Dans la presse
Nous sommes chez mon père avec ma sœur et nous sommes très jeunes, je dois la conduire à l’école et son école est apparemment aussi la mienne. Quelque chose de très grave vient de se passer et personne ne doit être au courant. Nous grandissons au moment de m’être nos manteaux prenant une dizaine d’années en un instant. Une des voisines doit nous déposer pourtant l’école n’est pas loin. Il faut vite sortir de la maison et je pousse ma sœur pour qu’elle rentre plus vite dans la voiture. Résultat je demande à la voisine de démarrer sans moi pour "brouiller les pistes". Je sais qu’une grande partie d’échec se joue et qu’il faut que je mette l’adversaire sur une fausse piste pour éviter un échec rapide. Résultat je cours en sens inverse de l’école et me dirige vers une autre.
Puis je déjeune en extérieur avec des amis avant que ma sœur vienne nous rejoindre. Nous savons toutes deux que c’est la dernière fois que nous serons un temps soit peu anonyme et qu’un secret a été révélé. On se met d’accord pour qu’elle ne se fasse pas remarquer en rentrant à la maison et que si on lui demande son identité elle doit en prendre une autre.
Je finis de manger avec mes amis qui doivent repartir eux aussi de leur côté. Je retourne dans un bâtiment qui est en fait un hôpital, beaucoup de journaliste sont devant celui-ci et je sais que d’une manière je suis concernée. J’entre et me débarrasse des restes du repas, une fille de mon école gère les entrées et me promets qu’elle ne laissera personne entrer. Ce qui semble être le self organise un concours de poésie, les différents poètes se lèvent et continue chacun leur tour la poésie. D’abord assise sur un rang du milieux, le lieu m’oppresse et trop de gens prennent la parole j’ai peur de ne pas être au bon endroit, je pars.
J’erres dans les différents couloirs avant qu’une alarme ne se déclenche, quelque chose s’est produit, il faut se cacher. J’entres dans une sorte de bureau de consultation bondé et me cache en prévenant six personnes puis tout compte fait il y a trop de monde dans la pièce, difficile de ne pas nous voir alors je repars dans le couloir qui n’est plus du tout éclairé, seules les lumières des portes de secours me permettent de voir approximativement. Quelqu’un est de l’autre côté du couloir, je cours me cacher mais ne cours pas assez vite et me fait rattraper me prenant par la suite un grand coup derrière la tête avant d’être maintenue au sol bloqué sous quelqu’un, la personne me fait respirer quelque chose qui me met dans les vapes et me demande où se trouve un objet mais je ne sais pas de quoi il parle. J’arrive à le convaincre de mon ignorance et il s’en va en me délivrant des informations précieuses sur son opération.
Je retrouve le bureau et pique deux sachets de nourriture que je pars manger en m’asseyant par terre dans une autre pièce. Deux professeurs de ma sœur qui m’ont aussi eu sont dans la pièce et discutent des nouvelles du journal, ils finissent par s’asseoir en silence et je les fuis préférant encore devoir supporter la violence de ceux qui ont envahis l’hôpital.
En parlant de ça la seconde trop m’intercepte et je délivre les données de la première pour qu’ils me laissent en paix. Quelques minutes après l’hôpital redevient normal.
Je me balade dans les jardins de celui-ci et y croise ma nourrice, du temps où elle m’avait chez elle sa fille avait 3 ans, maintenant elle en a 12 et me reconnaît pourtant. Elle me montre un snap d’elle tenant le journal avec un texte écris d’elle en dessous, mon surnom suivit de "est dans le journal !". Je l’observe et continue de sourire en la fixant pour ne pas lui faire voir à qu’elle point qu’elle est pu lire le journal me blesse.
Finalement des bruits extérieurs me réveillent.
Après écriture de ce rêve je m’aperçois que beaucoup de mes proches, plus ou moins lointain, sont présents pour m’aider et refont même parfois surface pour donner de leur soutient. Mais finalement ça ne suffit pas à me rassurer, leur soutien est douloureux, je pense avoir l’impression qu’ils ne comprennent pas.
L’interprétation de rêves, c’est un peu comme dans votre rêve ce concours de poètes, chacun prend son tour pour ajouter au texte de l’autre un peu de sa propre création, or c’est à moi de me lever...
Alors je commence sur la thèse de Maury, cet auteur déjà cité du milieu XIXème, pour qui les rêves s’inspirent des perceptions extérieures durant le sommeil. Ainsi son célèbre rêve de la guillotine où tout le scénario, qui se conclue par le couperet sur sa nuque, découle de la chute de sa tête de lit sur son cou. Le rêve se déroulerait donc à rebours, en un instant, à partir de cette perception finale.
Transposé à votre rêve, cette thèse signifierait que les « bruits extérieurs » qui vous ont au final réveillée auraient généré tout ce scénario.
Or ce qui est intéressant, d’un point de vue symbolique, c’est le sens que l’on peut attribuer aux « bruits extérieurs ». Dans votre enfance, puisque le rêve ramène en permanence à l’enfance, la vôtre, la présence de votre père, de votre nourrice, sa fille, quelle était l’importance donnée aux « bruits extérieurs » ? A ce que les autres pouvaient savoir, penser ? Observez votre gène, votre blessure à la fin du rêve, sous le regard de l’enfant. Voyez comme tout ce rêve dit un stress permanent pour « brouiller les pistes ».
Ce rêve parle du manque de quiétude dans l’enfance à cause de ce qu’il faut cacher. Ce rêve imagine que ces choses puissent être aujourd’hui publiées, connues de tous. Ce rêve vous permet de travailler à un niveau inconscient la possibilité de révéler à tous ce qui vous semblait tellement important de cacher auparavant.
C’est un rêve d’ouverture à de nouveaux comportements. La preuve que les choses avancent à l’intérieur, souvent plus vite d’ailleurs qu’à l’extérieur parfois. Que tout ce qui pèse, qui fait honte presque devant cette enfant à la fin du rêve, peut maintenant être représenté, symbolisé, intégré par la psyché. Un rêve important.
Maintenant que c’est dans la presse, peut-être pourrez-vous ressentir moins de pression.
Un secret est révélé dans la presse et nous devons nous cacher dans un hôpital qui est aussi le repère de deux groupes ennemis.
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