Sable

On se souvient de la blague de Coluche : "On donnerait le sahara à un énarque, au bout de six mois il aurait besoin d’acheter du sable !".

La symbolique du sable donne tout son sens à cette plaisanterie.

L’éternité

Les immensités de sable laissent une image d’infini.

Mais surtout, comment donner un age au sable ? Quand on est dans le désert, on est là où d’autres étaient avant, et où d’autres passeront peut-être après. C’est cette absence de rapport au temps qui donne au sable un goût d’éternité.

Le sable que l’on ne peut retenir

Le sable glisse entre les doigts. Comme l’eau, il est presque impossible de le retenir.

Le sable est en effet très proche de l’eau, mais en même temps il est son opposé. Si l’eau est féminine, le sable est masculin. L’union entre les deux est donc une image de la réconciliation des opposés.

Le sable est donc, à l’opposé des valeurs matérielles, une image des valeurs profondes, qui ne s’accumulent pas mais vers lesquelles on tend simplement.

Une pyramide de sable

Lorsque l’on empile des grains de sable, on obtient une pyramide, comme celles des pharaons au milieu du désert.

Ces constructions étaient le lieu de la transformation, du passage. Le pharaon passait du royaume des vivants au royaume des morts, un monde représenté exactement comme celui que nous connaissons, mais à l’envers.

Le sable, du fait de sa texture, appelle la transformation. Tout château de sable tire sa beauté de l’éphémère, et est appelé à se dissoudre rapidement, à redevenir sable, toujours changeant. Le sable est mouvant !

Si les pyramides des égyptiens, sont fascinantes, c’est qu’elles durent dans le temps, alors que, justement, dans cette immensité de sable, le temps n’existe plus, rien ne dure, tout se transforme.

Un rêve de sable est un rêve dans lequel le sujet s’apprête à ces transformations.