Lune
La lune est difficilement compréhensible dans les rêves sans une petite connaissance de la notion de période oedipienne.
La lune est la mère
La lune est un symbole féminin, et l’on pense à l’influence si puissante de la lune sur la mer.
Sa couleur jaune est aussi à rapprocher de sa symbolique féminine.
La lune représente la mère, comme le soleil symbolise le père. Les deux astres, dans le ciel du rêveur, le ramène à son enfance et à ses sentiments envers son père et sa mère. C’est ici que le lien à l’Oedipe s’impose.
La pleine lune
La pleine lune, on dort mal, les gens se plaignent d’une trop grande influence de la lune sur leur sommeil, sur leurs rêves et leur imaginaire donc, d’une excitation trop forte pour trouver le repos.
A demi-mots, on comprend qu’en remplaçant lune par mère, la pleine lune fait rejouer le théâtre oedipien à l’enfant qui sommeille en nous.
La pleine lune, c’est la mère qui concentre toute notre énergie, qui attire et fascine, trop proche, trop lumineuse. C’est la mère dont on ne parvient pas à se défaire, qui nous épuise.
Le quart de lune
A l’inverse, le quartier de lune est une image qui permet à la lune, tout en restant à la même place, sans perdre de son importance, de prendre une place suffisamment bonne pour le rêveur.
Qui n’a pas rêvé de s’installer confortablement, comme dans une chaise à bascule, parmi les étoiles, dans le creux d’un quartier de lune ?
Ainsi, le quartier de lune marque donc une résolution en cours des conflits œdipiens.
La lune est à la mère ce que le soleil est au père. Parler de la lune, c’est donc évoquer la mère et la période de l’Oedipe.
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