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Appel de l’été et tante bougon


La scène s’ouvre au travail : un restaurant où je fais des extras. Il est baigné de lumière ce qui techniquement ne peut pas se produire car il se situe dans un passage donc pas de lumière directe, en plus j’y travaille toujours de nuit.

Un ancien employé annonce fièrement que grâce à sa petite amie plusieurs associations de solidarité viendront faire une présentation la semaine prochaine. Sa petite amie me questionne sur mon expérience avec ces asso (j’ai travaillé dans ce milieu l’an passé). Nous sommes accroupies sous le comptoir. Je lui confie que mon coeur n’y est plus ; autrement dit je n’ai pas envie d’y revenir.

Sauf que l’idée de recroiser des responsables spécialisés dans les droits de l’homme me plait. Et j’ai un petit pincement au coeur en repensant au plaisir que je prenais dans ce domaine précis. Tout à coup rêveuse, mon regard se perd dans les fenêtres illuminées...

Je me retrouve dans un bus. Je suis à Bordeaux ou une ville moyenne comme celle-ci. Le même grand beau temps me réchauffe la peau et le coeur. Je ressens une intense sensation de bien être et de liberté que j’associe à l’été et au plein air. Je voudrais rester avec cette sensation. Du coup je suis en "plein air" dans la rue. Je descends une avenue en me disant que même un emploi de vendeuse de granitas au soleil m’irais bien. Du coup j’ai un verre en plastique pour granitas en main. Passant près d’un bar à l’ancienne j’insert un tube à sirop dedans...ça reste coincé. Quand je le sors je me retrouve avec un verre plein de glace et beaucoup trop de sirop de menthe. Ca me donne pas trop envie et je sais pas quoi faire avec ça.


Je retrouve ma tante à Bordeaux. Grand beau temps. Nous avons rendez-vous sur une grande place devant le Palais de Justice. Derrière lui se trouve le fleuve que je devine. Les grandes avenues sont dégagés ; il y a peu de monde en ville. Les vieux bâtiments de ce centre ville sont très beaux avec leurs enchevêtrements de pierres de taille grises foncés et roses.

Dès que l’on se retrouve elle aborde tout d’un air ennuyé, agacé ou las : bref elle est bougon.
Ses premières paroles sont pour dire qu’elle est contente que je sois là car il y a peu de forces de sécurité en ville. Un événement la semaine dernière y est pour quelque chose. La ville estime qu’il y a moins de besoin, mais elle non.

On remonte l’avenue en direction de son domicile. "Il a fallu que je sois la première à me poser [pour hériter de cette situation]" Elle vient de s’installer et elle a demandé un nouveau poste qu’elle a obtenu. Sauf que ..."Je t’ai passé les gants" (en référence à la super pair de gants beige en cuir de mon arrière grand mère mais ce n’est pas elle qui me les a donné) et maintenant "c’est mon premier job pourri !" avec une équipe de vieux. Elle est très agacée. Je lui demande pourquoi cet emploi. réponse "Que veux-tu c’est l’âge" signifiant qu’à son âge on est vite mis sur la touche ou que les postes intéressants sont réservé aux plus jeunes. Elle a une petite 50aine. Quand je lui demande précision elle marmonne et c’est incompréhensible.

Maintenant il fait nuit. Nous arrivons chez elle : dans un quartier calme et ancien, passé un petit portail de fer noir, à gauche dans la cour se trouve une maisonnette de 3-4 étages en pierre dorée qui me plait beaucoup. Je pourrai presque vivre ici. L’intérieur est haussmannien et me fait pensée à l’immeuble où habitait mon arrière grand mère.

En bas de l’escalier ma tante a mis le pied droit sans faire attention dans un chausson au tissu velour noir avec une fleur rose qui a poussé à de l’interieur. Sa pair gauche est beige avec une plus grosse fleur encore. Elle dégage le chausson en secouant le pied.
Premier étage. Un couple ouvre. Il y a des rideaux de velours derrière la porte à double battant. D’ailleurs un seul des battants est ouvert. Je comprends que ma tante habite chez eux. Ils semblent accueillant mais ont est sur le palier. "On ne va pas partir de si tôt" dit l’homme d’un ton naturel et un poil amusé.

Je précise que cela fait presque deux que je suis au même endroit, c’est rare pour moi. Et je suis au chômage depuis 6 mois ce qui me fait penser à une projection


Vous donnez peu d’indications sur votre vie, le contexte du rêve, mais observez comme déjà ils expliquent de très nombreuses scènes de ces deux rêves, que j’ai réuni pour cette raison.

J’observe ce premier rêve comme des réflexions nocturnes, fortement inconscientes mais liées à la conscience qui d’ailleurs les a fixées, retenues, sur vos choix de vie, votre avenir :
 Vers quelle activité professionnelle se tourner ? Le monde des assos, mais le coeur n’y est plus... Une activité
 Votre besoin de liberté, de soleil, de vacances.
 Votre manque d’envie aussi peut-être : face au retour au monde des asso, avec le sirop que vous avez, comme si ce manque d’envie contaminait vos rêves...
 Et où habiter ? Dans quel lieu ? Vos rêves semblent pouvoir se passer n’importe où, dans n’importe quelle ville.

Le second rêve vous place face à une autre personne, et évidemment entendre vos associations sur cette personne permettrait de mieux le comprendre. Mais ce que je perçois, c’est que les thèmes abordés seront notamment ceux de la justice (Palais de Justice, vous qui savez choisir vos lieux...) et de la sécurité (évoquée, puis que l’on retrouve sous la forme des gants, du chausson, ces accessoires qui insistent sur le vêtement douillet, protecteur). Le travail de cette personne est-il synonyme de sécurité ? Y-a-t-il une justice entre générations, le propos comme quoi les jeunes sont avantagés ne me semble pas très juste, et surtout ne pas forcément répondre à votre vécu. Est-ce vers ce type de vie qu’il faut se tourner ?

EN CONCLUSION :

Suite de deux rêves qui se complètent en traitant de mêmes sujets de la vie quotidienne et des préoccupations de la rêveuse.




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