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Alors ça c’est un drôle de rêve. Et long qui...


Alors ça c’est un drôle de rêve. Et long qui plus est.


J’entretiens une relation intime avec un homme. Il est si proche de son frère que celui-ci est avec nous au lit (le frère est mexicain...oui je ne vois pas le rapport non plus).

Ce frère me fait passer par des escaliers de service assez raides pour atteindre la porte des toilettes devant laquelle a été placé un balais, comme pour la bloquer. Mais elle ne l’est pas et j’arrive dans...une chambre...à la place des toilettes. Bref. Il reste avec moi dans la peine-ombre, nus tous les deux par terre. Je ne souhaite pas de proximité physique et le repousse gentillement avant même qu’il ai fait quoi que ce soit.

Une vision de "nous" assis sur les bords du lit. Un frère et une sœur côte à côte, un frère derrière à leur droite, et moi encore derrière. Je me dis que j’accepte la fusion de ces deux personnes, tout en mangeant négligemment des gâteaux...pourquoi pas.

A la terrasse d’un bar en ville, je crois le frère mexicain (qui ne l’est plus mais passons). Le souvenir de nos plans à 3 m’amuse. Je lui propos de se joindre à moi mais il ne prend pas l’invitation.


Un bateau délivre des bols à une assemblée tandis qu’un homme explique que nous sommes sur une table à manger flottante...eh oui. Nous sommes plusieurs attablés au milieu des flots sur un "navire dîner" d’un vieux bois grisé mais robuste. Il y a une deuxième tablée juste derrière nous. "Ah on est pas unique" me dis-je. L’eau entre parfois par les angles sous les accoues des vagues mais ce n’est pas menaçant. Cette tablée semble être faite de porte...

Je finis par m’accrocher à un coin, le corps dans l’eau, et me faire tirer un peu comme on ferai du jet ski. C’est drôle et excitant ! Je garde la tête hors de l’eau. En passant je remarque l’embrasure d’une porte dans un mur de pierre. D’un style gothique mystérieux. Je me demande à quoi ça doit ressembler sous l’eau. Il y a une belle lumière qui s’en échappe.


Un couloir. Un bouc tout noir. Et de la morve blanche et visqueuse pendue à son trou de nez gauche. Le tout dans une demeure de type moyenâgeuse avec pierres jaunes et ogive gothique. Il me regarde fixement avec un air un peu idiot et coi. Un sacré tableau.
Marion Cotillard sort des toilettes à droite (ok mon nom c’est Marion) et derrière moi : la chambre. Il y a même un indice du passage de la dite morve sur les draps de velours noir du lit.

J’entends des gémissement, des onomatopées de plaisir, qui émanent de la salle de bain au fond. Porte blanche, style XVI°, élégante atmosphère. Une jeune femme brosse ses cheveux de jais avec un soin sensuel. Elles sont plusieurs, mais surtout dans la baignoire je retrouve Marion Cotillard. Une femme lui lèche les seins et la masturbe. Elle a l’air d’aimer. Je me glisse dans le bain et me met moi aussi à la toucher. Je suis un peu maladroite. Elle me fait comprendre que ce n’est pas terrible mais pas bien grave non plus. Elle me montrera dit-elle. Je ne suis pas à l’aise avec la recherche du plaisir, et elle, reste sur sa faim. Pourtant quand je veux partir elle dit que c’est dommage car on pourrai tenter encore. Ca me réchauffe le cœur.

Marion Beaugrenet (elle a changé de nom pour rester incognito) et Karine Viard, ce tempérament bien trempé, sont inséparable et s’engueulent facilement. Elles décident de calmer le jeu pour présenter un cadeau : le don d’un don (elles ont même une plaquette de présentation). C’est en effet la cérémonie de leur amie. Une sorte de récompense de ses efforts.
Elles descendent les escalier d’un grand édifice religieux pour entrer dans sa cour où attendent quelques personnes. L’édifice est peut être vieux car sur la gauche des pans de murs semblent être tombés. Quelques colonnes soutiennent le déambulatoire par lequel elles arrivent. Il y a de l’herbe et une sorte d’épouvantail-sorcière au centre de la cour. Ses vêtements sont vieux, brun et violet, ternis avec le temps. La décoration faite maison donne une impression mi-mariage mi-Carcosa surprenante.

Fin


... Ca ne va pas être facile !
Ce qui m’a touché à un moment c’est "Je ne suis pas à l’aise avec la recherche du plaisir", car cela donnait sens à bien des scènes :
 ce ménage à 3 avec les frères mexicains,
 le plaisir de se laisser glisser dans l’eau,
 le désir de donner du plaisir à Marion (d’ailleurs, cette phrase résonne un peu avec la vôtre : "le don d’un don").

Mais que faire de cette dernière scène ?

EN CONCLUSION :


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