Métro

Le métro est un lieu très spécifique : urbain et sous terre.

Un monde souterrain

Certes, il existe des métros aériens, mais dans l’imaginaire, le métro est plutôt associé à un transport souterrain.

Or, en langage des rêves, qu’est-ce qui est souterrain, qui s’agite sous le fonctionnement de la conscience ? L’inconscient.

Plus précisément, le subconscient. Or l’analogie est intéressante, entre subconscient et subway (métro en anglais).

Ainsi, dans un rêve, ce qui se passe dans le métro est une image de ce qui se passe juste sous vos pieds, sous votre conscience, endormie le temps d’un songe.

Une activité en réseau

La seconde caractéristique d’un métro est d’être organisé sous forme d’un réseau de galeries, qui se rejoignent et permettent des connexions.

Finalement, un cerveau, vu d’en haut, ressemblerait assez à un plan de métro.

De plus, un métro à la campagne, cela ne s’est jamais vu. Le métro est lié à la ville, à l’activité urbaine. Aux heures de pointe, on se bouscule, dans les wagons et les correspondances. On choisit entre plusieurs itinéraires possible le plus rapide. Là encore, une belle image du fonctionnement neuronal.

The tube

Le "tube" est le nom du métro, à Londres.

Le lien est évident avec le symbole du tuyau.

Ainsi, tout laisse associer le métro au fonctionnement du cerveau et à sa complexité. Le rêveur est ainsi montré dans son activité intellectuelle, une activité qui déborde, et ne permet peut-être pas de raccorder avec simplicité le haut et le bas (la terre, la bonne mère, autres symboles très forts).

Être réfugié en haut, dans son mental, c’est se couper du bas, de l’émotion et de l’intuition. S’enfermer dans le métro, finir par s’y perdre, est la meilleure image d’une impasse dans le fonctionnement d’un sujet, de son manque d’équilibre.

En effet, il faut rappeler qu’utiliser la pensée comme un refuge est une résistance qui permet de se cliver de ses émotions vécues comme menaçantes. La moindre des choses est alors de comprendre son rêve, d’écouter son message, et de réfléchir enfin pour de vrai, avec son estomac aussi, avec ses tripes, qui contiennent également des neurones (à ne jamais oublier) et symbolisent le centre des émotions.