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Pascal Elbé


20/03/2016

Je suis dans un immense pays étranger et dans la capitale de ce pays, Bagdad ? ou Israël. Il fait légèrement nuit : plutôt le soir ? Je marche et découvre cette immense ville où il y a plein de monde, des maisons, des habitations,… Je vois aussi un immense bateau. Des gens sautent du bateau et plongent dans l’eau. Ils vont mourir ?

Je sais que nous allons tous être contaminés par qqc qui va tomber du ciel (genre poudre blanche ?). C’est chimique. Et je vois que cela commence.

Je me retrouve à marcher dans l’avenue principale, et je mets sur ma tête la capuche de mon jogging blanc me protégeant de ces petites choses blanches très légères qui tombent du ciel.

Je cherche une maison. Je vois qu’il y a une porte entr’ouverte que je pousse comme si elle était entr’ouverte exprès. Je rentre et il y a une femme qui est suspendue en l’air et attendait qq’un pour la détacher car elle a fini ces exercices de gym/osthéo ? Elle travaille son corps en faisant des exercices de gymnastique.

Son mari arrive ensuite. Je leur dis qu’il faut protéger toutes les aérations que je commence à boucher avec du scotch. Là je vois un jardin et je sais que nous sommes en Israël et que ce sont des juifs.

Ensuite ces choses blanches (genre flocon chimique) arrivent dans les pièces. Je demande au couple s’il n’y a pas un endroit plus intérieur pour se protéger.

Le couple m’emmène derrière et ensuite arrive un voisin avec son fils dans une poussette. C’est un acteur que je trouve pas mal du tout. Pascal Elbé ! Je me demande s’il vient de l’extérieur et est donc contaminé ou s’il vient de l’intérieur et est un voisin ? Je vois sa peau qui est foncée. Il m’intéresse !!!


Vous m’écrivez : "c’est tjs intéressant de lire ce que vous voyez et comment vous interprétez sans avoir aucune connaissance de la vie et de l’histoire du rêveur".

Mais il faut au contraire souligner à quel point je suis mal à l’aise avec ça ! Ce site ne permet pas une autre pratique. Sans le contexte du rêve, il ne reste donc qu’une lecture symbolique, très générale, qui passe totalement à côté des interprétations et associations de l’auteur du rêve.

Chaque fois que je peux entrer en contact avec une personne qui a publié un rêve, c’est pour constater qu’un élément me manquait pour découvrir le sens de sa production inconsciente.

Mal à l’aise parce que cette position m’éloigne de plus en plus avec celle du thérapeute en rêve éveillé, qui s’appuie sur une anamnèse et des scénarios construits devant lui (sans réécriture, puisque c’est lui qui prend note).

Concernant ce rêve par exemple il me manque évidemment les associations permettant d’identifier ce couple d’opposés : Bagdad / Israël prolongé dans le rêve par l’avancée : "nous sommes en Israël et (...) ce sont des juifs". L’état de menace deviendrait alors certainement plus compréhensible.

Maintenant, reste toujours le couple d’opposés masculin / féminin :
 la femme qui s’occupe de son corps, de son inconscient, et qui ne touche plus les pieds par terre (par manque du masculin justement qui lui imposerait de revenir aux réalités),
 votre comportement très masculin, très actif, pensant à boucher les aérations (et là encore toute la symbolique de ce petit geste, qui protège autant qu’il asphyxie),
 votre accès à un masculin plus idéalisé, à travers l’acteur connu (symbole récurrent dans vos rêves), Pascal Elbé, qui, comme le souligne wikipédia : est "issu d’une famille juive originaire d’Algérie" !

"Je me demande s’il vient de l’extérieur et est donc contaminé ou s’il vient de l’intérieur et est un voisin ?" Autrement dit, si c’est un masculin introjecté, pris à l’extérieur et assimilé, ingurgité, devenant vôtre, ou un masculin de l’intérieur qui progresse en vous, un voisin (de votre féminité par exemple).

Il vous intéresse : cette attirance pour l’animus, cette pulsion qui pousse vers un objet interne (Freud ne serait pas content de ce que je fais de ses pulsions peut-être, mais comment autrement associer ce concept aux concepts jungiens ?), est un mouvement caractéristique, qui conduit à la réconciliation des contraires, à la conjonction.

EN CONCLUSION :

Toujours sur le thème de la réconciliation entre féminin et masculin, féminité et animus, un rêve qui laisse la part belle à Pascal Elbé.




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