Effraction pendant mon sommeil

Depuis 3 mois, je fais un rêve réccurent.

Il fait nuit. Je suis en train de dormir paisiblement. Je commence à avoir une sensation étrange, je ressens une présence...

Au bout de quelques minutes, je me réveille et j’entends du bruit que je n’arrive pas à identifier. Je réveille ma mère ou ma femme (c’est aléatoire), je lui fais comprendre de ne pas faire de bruit.

Je prends un couteau dans la commode et nous descendons les escaliers et nous voyons la lumière de la salle de bain ouverte. L’eau chaude coule dans la baignoire et l’évier. Je ferme les robinets et je demande à la personne qui m’accompagne d’attendre.

Je me dirige dans la cuisine et je vois les fenêtres ouvertes, les volets fermés et plusieurs tiroirs ouverts. Je comprends donc qu’il y avait un voleur ou une personne mal intentionnée. Ensuite ma mère ou ma femme m’appelle. Je me dirige vers la salle de bain et elle me montre le miroir. Je vois une phrase écrite avec un rouge à lèvre : "le pire c’est que tu ne peux pas bouger".

Qu’en est la signification ?

Je tiens à préciser que ça ne se passe jamais dans mon domicile. Dans le rêve, je suis dans une maison que je n’ai jamais vu mais j’y habite. De plus, de temps en temps, l’eau déborde de la baignoire et de l’évier.

C’est un véritable film d’horreur !

Il y a tout : la nuit, le couteau, la lumière allumée, une personne qui s’est introduit dans votre intimité (la salle de bain), des tiroirs ouverts (avec d’autres couteaux peut-être dans ceux qui ont été ouverts dans la cuisine), le mot écrit au rouge à lèvres...

Si cette phrase ne vous dit rien de particulier (impossible de bouger dans la vie face à telle ou telle menace), il me semble que ce cauchemar pourrait provenir d’un état de conscience suffisant pour vous permettre de réaliser que, durant le temps du rêve, vous êtes justement totalement immobilisé, votre corps absolument incapable de mouvement durant le sommeil paradoxal.

On serait donc là au bord du rêve lucide.

Or il est effectivement effrayant de penser que son corps est ainsi sans défense, durant des heures entières, alors que l’on dort. L’angoisse de mort trouve dans cette réalité, cette petite mort, un support d’expression.