Prêtre

Le prêtre évoque le sacré, indépendamment d’ailleurs de la religion de ce prêtre.

Le prêtre des civilisations antiques

Qui n’a pas une image d’un prêtre inca s’apprêtant à sacrifier un homme au dieu soleil ?

Les prêtres des civilisations antiques font partie de l’imaginaire de chacun. Il n’est donc pas étonnant que ces prêtes apparaissent dans les rêves, et que leurs costumes se mêlent à l’aube et à la chasuble des prêtres de la religion chrétienne.

Les prêtres peuvent se rapporter à des périodes historiques variées, la signification de leur apparition onirique n’en sera pas modifiée.

Lien avec le sacré

Le prêtre est celui qui a pour fonction d’aider l’homme à accéder au sacré. La nature animale de l’homme peut s’élever grâce au prêtre, et c’est ce mouvement que souligne le rêve dans lequel le prêtre est là pour assister à cette élévation.

Dans la psychologie diélienne, expliquée sur ce site dans le dossier "Bases de la psychologie", les pulsions matérielles doivent s’accorder aux pulsions spirituelles. Le prêtre est celui qui permet cet accord. Il peut aussi figurer dans un rêve qui, au contraire, soulignera le déséquilibre entre pulsions matérielles et pulsions spirituelles. Dans le langage de Paul Diel, ce rêve montrerait alors la banalisation du rêveur. Un rêve d’avertissement autrement dit...

Lien avec le sacrifice

Dans la messe et la communion, on revit le sacrifice de Jésus, le fils de Dieu. Le prêtre évoque le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a donné son fils pour qu’il renaisse en chacun de nous.

Pour grandir, il faut perdre autant que l’on gagne. Chez certains animaux, cela se voit. Chez l’homme, ces morts et renaissances successives sont psychologiques.

Il est donc logique que le prêtre accompagne le sentiment de castration chez une femme ou l’angoisse de castration chez un homme.

Plus largement, le prêtre et le cérémonial auquel il participe apportent la solennité attendue pour que le rêveur se sépare psychologiquement d’une partie de lui-même, d’un souvenir, d’une relation, souvent à la mère ou au père, qu’il en fasse le deuil.