Girafe
La girafe est un animal que l’on ne voit généralement que dans les zoos. Mais l’imaginaire l’utilise pour insister sur son corps étonnant, unique, caractérisé par un cou gigantesque.
Une trop grande distance
Le psychisme a un développement qui suit la croissance d’un individu, aussi le lien entre ce développement intérieur et les expériences vécues par ce sujet, dans sa relation avec ses parents notamment, est une évidence. Il y a un rapport direct entre ce qui est vécu par le corps, et le fonctionnement psychique.
Dans ce cadre, la girafe se présente comme l’animal pour qui justement il existe une distance énorme entre la réalité vécue par le corps, et l’esprit.
L’esprit est tout en haut, le corps beaucoup plus bas. Le haut et le bas (à retrouver dans le dictionnaire des symboles) s’opposent ainsi radicalement chez la girafe.
En découle l’idée d’un développement non pas coupé des sensations du corps, mais d’un décalage entre ce qui a été vécu et les traces qu’en a conservé le psychisme.
La pensée comme refuge
SI la girafe présente pour particularité un lien distant entre l’esprit et le corps, elle donne aussi l’image d’un individu retranché dans ses pensées, mais qui aura du mal à les concrétiser. Transformer une pensée en action prendra beaucoup du temps, et ce cou gigantesque montrera la lenteur du passage de l’un à l’autre.
Le sens du haut
Il faut se référer au symbole du haut (lien ci-dessus) également pour comprendre la girafe. Le haut, c’est le spirituel. Ainsi, la girafe est l’animal qui figure le mieux un élancement vers le haut, une recherche du spirituel.
Cette recherche du spirituel va de pair avec des désirs matériels trop importants, dans ce cas montrés du doigt dans le rêve.
On retrouve ici les délibérations du rêve, entre pulsions spirituelles et pulsions accidentelles (matérielles et sexuelles) propres aux interprétations des rêves selon Paul Diel (se reporter à notre dossier théorique).
La girafe et le diplodocus
Si la girafe est le seul animal présentant un cou aussi long (en cas d’erreur, merci de bien vouloir nous le signifier pour que ce dictionnaire puisse être corrigé), le diplodocus avait lui aussi, comme bien d’autres dinosaures aujourd’hui disparus, cette particularité.
Or l’imaginaire se moque totalement des vraisemblances. Pour cette raison, il est parfaitement possible de rêveur de diplodocus, et le sens de ce symbole rejoindra, en raison de la taille de son cou.
La girafe ressemble au diplodocus pas son cou démesuré, qui constitue peut-être un avantage pour attraper sa nourriture mais symbolise surtout une très grande distance entre son cerveau et le reste de son corps.
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