Trouver sa place
Bonjour,
Le rêve revient sur beaucoup de choses chez moi et même s’il n’est pas très symbolique il permet une vue d’ensemble de ma problématique personnelle qui m’a fait me mettre à interpréter mes rêves. Alors je le note, et j’essaie de décrypter ce qu’il dit et ce qu’il incite à mener comme changements.
Le rêve :
Il commence dans ma chambre, où, dans un placard je cherche un jeux vidéo auquel jouer et je choisis une démo (pas le jeux en entier donc) de Crash Bandicoot. J’ai peur que les manettes de la console ne soient pas vraiment adaptées aux consoles de notre époque.
Le rêve continue dans le grenier de chez mon papy où habitait enfant mon parrain [frère de la mère], ici c’est sa chambre. Normalement il ne devrait y avoir qu’un seul matelas au sol mais j’en remarque aux murs aussi.
Puis je suis dans un énorme bâtiment, j’ai peur de me perdre dans ces couloirs qui tournent partout. Il y a des salles, on y fait des cours et je n’ai pas vraiment envie d’aller à l’un d’entre eux. Alors je me trimbale, simplement. J’ai vraiment l’impression d’être seul dans cette immensité.
Ensuite je suis en pleine ville, dans une petite rue montante entouré de maisons. Des voitures sont garées là et ne laissent pas beaucoup de place pour monter la rue. Il fait jour, je suis là à attendre qu’on vienne me chercher avec ma guitare dans sa housse.
La fin du rêve se déroule dans ma maison. J’ai tout un ensemble de feuilles avec moi : c’est un test de personnalité que j’ai passé et elles sont pleines de tableaux noirs, de statistiques. C’est un médecin qui a écrit ce qu’il a déduit du test.
Alors, je vais les lire dans les toilettes et en fermant la porte je peux voir ma copine plus loin à table. Alors sur une feuille est écrit que je ne tombe réellement malade que 3 fois sur 24.
Et que dit le rêve :
Que petit, je pouvais voir le monde comme je le voulais, ce sont ces jeux vidéos qui risque de ne pas être adaptés à la nouvelle génération de consoles. Le Je ne serait pas adapté aux monde qui le fait tourner, à la manette qui le commande et donc aux projections.
Que ces derniers mois je me suis mis à bosser ma psycho en réponse à un mal-être d’ado qui n’arrive pas à trouver sa place parmi les autres qui en sont à étudier pour leurs vie future. Alors je suis cet ado qui en va jusqu’à fuir les cours et les liens sociaux et finalement décide de rentrer chez soi quand il ne va pas bien. Qui cherche toujours le réconfort de sa môman.
Tout ça nous conduit au parrain et à la forte identification que j’ai face à lui pour me construire. Il semble vivre en chambre de contention dans ce grenier. Et le rêve se conclue par le test de psycho qui me décrit d’une façon claire par ses statistiques. Il y a la copine aperçue en fermant la porte, la légère peur du féminin, de se libérer face au féminin.
Je ne tombe malade que 3 fois sur 24. On revient sur le même questionnement que celui auquel ouvrait l’ombre.
Conclusion :
– >"Franchement, c’est clairement abusé"
– >"Je ne tombe spirituellement malade que lorsque je me vois dans l’autre comme ayant atteint la stabilité matérielle."
– > Je vis spirituellement coupé de l’autre avec ce grenier-chambre-de-contention.
Il y a de fortes chances que la contraposée de ce diagnostic posé soit son traitement. Et pour vivre en adéquation avec l’autre il faut donc, et c’est simple, être heureux lorsque j’ai atteint la stabilité matérielle au niveau des pulsions : quand l’autre nous voit comme grand, il faut être heureux. En effet, savoir qu’on est heureux lorsqu’on peut défouler ses pulsions sans demie mesure évite d’aller dans une recherche de la mère et de faire porter ce rôle à la copine, ce qui fait parfaitement lien au mandala, encore une fois.
Et alors, du 3ème vint l’un comme quatrième.
Savoir si les anciennes manettes restent adaptées : c’est une très belle image je trouve, qui disent à la fois le regret du passé et l’incertitude face au présent.
Ces couloirs que vous décrivez, avec ces cours qui ne vous attirent pas, commencent moi à m’intriguer, car ils étaient présents dans le précédent rêve, et avant encore je crois. Cette déambulation dans des couloirs blancs. On croirait un hôpital aussi (le sens du mot "professeur" pourrait prêter à confusion. Qu’est-ce que cette chambre matelassée ?
La peur de la maladie, de la folie, est évidemment présente chez chacun (le retour au noyau primaire initial, dont on s’est détaché avec tellement d’angoisses !) mais chez certains elle est davantage consciente. Est-ce aussi ce qu’exprime ce rêve ?
Le retour à la mère, indissociable de cet état premier fusionnel.
Trouver sa place, c’est parvenir à se détacher de cette bulle originelle.
L’article fait suite à "Mange-mort : une réalisation de soi facilitée"
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