé d’un autre par un barbelé c’est une dame que je ne vois pas qui s’y trouve ; je lui dis avec toute l’empathie dont je peux faire preuve qu’il serait mieux pour elle d’aller voir des gens qui sont dans le même cas qu’elle. Et enfin séparé d’un deuxième par un câble qui charge mon portable lui-même relié à une cordelette verte. Dans ce deuxième lit se trouve une petite fille brune.

Deuxième scène je suis dans des WC me regardant dans le miroir, je me vois âgé, blasé, habillé de gris, une tête longue à la peau pendante et fripée, le regard zombie qui va avec. Depuis quand est-ce-que je ressemble à ça ? Je reprends possession de moi, me retourne et vois des gens qui regardent par dessus la porte des WCs, ils me disent de faire vite, ce sont des enfants eux, un garçon à casquette est le premier que je vois. Je passe alors la porte, marche dans les couloirs et arrive à mon lycée.
Je propose à mon meilleur ami d’aller fumer une cigarette avant le prochain cours. Il jette alors son mégot, me disant que l’on va en fumer une pour deux pendant que l’on monte les escaliers de ce lycée, qui longent de grande fenêtre donnant sur l’extérieur.

"Et que dit le rêve ?" :
Il signe d’abord le déplacement du Moi vers le gris=noir+blanc, la position dépressive qui a rapport à la mère, signe de l’usure d’empathie .
Le cordon vert (l’inversion des rôles) qui fait lien à la fille, celle qui est issue aussi bien que la copine c’est cette usure d’empathie qui m’empêche d’avoir une vraie relation, d’ailleurs les barbelés sont là. Les liens à la mère piquent et font mal, c’est un enchaînement agressif qui vient de se construire seulement.
Alors pour palier à ça il est question de dépendance avec la meilleure facette de ma personnalité (le meilleur ami) : on va se fumer une cigarette pour deux et se répartir les tâches de la dépendance :
diviser l’angle de la Lourdeur par deux.

Scène onirique :
Atteindre le Soi est représenté par une partie de cartes de Uno, c’est la dernière étape qui est représentée or les cartes sont jaunes et là deux joueurs s’affrontent. Je rêve aussi de la femme de mon parrain alors que je descends en ville, un port avec ses barques est représenté. Finalement je lis un gros livre avec difficulté où il y a écrit "sous-sol" en rouge, en fond j’écoute de la musique. Enfin sur mon ordinateur ouvert à une page de http://www.signification-reves.fr/ je lis "Mieux rêve" écrit en rouge, comme si un article venait de paraître.
J’ai regardé, non rien n’était paru encore.
Une phrase enfin : "Je peux dresser des chevaux pour aller jusqu’à Saint-Paul mais ils me mordront au cas où je prends le train."

Interprétation :
La bataille entre deux personnes est liée aux cartes, à la chance, or nous sommes en pleine étape de conscience avec sa détention pour jouer à ?... L’unité, il est donc question de se présenter avec un vrai Moi, qui apparaît au rêve précédent, pour mettre toutes les chances de son côté. La phrase elle, signifie que je peux me servir de mes instincts pour aller jusqu’à une position de Don Juan (paul étant l’ami guitariste du rêve de l’ombre) mais je ne serait pas vraiment moi-même au cas où je m’engage. Signe qu’il m’ait permis d’ajuste encore quelque peu le Moi dans la relation amoureuse, la position dépressive venant de la mère et non de la copine.

Rêve :
Un prof de Biochimie étudie un os d’une femme qui est abîmé : un de ses éléments comme une couche de peau noire qui se déposerait sur l’os, la "lamine" dans le rêve, se trouve en dessous par rapport à la norme de là où elle devrait être, elle est donc centrale à l’humérus.
Le prof va alors sur un ordi dans le fond de la salle pour y écrire un message, de son texte je ne vois que que les mots se finissent par "Come on."
Alors je remarque en me retournant que sous une table dans le fond de la salle il y a une calculette, je la prends et démarre le cours avec d’autres étudiants.

