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Le village Kinder ; Réalisation Intérieure vs. Façade Sociale


Bonjour, voici la suite de mes rêves avec leurs auto-interprétations.

Premier rêve :

J’arrive en ville en voiture. Je m’arrête devant un restaurant et prend place à table, il fait jour nous sommes sur la terrasse. Je remarque que Romain est là (vu la dernière fois dans l’article Coups de plaisir, Feu, mer, mélancolie au 3ème rêve, il y était question de voyage dans le temps au sous sol d’une boîte de nuit bien éclairée. Lui était partis cherché un clafoutis à la cerise en haut d’une colline lors d’un festival.)
Ensemble on parle de vacances, il était déjà là l’année dernière il paraît, on parle aussi de qui est-ce-qui est là cette année.
Je me souviens également être allé en ville de nuit pour rejoindre le centre d’une place, il y avait là un parc de jeux pour enfants.

Auto-interprétation :

Il est question de vacances, de mes vacances. Vacances que j’ai déjà eue il y a peu comme le montre le rêve "l’année dernière". Alors je me dirige vers le parc dans la nuit de l’inconscience, il est central. Je continue de me diriger vers l’attrayant les jeux pour enfants. Un peu égoïste tout ça quand mon rêve précédent souligne le déséquilibre. On retrouvera l’image du rongeur comme peau perdue plus loin.

Deuxième rêve :

Je suis en forêt. En haut d’une tour il y a une fille, elle semble être ma sœur quand elle était ado et que nous étions plus jeune. Elle me montre derrière elle une contrée enneigée dans laquelle se dessine un village miniature fait de neige aussi. Me le montrant elle arbore un grand sourire et me dit "Kinder".
(Ce village semble être celui du premier rêve de l’article Deux planètes un Soi et un château que l’enfant divin regardait en face de chez ma grand mère, il arborait alors un regard mature.)

Ensuite je suis à la plage au bord de la mer. Une canne-à-pêche laisse tendre depuis derrière mon dos un flotteur un tout petit peu plus loin dans l’eau entre des rochers. Le flotteur est gris, peut-être en métal et la canne-à-pêche semble chercher dans un fond d’eau d’à peine quelques centimètres. Alors elle jette son flotteur un peu plus loin, deuxième coup. Cette fois je crois qu’elle ramène quelque chose, une barque toute petite.

Retour en forêt, je suis à pied. Sur ma droite il y a en surplomb un château, une forteresse, je crois y avoir vu un chevalier en armure bleu (peut-être portait il aussi une couronne) me disant qu’ici c’était l’Ecosse.

Je passe l’endroit. La dernière scène que j’ai pu voir me montrait une calèche et son conducteur qui venaient de passer la forêt et arrivaient à une clairière ensoleillée. Le conducteur veut y marquer la pause avec ses passagers. Il leur dit qu’ici ils fumeront un pétard. Les passagers sont descendus de la calèche.

Auto-interprétation :

Le rêve fait vraiment penser à ceux que l’on peut lire dans le liber novus, dans les récits de Jung dans son intérieur. C’est plaisant de savoir que tout s’organise petit à petit mais le rêve montre toujours du gelé, il y a toujours ce quelque chose à réchauffer à la flamme de l’amour et je ne sait pas quoi.

C’est ma sœur ado, mon anima qui me le montre en disant "Kinder". Or Kinder en Allemand c’est aussi "enfant". Quand c’est plus on est Femme qu’on est Homme là je reste enfant en ce monde.
C’est aussi ce lieu que regardait l’enfant divin d’un air mature. 2 parties encore enfantines de moi semblent pointer ce lieu, une masculine et une féminine.

Puis j’arrive proche de la mer là où dans le dernier article je devais m’en rapprocher pour me rapprocher de l’anima (mais ne sachant que lire à travers, je continue ne sachant où me diriger pour aller vers la mer). D’où c’est de mon dos que part la canne-à-pêche, elle ne vise pas bien au départ puis ramène une barque. C’est un bon symbole quoique très petit, il ne permet pas d’aller bien loin dans la recherche de ses sentiments, en fait il n’y en a peut-être pas besoin. La barque c’est aussi le moyen utilisé pour traverser le Styx, à savoir ses enfers intérieurs, ils sont nouveaux dans mon cas, voir plus loin pourquoi.

