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Aiglon dans un gratte-ciel en construction


Bonjour,

Voici un rêve survenu peu après ce long rêve "Enfants voleurs, moissonneuse et statuette dans un pot". Celui-ci est nettement plus court. Je l’ai oublié ensuite puis il m’est à nouveau revenu à l’esprit sans qu’il ne manque de détail.

Il commence dans une ville de ST-Brieuc n’ayant rien à voir avec la vraie ST-Brieuc où j’habite. Il n’y a que des gratte-ciels en construction de partout avec nombre de grandes grues sur les toits, dans une ambiance d’essor économique.
Je me trouve dans un de ces bâtiments pas encore terminés, on n’y trouve que le béton des sols et des murs, quelques poutres métalliques. Peu de machines et aucun outillage visible. Des ouvriers sont là mais ils ne sont pas visibles non plus.

On me demande de prendre en charge un animal qui est arrivé là. J’imagine que c’est un chat. Sans doute un chaton blanc. Je me dis que je ne vais pas le rater, que je vais le malmener et bien le bousculer. Sans l’avoir encore vu je devine qu’il prend peur et qu’il sait ou devine de quoi je suis capable si je suis déterminé.
Puis je me ravise, réalisant qu’il n’y a absolument pas lieu de brutaliser un animal qui n’a rien fait. Non, il ne sera pas malmené, je vais en prendre soin normalement. Il n’y a pas à lui faire subir le moindre mauvais traitement.
J’approche de l’endroit où il est et je constate que le "chaton" est en fait un aiglon. Un gros oisillon plus grand qu’une poule, jeune mais plumé comme un adulte. Il a peur et n’a pas réalisé que je ne serai pas agressif. Il est entièrement blanc sauf le bec et quelques plumes noires ça et là.
Son bec d’oisillon n’est pas gros mais pourrait déjà être une arme, je dois y faire gaffe et arriver à prendre cet aiglon sans mal. Il est posé sur un bout de cloison et j’arrive à le prendre dans mes mains.
Je le porte sur le rebord d’un balcon, un endroit d’où il pourra aussi bien retourner à l’intérieur s’il en a envie, que s’envoler, s’il sait voler.
Je lui mets une main sur le dos pour l’empêcher provisoirement de s’envoler, de peur qu’il choisisse de ne pas revenir ou qu’il n’ait pas assez de force pour revenir.
Je dois le nourrir, mais qu’est-ce que ça mange ces trucs là ? Il existe de l’aliment pour les rapaces dans ce rêve mais il n’y en a pas là, je dispose seulement d’un paquet de "barquettes de Lu". Des gâteaux qui permettent de nourrir un tel animal en attendant de trouver mieux.
Il a toujours peur malgré que mon comportement n’ait été hostile à aucun moment. Je lui donne une première barquette, et effectivement il la mange. Puis une deuxième. Ca marche, ça va laisser un peu de temps pour pouvoir lui trouver de la nourriture plus adaptée.
Je vais pouvoir aussi le laisser libre d’aller faire un tour en l’air s’il le veut. je n’ai pas tellement envie qu’il s’envole car je crains qu’il ne revienne pas mais il faut le laisser faire ce qu’il veut une fois qu’il aura été rassasié.
Puis je lui donne une troisième barquette, il la mange encore. Et je réalise que je ne sais pas du tout combien il faut lui en donner et qu’il serait tout de même bon de ne pas lui en donner trop ou pas assez. Et le rêve s’arrête là.

Les barquettes paraissent être une allusion à un évènement lointain, quand j’étais en maternelle. J’avais découvert par hasard un paquet de ces gâteaux dans une armoire de la salle de classe et pendant la récréation j’y suis allé pour manger de ces barquette et c’était vachement bon. Je l’ai fait deux ou trois fois je crois, jusqu’à ce que finalement la maitresse arrive et me tombe dessus alors que j’avais le paquet en main Elle avait évidemment vite découvert que quelqu’un venait se servir. Et moi j’ai découvert que ces barquettes ne venaient pas là toutes seules et qu’elles ne m’étaient pas destinées...


Ces barquettes, si je comprends bien, sont un peu le fruit défendu !

Elles sont vos madeleines de Proust. Douceurs interdites, car destinées à un autre. Douceurs qu’il faut voler, autrement personne ne vous y fera gouter.

Ce sont ces douceurs que vous donnez à découvrir à ce petit être, tout d’abord félin puis aiglon.

Ce petit être apparaît dans un décor absolument hostile, froid, ou tout est deviné mais jamais vraiment présent : "gratte-ciels en construction, grandes grues, ambiance d’essor économique, bâtiments pas encore terminés, béton des sols et des murs, quelques poutres métalliques, machines, outillage, ouvriers."

Dans cet univers dur, votre premier idée est de malmener cet animal dont vous avez la charge. Et puis finalement non. Pourquoi ? C’est là tout le mystère de l’âme ? Au lieu de cela, vous allez lui trouver "un endroit d’où il pourra aussi bien retourner à l’intérieur s’il en a envie, que s’envoler, s’il sait voler."

Choisir de grandir encore à l’intérieur, ou s’envoler vers l’extérieur. Vous laissez le choix à cette partie de vous de grandir en vous jusqu’à pouvoir se déployer à l’extérieur. Le précédent rêve que vous mentionnez au début de celui-ci parlait peut-être de l’enfant intérieur, d’une partie de vous dans tous les cas. Ce semble exactement la même chose ici. Mais avec pour vous ces barquettes, dont vous disposez, comme d’un amour que vous avez la possibilité de partager, qui vous est destiné cette fois.

EN CONCLUSION :

Rêve magnifique qui part de constructions extérieures, froides, pour aboutir au maternage d’un petit être intérieur, à une construction intérieure.




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