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Les bombes explosives


Hier soir, toutes les scènes ont été truffés de bombes, ça a pété de partout... Je ne me souviens plus de tout tellement il y a eu de passages explosifs.

Il y a eu le moment ou j’étais à l’université, dans l’établissement et les murs se mettaient à trembler, de la poussière en tombait. L’établissement était bombardé. On était tous recroquevillés, à chercher un moyen de se protéger dans les couloirs contre ces assauts continus.
Il nous fallait fuir avec ma sœur, mes amis. On est sortis et nous sommes dirigés vers les bus. Le temps était morne, un homme nous a arrêté en plein chemin et nous a pris en photo pour ensuite les exposer en fin d’année.

Même situation dans un centre commercial, des bombes retentissaient sans arrêt à chaque étage du magasin. Ça faisait peur, nous étions attaqués par des terroristes. J’ai fini par trouver ma sœur et mon amie se cachant des bombes. On est sortis du magasin. Il y avait plein de terroristes en tenue de militaires qu’ils nous a fallu contourner sans être vu. On a emprunté un chemin calme et reculé, assez verdoyant.

Dans ce centre commercial, il y avait mon père. Quelle vision horrible mais dans le rêve, il était comme un petit ami. Mais je le savais impliqué dans ces histoires de bombes, de terrorisme. Je lui ai dit que c’était de sa faute et qu’il devait partir. Je ne voulais plus le voir, il m’énervait, me dégoutait. J’avais qu’une envie : le voir s’en aller.
Il était triste, ne voulait pas partir mais s’y est résolu. Il faisait de tout petit pas attendant peut être que je le retienne mais non.

Je me retrouve après à regarder les bijoux etc puis les pierres précieuses que j’apprécie. Une femme plutôt âgées avec son amie m’en a montré une assez jolie me demandant "Tu sais c’est quoi cette pierre ?" Je ne savais plus son nom, j’ai dit "Acca....cia quelque chose comme ça" qui n’est pas du tout le nom d’une pierre précieuse évidemment.

Dernière scène, j’étais dans un fast food avec d’autres personnes. J’ai fini par descendre un escalier. Un garçon que je connais de vue dans la vie n’arrêtait pas de me regarder. Une attirance.

En sortant du fast food, il y avait encore des explosions, des attentats terroristes. C’était très dangereux. J’ai de suite voulu faire marche arrière mais ils avaient barricadé le fast food. Il y avait une grille fermée qui m’empêchait de rentrer.
Je me suis donc dépêchée afin de rentrer chez moi avec ma sœur.
C’était bizarre mais il y avaient des gens étranges qui faisaient assez peur. Deux sortes de rasta bourrés.
Et devant moi, une assemblée bien en rang avec des costumes violets, oranges. Ils portaient une longue robe et de longs chapeaux pointus.
C’était une sorte de secte terrifiante constituées que de femmes je crois.

Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas les contourner et suis passée à côté d’elles. J’étais horrifiée mais elles continuaient leur chemin sans me prêter attention jusqu’à... La dernière femme située en fin de fil.
Elle m’a attrapée, elle était méchante, horrible une véritable sorcière qui voulait me faire du mal.

J’étais allongée nu comme un vers, le crâne rasé toute blanche et fragile comme un bébé... Il y avait un double collé à moi (peut être ma sœur) et elle m’a dit une phrase, je ne me souviens plus trop mais elle a dit quelque chose comme... "Il fallait CESSER..."

J’ai finalement vu la scène de l’extérieur, moi dans cet état lamentable avec un énorme tuyau implanté dans mon estomac. J’ai compris qu’elle aspirait tout mon sang. Je pouvais le voir à travers cet énorme tuyau transparent. Elle allait sûrement pour but de me tuer.


Ça explose (le ça = l’inconscient chez Freud), et ça part dans tous les sens. Du début à la fin. Enfin non, car à la fin, il faut que cela cesse.

"Il fallait CESSER..." : cesser en majuscule dans votre rêve. On n’est pas très loin des deux précédents, où il fallait "casser" :
 "Tu te casses" vous interpelais un personnage dans le plus ancien des deux,
 "C’est toi qui l’a cassée" vous affirmait un autre, en parlant d’une pierre précieuse (que l’on retrouve d’ailleurs dans ce rêve).

Pour l’instant, il y a le paragraphe avec le père œdipien, qui arrive ici comme un trop beau cadeau pour l’interprète du rêve, "comme un petit ami", tellement gros que la scène paraît louche.

Il y a la pierre, et ce rébus "Acca....cia" qui pourrait m’occuper longtemps... (un arbre qui se brise facilement, comme la pierre du précédent rêve ?).

Mais ce qui me semble unir ce rêve, c’est un cheminement : les murs tremblent, il faut sortir avec votre sœur, recroquevillés contre les "assauts continus", impossible de faire marche arrière, devant vous des gens en costumes divers, une femme vous attrape méchamment, vous êtes "nue comme un vers", allongée comme un bébé, votre sœur jumelle avec vous ("double collé à moi"), et on vous plante un tuyau jusque dans l’estomac.

Des éléments de votre rêve pourraient encore complétés cette liste. D’une façon générale, on dirait le revécu de votre naissance.

Dans cette hypothèse, avez-vous connaissance de ce tuyau qui aurait fait partie de soins reçus après votre naissance ? C’est un élément important, car le tuyau peut-être réel ou bien le tuyau symbolique.

Avez-vous des éléments à apporter sur les conditions de votre naissance, montrées ici comme traumatiques. C’est comme ci les éléments habituels de vos rêves (université, père oedipien, garçon attirant...) explosaient devant la reviviscence de ce trauma de la naissance.

EN CONCLUSION :

Les bombes explosives se succèdent dans le rêve, qui se termine par l’affirmation qu’il faut que ça cesse. Qu’est-ce qui doit cesser ? C’est la réponse à cette question qui apportera une interprétation.




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