La scène suivante n’a peut-être jamais existée, c’est pourquoi je ne préfère pas dire grand chose là dessus sauf que je rêve de Roi et de puissance enfantine en ce moment. C’est l’adolescence et la formation de la psyché, il y a cette tour qui me montre une énorme défense bâtie.

La calèche enfin montre l’approche utilisée dans la découverte de Soi et du monde. Elle est conduite par des chevaux, des pulsions et un conducteur est là pour nous diriger, pour rendre plus humain. C’est assez léger tout ça, ce n’est pas le confort. Il semble être arrivé dans une clairière où la lumière peut faire jour et rendre plus conscient. Sa découverte marque un point, une nouvelle étape où d’ailleurs on y fait une pause mais pour se droguer.

Alors découverte d’un nouvel état de conscience où bien je suis complètement enfumé dans tout cela ? Un peu des deux sûrement, pour remarquer ce qui est des pulsions à ce moment.

Troisième rêve :

C’est le rêve le plus frustrant que j’ai jamais fait, pour ce qu’il représente.
Au début de mon rêve je me souviens avoir monté un long escalier en colimaçon tournant sur la gauche et s’élevant dans le ciel à l’extérieur. Au bout d’un moment je vois une salle sur ma droite, je crois que mon meilleur amis y est et que ça y parle de sang.

Ensuite j’étais chez moi, dans ma maison, il y avait du bruit dehors (il venait peut-être de la réalité, car on refait la route devant chez moi en ce moment et le rêve en reprend les éléments). Alors je m’avance sur la route face à chez moi, le bitume y est bizarre, il y a des creux des bosses, la route est vraiment bossue. Et dans cette route il y a des briques de trottoir sur lesquelles je pause mon pied et qui se désolidarise quand je le fais.

Je vois face à chez ma voisine chimiste (qui était architecte de sa maison auparavant symboliquement) une table au bord de la route, il y est et a invité ses convives à manger ici sur le bord de la route.

Je retourne dans mon garage. Sur le congélateur je vois une grosse pièce(/jeton ressemblant vraiment à de la monnaie) avec marqué dessus 9 Tron. Quelqu’un arrive dans le garage, il passe la porte, dit être un ami de mon père. Il me tend un arc, c’est mon arc, il n’a pas de corde. Il me le décrit, me dit qu’il faut y mettre une corde il appelle cela "le huer" pour le tendre. La corde il faut la mettre aux deux bouts bien sûr mais à le voir plier son arc je remarque une grosse déchirure dans le bois en son milieu.

Ensuite je pars dans ce qui est dorénavant l’Usine (et non plus qu’une petite PME) de mon père. J’entre, des clients sont là et ils ont fait une demande. Un ouvrier en bleu de travail est là aussi alors tout les trois on aide les clients à avoir ce qu’ils veulent, on s’avance dans l’usine. Dehors sur ma droite je vois un terrain bitumé où se trouvent de très grandes machines, des pots de peintures au sol qui servent à l’impression (c’est le but de l’entreprise, imprimer).
Les clients ont obtenus ce qu’ils veulent, à moi il me reste un crayon gris que je ne sais pas où mettre et que je glisse à mon oreille, on revient là où était dans l’entrée de l’usine et on me dit de le reposer, il appartient à l’ouvrier.
Alors, partant de cette usine on arrive sur un grand terrain de pelouse verte avec deux commerciaux en chemise blanche, ils sont bien habillés. A moi, on me lance une peau de hamster putréfié en pleine face, elle touche ma bouche et je trouve ça franchement répugnant, je me demande si on essaie pas de me la faire recracher.
Je dois la mettre quelque part et au final je ne sais pas où.
On s’avance sur un petit sentier qui longe une forêt sur la droite, les deux commerciaux entrent dans la forêt et se tiennent debout sur les branches, c’est bizarre au vu de leur habillement et de leurs chemises blanches.

Auto-interprétation :

Ici une vrai confrontation entre la réalisation intérieure de soi et la façade sociale portée (au passé car la peau est putréfiée) au sein du couple, ce que voit et ce à quoi s’arrête l’autre. Alors c’est frustrant quand on essaie au maximum de se changer face à une personne qui est sensée mieux comprendre ce genre de choses que tout le monde.

