Chevaux blessés

Je m’en souviens plus vraiment ça sera donc très court...

On devait, avec d’autres personnes, faire une balade à cheval, il y avait donc plein de chevaux en pleine rue, avec des maisons aux alentours et leur propriétaire qui s’occupaient de les préparer pour que chacun puisse en monter un.

Un cheval blanc était blessé, il saignait mais ce dont je me souviens le plus c’est d’un deuxième cheval, noir celui là, qui était aussi blessé.
Il avait une grosse blessure ensanglantée sur le cou.

Le propriétaire mettait des trucs non pour soigner mais pour cacher leur blessure, une scelle pour le blanc...
Et je ne trouve pas le mot mais il a mis une sorte de collerette noire pour cacher sa blessure qui s’accorde à la peau noire du cheval...

En voyant ça, j’étais indignée et ai demandé au proprio de LIBERER ces 2 chevaux pour leur bien. Je pensais qu’ils seraient mieux et guériraient sans l’Homme. Il m’a écouté et les a libéré...

Puis la maison d’en face à commencé à briller de milles feux, comme des étoiles. C’était de la magie et elle s’est transformée en une magnifique maison avec un jardin somptueux et tout le reste du paysage suivit... Jusqu’au propriétaire qui changea d’apparence.
Tout n’était que beauté et bonté !

Le symbole du cheval figure dans notre dictionnaire des rêves.

Ces chevaux révèlent l’énergie instinctive, la puissance animale, ce qu’il y a de primaire en l’homme, cette partie ancienne avec laquelle il faut vivre (et non faire semblant qu’elle n’existe pas).

Ces chevaux blessés dont on dissimule les blessures sont alors une très belle image de forces blessées, diminuées, mais que l’on ignore, et pire : que l’on cache. A qui ? A soi-même, puisque dans le rêve on est seul !

Vos instincts sont domestiqués, mais au point d’être blessés. Trop domestiqués certainement. Non respectés dans leur nature. Vous verrez que ces instincts sont notamment les instincts sexuels.

Aussi, lorsque vous demandez de les libérer, en majuscules, tout change. Et c’est certainement pour accentuer ce contraste que les chevaux sont de couleurs opposées : un blanc et un noir.

Cette opposition entre instinct et maîtrise de ces instincts explose au final pour laisser libre cours à un monde transformé, où même l’homme du rêve se trouve totalement transformé.