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Les deux colocataires


Bonjour, voici un premier rêve très court, qu’il fallait que je vous note, il fait suite à un mail que je vous avais envoyé, le premier portant comme objet "A lire" : je vois Nirvana sur scène et surtout le chanteur, Kurt Cobain, chanter Lithium "I like you, I’m not gonna crack.." j’y ai associé la dépendance affective et un article que vous avez fait paraître le lendemain, il parle de toute puissance, je me dis donc qu’il faut perde toute "crispation du Moi".. que j’apprenne à différer le plaisir quand je suis frustré dans tout les cas.

Un rêve, sur le chemin de l’individuation :
Le rêve commence alors que je suis dans une grande maison, vaste très vaste au terrain en pente. Il y fait gris et elle comporte peu de meubles. Je sais qu’elle est à un amis de mon âge, roux, et que j’y habite aussi.
Je vois une maquette de château [sûrement en dehors de cette maison de la première scène], c’est un jeux de "Xbox One", du moins c’est ce qui est écrit sur un des murs gris de la maquette. Le château prend vie, et j’y suis attiré, comme si, moi aussi, je devenais miniature. Je me retrouve alors sur un tout petit terrain plat et il y a une colline sur ma gauche avec un couple : un Roi et une Reine.
Il est 7h du matin et un labyrinthe se trouve non loin du château. 7h sonnant je vois un Roi habillé de vert venir depuis mon dos, il se cherche une hache et à cet instant, au cours du rêve, je m’y identifie. 7h sonnant je cours, comme si j’étais en compétition avec ce personnage habillé de vert, vers le labyrinthe : et je saute par dessus l’arche d’entrée.
Je parcours un bout de chemin jusqu’à arriver à un centre : une arène de sable, circulaire, où sont deux chevaliers. L’un d’eux porte une épée dans ses mains mais il la tient au niveau de la lame (qui est quelque peu escabotée mais n’en devient que plus blessante). Je la lui prends, la tire à toute vitesse, ce qui lui blesse les deux mains, et je repars par un couloir qui faisait le tour de cette arène.
Je suis alors à l’arrière d’une voiture conduite par mon père, ma voisine prof de chimie est à la place du mort et je lui demande comment sont les cours qu’elle fournit à ses étudiants.
Je me retrouve dans l’appartement de deux amis colocataires E et S, ils habitent en haut d’une tour, au dernier étage d’un immeuble, tandis qu’eux sont assis chacun sur leur canapé moi je suis debout et leur demande s’ils sont "Shakespearien". S m’a répondu qu’il n’était pas Shakespearien mais que puisque E aimait bien croquer dans les pommes, E est Shakespearien.
Et je me vis faire une sorte de procession jusqu’à l’église, à cette scène je ne suis pas dans mon corps. En fait je me vois même enfant âgé d’environ 5 ans avec une bougie allumée dans chaque main de type cierge et de cire blanche. Je suis habillé d’un costume noir et suit ce que je pense être ma mère qui elle, est habillée d’une robe noire. Des gens me suivent également mais je ne les vois pas. Pour l’enfant, pour moi, il s’agit de ne pas faire tomber de feuille de papier sur cette robe noire, ce serait une erreur d’après ce que je comprends dans le rêve.
Et pourtant, après avoir passé la grande porte de l’église, mais pas encore rentré dans la nef, ayant repris possession de mon corps [je ne suis alors pas sûr d’être enfant] j’ai une feuille de papier dans les mains et je la jette avec empressement dans mon dos. Je ne rentre pas dans la nef car il y fait sombre, très sombre. Je veux ressortir de là, de cette entré de l’église et je fais demi-tour, je remarque un sac plastique bleu au sol que je ’trifouille’ un peu, je ressent ça comme une erreur.
Ressortis, c’est le brouillard. Il y a des bancs qui font dos à la grande porte de l’église, je passe entre les rangs et remarque des sweat-shirts, j’en prends trois dont un gris et un rouge car je veux les mettre dans une machine à laver. Dans les premiers rangs (donc les bancs les plus éloignés de l’église) je vois un garçon de mon âge avec lequel j’ai travaillé cet été et qui étais le chef d’équipe ; je lui demande si je peux mettre ces pulls dans une machine à laver qui serait au loin à droite, derrière un mur.
Il me réponds que non mais qu’en revanche je peux les mettre dans un bassin pour les laver, qui serait au même endroit. Je ne le fait pas et repose tout ces pulls.
Je reparle encore une fois à ce garçon pour lui dire : "Qu’est-ce-que je peux faire pour toi, collègue ?"
La dernière scène se déroule encore une fois dans l’appartement des deux amis S et E. Je leurs demande s’ils ont Pierre, prof de psycho cognitive, en cours en tant que professeur. E me dit qu’il l’a en tant qu’assistant mais que S ne l’a pas, il rajoute "assistant, donc il m’aide à faire de moins en moins d’erreurs", je me souviens avoir rêvé de ce prof au cours du rêve, c’était dans un bâtiment mais je n’en sais pas plus.

"Et que dit le rêve ?" :
J’ai noté "Shakespearien" : "j’sais qu’c’est pire rien", à la pomme j’ai associé Adam et Ève tentés par la vanité, le pêché de chair. Au final rien serait pire que de ne pas commettre le pêché de chair ?.

Au prof de psycho cognitive j’associe qu’ un dernier rêve parlait d’un dictionnaire psychanalytique construit du subjectif pour aller à l’objectif. Mais qu’est-ce-qu’être objectif, et face à quoi ? Il faut que je me détache de mes sentiments pour faire de moins en moins d’erreurs ? C’est ce que je comprends.

Sinon, le rêve pris dans la série, montre encore une fois la décorporation. Dernièrement j’ai ré-appris les concepts de dualisme et de monisme de platon et aristote qui ont mené en psychologie à la création de la notion de secret pathologique : la somatisation en gardant quelque chose pour soi ; comme quoi à trop vouloir le spirituel on se met dans le pétrin.

Dans un dernier temps, puisque le rêve parle de nef, je donne les conditions de ma naissance : mon cœur s’est arrêté de battre assez vite parce-que ma température corporelle était de 35° celsius, or quand un nourrisson naît il n’a que sa graisse pour se réchauffer, plus tard il aura un système thermorégulateur fonctionnel dans le cerveau, or ce même système fonctionne par les hormones, le corps, et donc l’inconscient. A ça j’associe les pulls et je rajoute ne pas avoir eu de bains de naissance : on m’a directement mis, plein de sang j’étais sale à l’époque, en couveuse pour me réchauffer. Est-ce-que ça a une utilité ici ? Il y a peu je vous voyais parler pour la première fois sur un article parler de naissance et de rêves dans une interprétation.. alors je les donne, parce-que c’est limite si ça ne colle pas un peu trop bien à cette scène de l’église !

Je n’ai pas su retirer grand chose de ce rêve de dialogue qui pourtant semble important et notamment pour l’article qui suit

EN CONCLUSION :

Fait suite à "Menstruation, ombre, mort ou origine ?"
Un rêve de dialogue entre deux parts de soi. S est le coloc qui fait la cuisine ; E est celui qui fait la vaisselle, mais ce n’est pas montré dans le rêve. En revanche ce qu’un autre rêve montrait c’est S porter entre ses mains une formule de chimie C1*V1=C2*V2, que j’associais à une formule sur les sentiments




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