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Déserteuse


Une guerre se prépare et un affrontement se créer entre les jeunes (de 15 à 25 ans) et les adultes (ici représenté par des politiciens ou des gens très impliqués politiquement).

Je suis dans les souterrains du métro avec une amie (la même qui quelques semaines plus tôt m’avait accompagné à la mairie pour voter aux élections européennes). On s’apprête à se battre mais je ne veux pas y aller. Plus j’y pense et moins je crois en nos capacités de changer le monde. Nous n’avons pas les mêmes moyens que le camp adverse et nous courrons vers une mort certaine. Ils sont sûrement armés (j’en suis certaine dans le rêve) mais nous ne le sommes pas. On a aussi moins d’expérience de part notre âge.

Nous montons dans la rame mais avant d’arriver à la station suivante - nous devons en passé cinq pour rejoindre le bataillon - je décide de ne pas aller me battre. Je descends donc en m’excusant auprès de mon amie "j’ai trop souffert pour mourir ainsi" lui ai-je dit. Elle a tenté de me rattraper mais les portes automatique s’étaient déjà refermées.

Je me dis que je vais attendre trois rames avant de partir pour voir si elle revient sur ses pas, j’espère qu’elle ne va pas se battre. En me retournant, je regarde vers les bancs et y reconnaît deux frères, je m’approche d’eux et voit que le plus jeune porte un poupon dans ses bras. Ils me présentent leur petite sœur "Ouna", ils disent qu’ils vont la déposer en Belgique pour qu’elle échappe à ce conflit et qu’il reviendront se battre ensuite. Je dois partir pour éviter le conflit aussi et je leur propose de prendre Ouna avec moi pour leur éviter le trajet. En plus si elle est avec moi j’aurais un objectif à tenir - celui de fuir en Belgique au lieu de me cacher en France -. Ils me la confient mais mon amie revient et je leur rend le temps de parler avec cette amie.
Je sors du métro avec cette amie mais sans Ouna pour montrer à celle-ci les provisions du camp adverse. Ils ont des chars, des armes, des moyens que nous n’avons pas. Mon amie reste persuadée qu’il faut se battre et se fiche un peu de mourir tant que c’est pour une telle cause. Elle redescend dans les souterrains du métro et je la suis pour récupérer Ouna mais la fratrie a disparu.

Je remonte et me dis que je devrais passer par ma maison d’enfance pour dire au revoir à tout le monde. J’apprends que je suis recherchée comme fugitive et que ma photo est partagée pour que je sois arrêtée par les autorités, je pars donc rapidement jusqu’à la maison en me cachant sous des arbres mais une politicienne veut brûler ses arbres. Tout compte fait ils vont bien être brûlés mais j’ai le temps de me réfugier à la maison.

Là-bas mes frères et ma sœur me disent qu’il ne faut pas que je reste ici car c’est mon père qui m’a dénoncé aux autorités et qu’il fait partit du clan qui brûle les arbres. Je dois donc repartir mais les contrôles d’identité sont très fréquent sur la route.
A l’un d’eux j’essaie de faire croire à un officier que son collègue vient de vérifier mon identité mais il ne me croit pas et tente de m’attraper par le bras alors que je glisse sous celui-ci pour lui échapper avec un peu de course. Son collègue, barbue, un peu plus gros aussi, brun dans la trentaine, fait semblant de m’attraper mais me pousse à la place pour que je prenne de l’avance en s’écriant "mince je l’ai loupé" tout en m’envoyant un clin d’œil. Son collègue me court après sans être dupe de son jeu d’acteur pitoyable qui a bien faillit me faire rire dans le rêve et tente de me rattraper mais je suis un peu plus rapide grâce à l’aide de l’officier. Celui-ci court avec nous et ralentit son collègue avant de le dépasser et de me rattraper pour me pousser de nouveau dans un tout petit tunnel de métro ou son collègue ne peut pas passer. Je continue ma course et me retourne un instant - maintenant hors de danger - pour remercier l’officier mais celui-ci est emmené de force par ses collègues et jugé directement comme traître. Je sais que la mort l’attend et je suis triste mais son sacrifice m’oblige à ne pas abandonner maintenant, je sais qu’au bout de ce tunnel il y aura la Belgique et pourtant je ne reprends pas ma route et me réveille sans avoir choisit.


Et si cette guerre n’était pas un moyen de confronter deux opposés : le masculin et le féminin. En notant qu’ici vous bénéficiez d’un masculin intérieur qui a risqué la mort pour vous, à défaut d’un masculin extérieur, votre père, qui vous a dénoncé...

On rejoint la théorie jungienne, et la croyance ericksonienne d’ailleurs, que chacun dispose en soi de toutes les ressources nécessaires. Ainsi, le défaut d’un masculin transmis par le père est compensé par l’émergence d’un masculin naturel, intérieur, déjà là. Et si cela doit avoir lieu, il faut pour cela des expériences, des apprentissages pour que ces ressources s’installent, deviennent utilisables. Et les rêves servent à cela, non ? A nous permettre toutes les expériences qui ne peuvent pas avoir lieu concrètement.

EN CONCLUSION :

Je ne sais plus si la guerre est à cause de l’écologie ou du racisme ou un mix des deux.




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