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Heureuse d’être encore en vie


1) Je souhaitais avec ma sœur et une amie aller au repère du roi araignée.
Ce n’était pas sans difficulté, non loin de la porte, il y avait pleins d’abeilles qui s’approchaient de nous afin de nous attaquer et nous barrer la route.
Je les repoussai de la main et on avança petit à petit jusqu’à ce que la porte soit à ma portée afin je puisse appuyer sur le gros bouton rouge centrale de la porte, qui l’ouvrirait. Arrivé chez lui, c’était un humain vêtu de noir.
On souhaitait lui exposer un problème mais on a pas eu le temps...
Des guerriers l’attaquèrent, il se défendit. Nous, on devait choisir un camp.
On choisit de se battre au côté du roi araignée. Avec des couteaux, des poignards etc... nous avons réussi à tuer les ennemis du roi.

2) On devait offrir un cadeau à une fille et un garçon de notre choix.
A une fille j’ai décidé d’offrir une paire de boucles d’oreilles en plaqué or, celles étaient en forme d’ailes. Je savais pas quoi offrir à un garçon donc je lui ai donné un stylo assorti à son tee shirt.

3) Ma sœur devait se faire opérer à cause d’un souci d’œil. Elle ne voyait plus d’un œil. Cette intervention nécessita ma contribution. Ils m’ont pris une partie de mon œil droit pour sauver le sien.
Cette intervention n’était pas sans risque...
Après la fin de l’intervention, je me retrouve cachée derrière un mur,
j’entends des messes basses du médecin s’adressant à une femme en lui disant : "Venez il faut que je vous explique ce qui s’est passé..."
Il s’enferme dans une pièce. Je comprends alors que tout ne s’est pas passé comme prévu...
Ma sœur retrouve l’intégralité de sa vue.
Moi je n’ose pas ouvrir les miens, pourtant il faut bien. Mes yeux me piquent quand j’essaye de les ouvrir. Finalement l’œil gauche voit plutôt bien et s’habitue à la lumière.
Mais... dés que j’essaye d’ouvrir l’œil droit, impossible ! Je préfère le laisser fermer car il me fait trop mal. J’ai compris que c’était très grave...
J’ai appris que j’allais mourir. Quel choc d’apprendre ça ! Ma famille et moi étions en pleure j’arrivais pas à accepter, réaliser qu’à seulement 18 ans, ma vie allait prendre fin... J’avais sauvé la vie de ma sœur !
J’ai beaucoup beaucoup pleuré puis je l’ai expliqué à des amis qui rigolaient sur leur vélo, ca m’énervait alors je leur ai dit : " Réalisez que vous avez de la chance de vivre, alors que d’autres comme ma sœur et moi sommes malades, (je leur montre ma cicatrice et ma soeur fait de même) ou d’autres comme moi vont mourir" Ils étaient devenus pâles, ne rigolaient plus et ont finit par partir.
Durant la nuit, je contemple le ciel, je vois pleins de choses en mouvement : des vaisseaux, de grands bâtiments qui se forment. Mais aussi les vélos de nos amis partis faire quelques courses. C’était un remake de E.T !

Le lendemain, j’ai essayé de prendre les choses avec plus de légèreté afin de dédramatiser un peu... C’était sensé être le jour J ! Le jour de la mort ou l’on m’injecterait un produit qui mettrait fin aux battements de mon cœur.
Le jour ou l’on me mettrait dans cette vilaine boîte qu’on appelle "cercueil" puis m’enterrer !
J’ai dit à ma famille que je passerais leur bonjour à notre chien.
Ce matin là, ma sœur pleurait dans le salon, ma mère tentant de la calmer.
J’ai alors dit à ma soeur : "Tiens mes bottes ! je n’en aurais pas besoin au paradis" (ou l’on marche pied nu sur l’herbe verte) tout en les enlevant.
Ca a réussi à la faire sourire.
J’imaginais voir un tunnel, quelqu’un qui m’accueillerait et retracerait ma petite vie sur terre. Puis j’ai douté, aurais-je ma place au paradis ?
Ma mère me rassura en disant : "Bien sûr que oui, regarde toi, une fille aussi mignonne que toi !"

Enfin, j’exposai mon seul et unique regret à ma famille. Celui de ne pas avoir connu l’amour, des enfants, pouvoir être enceinte et maman.
Des choses magnifiques à vivre sur terre...
Avant de mourir, je pense qu’il était normal de prévenir par texto certains amis. C’était difficile de leur écrire ça, comme quoi j’allais mourir et que j’aurais aimé avoir plus de temps avec eux...
J’ai alors demandé de retarder ma mort à plus tard dans la journée ou à demain afin de bien dire au revoir à mes amis, leur parler une dernière fois...
C’est en écrivant un texto, assis contre le mur de ma chambre, tout triste que je me suis réveillée.

J’étais très émue, j’ai eu tellement peur que ce rêve soit réel et surtout que j’allais mourir. C’était horrible à vivre !
Mais je suis aussi tellement heureuse d’être en vie, de me réveiller, de respirer, d’être là en vie dans mon lit, à tapoter sur mon clavier !
Ca m’a fait penser que la vie est courte et qu’il faut savoir en profiter...
C’est un rêve vraiment très dure qui "ouvre les yeux" !


Je comprends l’émotion, le sentiment de vivre soudain, d’avoir échappé à la mort. C’est une expérience forte, mais ce n’est pas l’unique objet de ce rêve. En effet, je ne retiens que cette troisième partie, introduite par la seconde et la thématique du cadeau. En revanche, impossible de trouver un lien clair avec le premier rêve, si ce n’est toujours votre esprit de sacrifice pour les autres (le roi, le masculin dans la première partie).

En effet, l’émotion de ce rêve nait d’un acte volontaire de votre part : votre sacrifice d’un œil pour votre sœur. Dans combien de vos rêves vous sacrifiez-vous pour les autres ? Dès qu’un danger apparaît, vous combattez pour sauver les autres. Est-ce toujours une qualité, ou bien parfois un moyen de ne pas penser à soi ? Or dans ce rêve, c’est votre vie qui est en jeu, uniquement elle, et l’émotion vient de cette réflexion.

Vous sacrifiez un œil (à ajouter prochainement aux symbole du corps dans le rêve). Moyen de voir, moyen de ne plus voir. Ainsi, vous perdez la vue sur votre propre vie en compensant le manque de votre sœur jumelle.

Pour le dire autrement, vous fantasmez votre besoin de compléter votre sœur qui, sans vous, serait malade.

Et que regrettez-vous de la vie ? Vous écrivez : de ne pas avoir connu
 l’amour,
 la maternité.

Effectivement, il faudrait pour cela que vous acquériez votre indépendance vis à vis de votre soeur. Vous pouvez partager vos yeux, mais pas vos amours. Quant à la maternité (de l’une ou l’autre), je pense que c’est ce qui vous séparerait le plus, car si vous avez été liée dans le ventre de votre mère, porter vous-même un enfant mettrait fin (fantasmatiquement là encore) à cette liaison intérieure.

Je pense donc que ce rêve complète les deux précédents, tenant de vous faire réfléchir à votre relation avec votre sœur, vous montrant que les liens que vous pensez tellement indispensables à votre vie sous empêchent par ailleurs d’envisager votre vie avec ce qu’elle comporte de plus prometteur dites-vous : l’amour et la maternité.

EN CONCLUSION :

Deux petites parties et une autre plus grande et émouvante. Heureuse d’être encore en vie après avoir imaginé sa mort, en raison de son don pour sa sœur.




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