Explications de rêves sexuels, qui ne laissent pas forcément apparaître d’ailleurs un contenu sexuel mais dont le contenu latent est interprété d’une façon sexuelle dans une logique freudienne.

Dans une logique plus jungienne, on peut considérer les deux courants opposés :
– un courant tendre, celui qui anime les premiers temps de la vie, dans la recherche d’une homéostasie, dans bien-être général dans le corps pris dans son entier,
– un courant sexuel, vers lequel le courant tendre peut conduire lorsque la frustration empêche une satisfaction permanente (ce qui est souhaitable), la tension étant alors expulsée du corps via l’excitation des zones érogènes.

Cette recherche du sexuel peut alors être comprise de deux façons :
– ou bien comme une compensation du courant tendre non satisfaisant, d’un environnement qui ne permet plus suffisamment de ressentir un état de bien-être, une évidence à être,
– ou bien comme un moyen de réactiver le courant tendre, de retrouver via un rêve sexuel le désir profond de tendresse, et si l’on considère que dans le rêve on se découvre intérieurement, alors le désir de retrouver sa partie masculine (son animus) quand on est une femme, ou sa partie féminine (son anima) pour un homme.

PS : ces notions d’animus et d’anima sont traitées dans le dossier "base psychologie".