Tentative de meurtre par ma soeur

Je suis près d’une barrière il y a de la neige partout. J’avais pensé au souhait de ma sœur d’avoir de la neige pour Noël avant de dormir et l’idée de nous rendre dans un endroit où il neigeait plus souvent me paraissais bonne.

Des enfants court près de la barrière mais s’approche beaucoup d’un gouffre. Un mélange de mon inconscient entre un parc de Belgique où un bassin d’eau était présent avec des enfants qui courraient dedans, j’avais peur de m’en approcher et de tomber et restai au plus près des gradins. Surement mélangé au voyage de classe de neige où je suis tombée d’un traîneau tiré par des chiens et où j’avais un tiers du corps penchant dans un trou.

Je m’accroche à la barrière pour avancée et ne regarde pas trop les enfants ayant peur que l’un d’eux tombent. J’arrive devant une jolie maison qui ne ressemble pas à un chalet à part pour ses volets en bois peut-être. La porte est fermée et je monte sur le toit en espérant trouvé une fenêtre ouverte. Pendant que je suis sur le toit deux hommes qui vivent apparemment là aussi me jettent des boules de neige mais ils arrêtent quand j’essaie de déverrouiller une fenêtre avec un lacet pour bouger la poignée. Finalement la fenêtre sort de ses gonds et j’entre facilement. J’essaie ensuite de remettre la fenêtre à sa place mais n’y parvient pas.

Je me retourne pour faire face à un gymnase où il y a beaucoup de personne en voiture volante, celle-ci volent grâce à un système d’ellipse sous le véhicule. Je longe le mur de gauche qui me semble le plus proche et une fille qui fait un looping manque de me couper la tête, je continue d’avancer plus rapidement et en faisant attention, je longe un second mur et arrivant à la jonction entre celui-ci et un troisième mur un véhicule démarre et manque une fois de plus de me couper la tête. Je commence à paniquer et les exclamations d’autres personnes qui ont assistés à la scène me demande si je vais bien mais je n’arrive pas à leur répondre je me rends contre que je pleures et cela se passe aussi dans la vie non-onirique ce qui me permet de savoir que je rêve mais ça ne me rassure pas, j’essaie donc de faire comme à chaque rêve maintenant et cherche le même garçon que je continue de reconnaître malgré les apparences mais il n’est pas présent dans celui-ci. J’entends la voix de la reine rouge dans Alice aux pays des merveilles crier "Qu’on lui coupe la tête !" et un homme avec une hache court et élance son bras pour le faire.
Je me réveille.

Vu qu’il y a des affaires en boules qui me sont tombés dessus je dirais que ce sont les boules de neiges du rêve. La première tentative d’assassinat était un livre de français, la seconde une bouteille d’Arizona. Pour finir un deuxième cahier de maths était planté dans mon cou jusqu’à ce que je me réveille.

Vous venez de vivre un rêve qui confirme la théorie avancée par Alfred Maury 40 ans avant Freud et son interprétation des rêves. Pour Maury, les rêves sont notamment influencés fortement par notre environnement extérieur, par ce qui arrive vraiment à notre corps durant notre sommeil. La digestion, la position du corps, la qualité de la respiration... entraînent des images particulières.

Son rêve le plus célèbre est celui de la guillotine. Il imagine qu’il est conduit à l’échafaud après bien des rebondissements oniriques, et qu’on lui coupe la tête, image qui intervient alors même qu’il est réveillé par la chute de sa tête de lit sur son cou.

Partant de ce constat, Maury avance qu’un rêve se réalise en une fraction de seconde et se construit en partant de la fin. La sensation finale entraîne l’image du couperet et avant elle toutes les autres images du rêve. Or cette thèse est particulièrement intéressante puisque certaines théories actuelles viennent confirmer cette thèse (lire JP Tassin).

Et votre rêve vient appuyer cette hypothèse, à coups de livre de math sur le cou...