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Pourquoi un livre sur l’interprétation des rêves ?


L’interprétation des rêves conduit souvent à rechercher seulement une traduction aux symboles qui les composent. Pourtant, l’activité onirique n’a pas pour objet de signifier. En revanche, elle témoigne d’un mouvement psychique, d’un processus d’évolution, de l’individuation du sujet. Or interpréter ses rêves amplifie cette élévation de la psyché.

Ce résumé correspond à la quatrième de couverture de mon livre Rêver pour être. Reprenons-le lentement. Mais pour cela, il est difficile de contourner la notion d’âme. Par ce terme, on peut comprendre la totalité du corps et de l’esprit. L’âme est la réalité qui explique ces moments si particuliers, ces expériences de vie durant lesquelles on se sent en adéquation parfaite avec soi, et le monde qui nous entoure.

Une fois intégrée cette vérité de l’âme (pour reprendre le titre d’un ouvrage de Michel Cazenave), l’activité onirique prend tout son sens. Si un lien bien particulier relie le corps et l’esprit, un lien qui de par son existence même nécessite d’avoir recours à un troisième terme, celui d’âme, alors ce lien inévitablement évolue durant la vie, de la même façon qu’évoluent le corps et l’esprit.

Or les rêves reflètent les mouvements de cette liaison. Ils ne sont pas là pour dire à l’esprit (ce qui donnerait à ce dernier, par rapport au corps, une importance qu’il n’a pas) mais révèlent simplement l’activité de notre âme.
Durant la nuit, le corps, immobilisé, l’esprit, fortement diminué, produisent ensemble, ou laissent se produire, les rêves. Pour le dire autrement, nous créons alors les images qui répondent à un besoin profond, fondamental, celui de notre âme. Au final, si le rêve est la voie royale qui mène à l’inconscient (pour citer Sigmund Freud) il est aussi nourriture de l’âme.

Ainsi, se pencher sur ses rêves au matin, en rechercher une signification, c’est élargir son champ de conscience, se sensibiliser (et le corps intervient alors) à une poésie de l’être, à cette énergie de vie, incontestable et immatérielle, qui existe en chacun et en toute chose.
C’est dans ce sens que je pratique le rêve éveillé, c’est à l’émergence de cette énergie que j’aspire lorsque je commente un rêve nocturne, c’est à cerner l’immatériel qui nous constitue et nous anime que j’ai travaillé dans l’écriture de ce livre.

EN CONCLUSION :

Présentation de la direction d’écriture qui a justifié de mon ouvrage sur les rêves nocturnes et éveillés.




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