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Se pousser par la fenêtre


Je courais vers la porte de chez moi. J’essayais de réconforter une personne qui pensait que la porte était ouverte, qu’il y avait quelqu’un.

Cette personne avait peur, elle avait sur elle un manteau avec capuche donc je ne voyais pas qui c’était.

Ensuite je la pousse vers la pièce principale pour qu’elle se calme et là, je remarque que je la connais c’est moi mais différente au niveau des traits du visage, et cette personne a peur.

Elle est stressante, on s’approche de la rambarde de la fenêtre, elle est dos à la rambarde, elle me regarde, je suis juste en face d’elle et sa peur et son stress m’énervaient, je l’ai poussée, elle est tombée.
Je l’ai vu chuter mais pas atterrir.

Et au moment ou je me suis retournée j’ai entendu : "tu es une vraie salope" et lorsque je me suis totalement retournée elle était debout sur mon canapé... et je me suis réveillée


Tout le rêve se passe chez vous, ce qui signifie dans votre Moi.

Si quelqu’un souhaitait un exemple de conversation intérieure durant un rêve entre différentes parties de la psyché, celui-ci est ici exemplaire.

Vous entrez donc en communication avec cette partie de vous qui a peur. Peur de quoi ? C’est votre travail (au sens de travail en cure analytique) de le trouver. En attendant, c’est la peur incarnée qui vous insupporte et que vous finissez par jeter par la fenêtre.

Mais on ne se débarrasse pas ainsi d’une partie de son ombre. Cela explique cette insulte qui intervient alors dans le rêve.

Comment comprendre cette insulte ? :
 celle de la peur qui répond à l’agression de l’autre partie de la psyché,
 l’insulte de cette autre partie à la peur dont elle constate l’immortalité,
 les deux plus vraisemblablement, conformément au principe de condensation.

Ce que l’on peut retenir de ce rêve, c’est que les opposés sont à identifier dans la psyché, ce que vous faites très clairement dans ce rêve :
 la partie qui rassure,
 celle qui a peur.

Pour cela, la haine est nécessaire : "la haine nécessaire", le titre d’un livre de Nicole Jeammet. Sur ce thème, freudiens et jungiens sont parfaitement d’accord : la haine permet, tout en conservant du lien, de séparer, de distinguer.

Ensuite, lorsque les deux parties sont clairement identifiées, lorsque l’ombre a été démasquée, il faut l’intégrer, vivre avec, un destin qui justifie bien cette insulte ! Il n’y a pas le choix : certaines parties de l’ombre sont positives, d’autres franchement négatives, mais dans tous les cas on ne peut que vivre avec.

EN CONCLUSION :

Une femme en recueille une autre chez elle, mais finalement cette autre est elle-même, et elle l’énerve, alors elle la pousse par la fenêtre.




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