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Le copain qui a fait Yale


Je suis invité avec ma femme par des amis pour aller à une fête d’anniversaire chez un copain à eux que l’on ne connait pas de notre côté.

Cet ami qui fête son anniversaire habite un grand appartement dans un immeuble en cours de rénovation. Il y a un contraste important entre le soin apporté à la décoration de ce loft et l’environnement de cet appartement.

La table a été mise dans une très grande pièce ouverte sur la cuisine. Le repas est extrêmement rapide. Je dois aller aux toilettes et, lorsque je reviens, la table est débarrassée. Cependant, on a laissé mon assiette et mes couverts sur la table, et on me l’indique lorsque je reviens m’assoir. Mais un autre invité pioche dedans. Je suis extrêmement frustré car j’ai apporté un rosé dont je n’ai bu qu’un petit verre, que la bouteille non terminée se trouve dans la cuisine et que vraiment il n’y a rien à boire ici. Le repas est nul, du poulet.

Celui qui invite et dont c’est l’anniversaire n’a pas fini non plus son repas. Il est seul au bout de la table. Alors je décide de finir mon assiette à côté de lui, mais finalement je me retrouve en face de lui (comme s’il avait changé de place et que j’avais pris la sienne, ce qui paraît extrêmement logique dans le cadre de l’interprétation de ce rêve...). Je remarque alors un chien, couché, un berger allemand, qui me regarde fixement et calmement. "Tiens, je ne l’avais pas vu" je dis. L’autre répond : "Il est à moi, il n’est pas méchant". Et sur ce il se lève car il vient de terminer son assiette.

Il s’en va et je le suis (le chien quant à lui n’apparaîtra plus dans ce rêve). Il doit aller dans un autre appartement, peut-être celui des amis qui m’ont invité ici. Sur le chemin, je lui dis : "C’est grand chez vous". Il répond "Oui, mais...", et je vois que toute la cour intérieure de cet ensemble immobilier est composée de vieux bâtiments délabrés, et l’autre parle du regard que les gens qui habitent ici peuvent porter sur son appartement, du vis à vis inévitable. Alors je tente de minimiser cet inconvénient, et propose une théorie selon laquelle tout n’est que question d’impression, qu’il n’y a pas de rideaux chez moi et que l’important, bien plus que la réalité, est la sensation que l’on peut avoir de cette réalité.

On arrive dans l’autre appartement. "Vas-y", je dis à mon fils, qui touche à quelque-chose sur une étagère sans oser demander où se trouvent les toilettes (à noter un réel besoin d’uriner dans ce rêve, ce détail ayant davantage pour but d’expliquer la cause de mon réveil suite à cette phase de sommeil paradoxal que d’ajouter du contenu par le symbole d’uriner durant un rêve).

Pendant que l’autre est parti dans une pièce voisine, je m’assois dans un canapé. Il y a un livre, une autobiographie, dont je lis le résumé sur la quatrième de couverture. Son auteur a été formé dans la célèbre université de Yale. Je me souviens que celui qui m’avait invité a un ami surdoué, et je fais maintenant le rapprochement avec celui qui fête son anniversaire. J’imagine que ce livre est un cadeau qui lui a été fait.

Dans ce livre figurent deux dessins dont l’image clôture le scénario de ce rêve. Je comprends que l’auteur, algérien, a dû partir de France et rentrer en Algérie à la fin de la guerre avec sa famille pour s’installer dans un petit appartement dans lequel vivait également un gardien de la révolution dont le rôle était de les surveiller (quelle guerre ? l’histoire semble inversée...). Chaque dessin, à dominante de couleurs sombres, de marron notamment, représente la famille regroupée la nuit dans un petit appartement, de taille identique sur les deux vignettes (dessins à la Satrapi pour citer un auteur de bande dessinée connu), or pourtant le texte sous-entend que l’auteur avait eu du mal à s’habituer à cette baisse de standing.

Contexte : Comme dans le rêve, nous avions été invités très récemment par les amis qui apparaissent dans le rêve, à leur crémaillère, et rencontrés de nombreuses personnes à cette occasion. Comme très souvent dans un rêve, son matériau est emprunté à une histoire récente, mais pas à la journée qui vient de s’écouler, plutôt à la journée précédente, et encore aux précédentes.

Je ne connais personne qui ait fait Yale, ce nom évoque simplement pour moi le nom d’une université américaine prestigieuse.

Je ne connais pas l’Algérie et mon histoire ne me relie pas directement à la guerre d’Algérie en particulier.

EN CONCLUSION :

Dans un rêve, dans une soirée, dans un appartement, le rêveur fait quelques efforts vers celui qui organise cette fête d’anniversaire, un ancien de l’université de Yale, dont la solitude évidente donne une direction pour interpréter ce songe.




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