Pluie averse

La pluie est un élément naturel, et donc une énergie interne, qui vient apporter dans le rêve sa puissance et sa pureté au rêveur ou à la rêveuse.

La pluie c’est de l’eau en mouvement

La pluie est une eau vive, comme celle de la mer, des rivières et des torrents.

Elle est symbole de vie par conséquent.

Elle annonce ou accompagne les tempêtes, ces mouvements de la naturel apparemment violents et dangereux mais qui, à l’intérieur du psychisme, apportent une énergie forte, témoignent plutôt de l’énergie de vie que Freud a appelé libido mais qui prend un sens beaucoup plus large pour Jung, pour qui l’énergie psychique et celle du corps forment ensemble l’énergie vitale.

La pureté de la pluie

La pluie est une eau pure, comme la rosée.

A ce titre, la pureté est un élément d’interprétation d’un rêve de pluie, pureté du nouveau-né, idée de renaissance...

C’est sous la pluie que la terre peut devenir humide, et que de cette terre humide peut être modelé le corps d’un homme nouveau (pour reprendre une image de la religion catholique).

Un parapluie ne sert à rien

Contre la pluie onirique, un parapluie n’a aucune utilité, si ce n’est d’éviter celle-ci durant un temps avant le déluge : le parapluie se casse, l’eau mouille d’un coup, une résistance a sauté !

Car la pluie dans un cerveau qui rêve est un peu comme de la graisse dans un moteur en plein effort, elle facilite le mouvement et permet de débloquer des rouages encrassés.

Le parapluie, c’est l’accessoire qui vient souligner un blocage, un obstacle contre lequel la pluie va frapper, avant de le faire céder.

Exemple de rêve de pluie

C’est très bref comme rêve, ou peut être que je garde juste la sensation. Je suis quelque part, soudain la pluie commence à tomber très fort... Je la vois tomber du ciel atterrir sur terre et sur ma peau... Je courais sous la pluie... une sensation formidable. Soudain, j’ai sursauté, il y avait des enfants que je devrais mettre à l’abri... Je me suis réveillée.

Un rêve comme une sensation. Celle de l’eau qui court sur la peau. La sensation du Moi-peau (l’ancêtre du psychisme qui, dans la théorie de Anzieu, se construit dans les contacts entre la peau du sujet et le monde extérieur) qui retrouve, dans un rêve, une sensation très primaire. Un lien particulier entre l’auteur du rêve et la terre, unis par la pluie.

La pluie ne donne pas vraiment une direction, en revanche elle accompagne le mouvement, celui d’une purification de l’âme et d’une renaissance psychologique.

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