"Et que dit le rêve ?" :
"La pensée est fondée sur l’autorévélation du Soi" ; "Je ne crois pas, je sait." -Jung
Le rêve est recherche de sens en salle de classe. Pour ça tout moyen d’observation à juste distance sont mises en oeuvre : science du corps et donc de l’inconscient, autres cultures, et pour finir la recherche de sens par les mathématiques (névrose= peine d’une âme ayant perdu son sens pour Jung). Or c’est un os de femme que l’on étudie ici, cette névrose n’est pas notre.
La thématique centrale est donc celle d’un os, d’une sorte de logique-charpente de femme dont un élément Faux-self-noir-inconscient est situé en dessous d’une norme : trop de passivité de la part de la copine pour être vraiment logique quand à ses convictions. De plus la lamina est une protéine de la cellule en biologie, elle n’aborde pas une position assez masculine et se présente à autrui de la mauvaise manière en les conditions actuelles. Et c’est ce qui l’enferme en une cellule, je peux jouer au sauveur (elle continuerai donc d’aborder cette position passive) ou dresser des chevaux pour aller jusqu’à Saint-Paul.
"Come on" dit-on à la personnalité enfouie dans sa complexité mentale, réponds-y, qu’a tu à dire ?. Elle a toute sa complexité mentale à disposition et doit rechercher sens à cette névrose.

Conclusion de l’article :
L’article se conclue de lui-même par son introduction.
En effet, une fois pris dans la série, ce dernier rêve en devient un rêve d’exagération : biologie, chimie, anatomie, ordinateur (un symbole déjà fort en soi), anglais (lui plus symbole du soi) et pour finir les mathématiques !
Comment mieux remplacer papa ? Ou maman peut-être, puisque c’est elle qui est sensé donner le lien à l’intérieur. Au final, c’est le lien à l’intérieur de l’autre, rationaliser l’intuitif. C’est ce que je comprends pour ma part, si on ne sait pas où mène le père allons chercher ailleurs, dans l’éducation nationale !
Mais jusqu’où ?
Le rêve en soi est une connexion à la réalité à laquelle on recherche du sens, après vos interprétation qui disent pourtant d’éviter de se perdre. Alors j’ai fait au plus concis et au plus concret ici, ne donnant pour les interprétations que leurs sens +- exact pris dans le contexte.
Mais pour le futur, l’avion devra décoller. Il s’agit de se donner des ailes, de ne plus être enchaîné à ce trop de rationalité qui cloue au sol le docteur ; d’être plus normal en fait. Ce sera compliqué, et je compte sur vous, mais je fais mes efforts : remarquez comme de cet article le sens ne peut-être : Je ne veux qu’elle !


Le premier rêve confirme effectivement le sens du précédent, où le père devenait guide.

Je ne sais pas comment comprendre le second rêve, mais le troisième donne cette image formidable :
 de la femme séparée par des barbelés,
 de la petite fille rattachée à vous par un cordon.

Cette thématique du lien conduit à l’épreuve du miroir, où comme dans la théorie de F. Dolto vous ne reconnaissez pas votre visage, vous constatez l’écart entre l’image que vous aviez de votre visage et celle perçue par les autres.

Cette castration (puisque pour Dolto l’épreuve du miroir est l’une des 5 castrations) fait suite à cette image du lien défectueux : avec la fille et non avec la mère.

Vous n’avez pas la mine attendue, elle n’a pas de lamine sur un os, d’où cette peau noire, morte, cette absence de chair. Peut-on faire des liens entre ces rêves, y trouver une histoire transversale ? Le thème de la mère, derrière celui du père, semble en tout cas trouver sa place.

L’article fait suite à "Surpassé entre doré excréments et barrière".
Lourdeur du désir d’indépendance ou bien lourdeur du vide total de l’abandonnisme ? Faîtes un choix : le V.
Suite à cela l’atteinte du Soi devient présenté comme une bataille entre deux concurrents, on apprend petit à petit grâce à des pensées qui ne s’arrêtent jamais les Moi qui sont possibles d’aborder et enfin on recherche un sens à la névrose de l’autre.

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