Il faut fuir

Un scénario, digne d’un film d’action !

Je suis avec un homme ( qui ressemble à un acteur Syrien), je fais sa connaissance, et je découvre peu à peu qu’il s’agit d’un assassin. J’essaye de me faire discrète et de rien dévoiler sur moi même. Il me questionne sur la profession de mon père, je lui est menti, pour ne pas éveiller sa méfiance à mon égard.

Mes soupçons sont confirmés, il s’attaque à je ne sais quoi (un collège, peut être),un rafale se lance sur les gens à l’intérieur. Je sauve de justesse mon neveu, nous avons juste eu quelques blessures superficielles (j’agit presque comme une super-woman !), mais il faut se sauver pour éviter le pire.

Après, je me trouve presque prise comme otage par cet homme, il m’emmène rendre visite à ma grande mère décédée, qui est hospitalisée. Quand j’arrive à son chevet, je la trouve endormie, avec un sourire. En se réveillant et me voyant avec cet homme, elle comprend tout. On essaye de s’éloigner de lui pour se parler en secret, elle me sort des vieilles paperasse de mon père, sa photo, une carte d’identité ancienne.
Cet homme arrive à ce moment là, et découvre la profession de mon père, et me reproche l’avoir menti. J’essaye de nier, en disant que c’est la première fois qu’il me le demande.

On devrait partir parce qu’il risque de se faire attraper par les agents de sécurité , on quitte les lieux et dans ma tête je dois saisir le moment opportun pour s’en fuir de son emprise. On arrive au niveau de la porte d’entrée des voitures , il ya des gardiens. C’est le moment, je doit courir vers le deuxième service de l’autre côté, il est pas question de descendre les escaliers une à une . Je glisse sur la rampe d’escaliers, je dois courir tout le long du couloir, il faut pas qu’il m’attrape. Il faut que je m’enfuit, vite, vite ...

Bref, vous avez peur de l’homme.

Pourtant ça commence plutôt bien, un acteur syrien, on l’imagine plutôt attirant, faire sa connaissance semble plutôt agréable.

Mais aussitôt se met en place le scénario de l’homme dangereux (en opposition au personnage du père, le seul homme vraiment rassurant dans votre vie). Et comme vous l’écrivez, cela devient un film d’action. Comme si l’action permettait d’éviter l’amour. Toujours faire quelque chose, plutôt que de se laisser aller à ne rien faire, à se laisser aller, dans les bras et le regard du bel acteur. Faire la guerre plutôt que l’amour, votre inconscient tente de travailler cette phrase à l’envers, et cela mène à cette urgence, "vite, vite", on dirait le rêve de l’humanité toute entière !

"Il faut fuir". Et que se passerait-il si vous arrêtiez de fuir ?