Le rêve commence par une élévation spirituelle, la montée de l’escalier en colimaçon. J’y est oubliée des choses de se passage. Mais pour moi ça se rapporte à tout les précédents articles, notamment paul diel. L’escalier tourne sur la gauche et au final est sensé me faire voir mon ombre.

Face à chez moi la route est bossue, il y a des briques qui se désolidarise sous mes pieds. Le terrain sur lequel je marche est donc instable ++. Je ne sais pas sur quel pied avancer à cause de ma bisexualité en fait. Il y a des obstacles à écarter sur mon chemin. Il y a donc cette voisine chimiste, architecte intérieure qui invite ses convives à table face à la route, ce qui est assez troublant. Ensemble ils doivent parler pensée et sentiment j’imagine. Tout ça me montre aussi qu’elle est fonctionnelle et intégrée.
Puis suite aux derniers événements je remarque avoir gagné de l’argent, une grande pièce de monnaie avec marqué 9 Tron, on se rappellera du film Tron futuriste et ses concours de moto, de liberté (notamment sexuelle) et de rapidité, de forte énergie ; du neuf l’achèvement d’un cycle et retour à l’unité (une certaine intégration de son ombre), un chiffre assez spirituel mais aussi matériel en fait.

Puis un ami de mon père m’offre mon arc, il est déchiré quand on le tend. On est bien loin de l’arc de Cupidon ici et c’est sa matière première qui en est le problème. Je dois y tendre une corde aux deux bouts, le "huer", huer haut et fort cette bisexualité que je cache même ici. Mais est-ce-que ça aidera beaucoup quand j’aimerais plutôt que tout ça appartienne au passé vu les blessures qui en découlent déjà ?

Puis dans cette entreprise, voulant donner au client ce qu’il veut il y a ce crayon gris, qui sert à écrire et réécrire par dessus le passé que je ne sait où mettre. Au final on me lance une peau de hamster putréfiée au niveau de la queue. Mais cette peau c’est la mienne qui vient de finir la traversée du Styx (cerbère, la barque du rêve précédent), c’est le cadavre que je laisse derrière moi, et c’est limite si on essaie pas de me la faire recracher, alors il est là l’enfer. Achever un cycle, aboutir à autre chose pour au final clamer appartenir au passé.
Mais si on essaie de me le faire recracher (c’est ce que j’interprète du fait qu’on me le lance à la bouche, pas ce dont j’ai rêvé) c’est aussi parce-que le rongeur est défavorable, en tant qu’il est/était moi, je dévorais le blé, l’énergie de l’autre.

Au final il apparaît ces commerciaux bien habillés qui vont se mettre debout sur les branches, comme une promesse de maîtriser ses pulsions après qu’on ait essayé de me faire recracher le rongeur, après avoir senti ne pas être aimé à ma juste valeur.


Quant à ce 2ème rêve, vous écrivez : "nouvel état de conscience où bien je suis complètement enfumé" ? Je trouve très juste la question. En effet, ce village Kinder objet de la quête, c’est assez drôle tout de même, non ? Alors vous lui trouvez une interprétation très sérieuse (d’autant plus à mes yeux que j’ignore tout de l’allemand), mais avant tout c’est un peu ridicule, ces kinders pièce maîtresse de certains de vos rêves...

Et de la même façon, la canne à pêche n’attrapera rien dans les profondeurs de la mer, tout est en surface.

Et cette calèche, ce nouveau voyage, qui s’arrête aussi tôt que possible pour une pause pétard. Ca ne va pas chercher loin.

Et pourtant il y a cette petite barque, et cette âme sœur, ces éléments fragiles qui représentent peut-être des promesses, mais encore plus simplement peut-être tout ce que l’on peut atteindre dans les rêves : des petits signes, des petits riens, qui constituent le tout. Pourquoi faudrait-il voir grand ? Le Soi est un noyau après tout, minuscule certainement, et (j’ajoute avec la certitude de ne pas me tromper ainsi :) grand à la fois.

EN CONCLUSION :

L’article fait suite à "Garage enfumé, Guêpe et entrepôt vert". Des auto-interprétations brouillonnent, on y remarquera l’achèvement d’un cycle par la traversée du Styx, qui se fait finalement en mettant à jour de lourds problèmes.




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