Surpassé entre doré excréments et barrière

Premier rêve :
Le rêve comporte peu de scènes. Je me souviens avoir été en voyage et avoir atteint dans ce qui aurait pu être un désert, un lieu où se trouvaient pleins d’amis ainsi qu’une petite étendue d’eau où je crois qu’ils se baignaient, face à une sorte de tablettes en pierre faisant partis d’un mur. (style maya..)
J’en suis repartis, me voyant marcher en ville.
La fin du rêve n’est qu’une courte scène. Le 12ème docteur (de Dr Who), vieux, est aidé à atteindre le sommet d’une gigantesque montagne dorée (est-ce du souffre si escarpée ? De l’or ? Qu’importe du doré, voici Dieu le Père) par un monsieur noir africain. Ils sont sur les bords de la montagne, elle est escarpée et dans les creux ont y trouve de l’eau. Le monsieur noir africain lui dit devoir mettre les jambes dans un lilou, un pantalon serré jaune et noir, tandis que le docteur dit "avoir d’autres projets" une fois arrivé en haut de la montagne.

"Et que dit le rêve ?" :
Que dit ce rêve ? Honnêtement pas grand chose à part l’identification au père nécessaire, le changement dans la façon d’avancer dû peut-être à l’inflation (pas sûr de ce que je dit ici mais le mot docteur fait penser à l’habit de la persona) mais certainement la richesse.
Premières scènes, on réussit à trouver de l’eau dans ce désert arride, à être centré sur nos émotions. Mais l’eau stagnante le restera ici, qu’importe le nombre d’amis présents. Alors on atteint le sommet d’une montagne dorée qui brille, au milieu de cette civilisation avancée pour son temps.
Or le doré c’est l’anima, redevenue créatrice et qui dit de mettre les jambes dans un Lilou. Les jambes sont ce qui sert à avancer, et visiblement on porte d’autres projets dorénavant derrière cette persona misanthrope. Or ce rêve est lié à l’anima même qui tient pour beaucoup de la mère et de la sœur, avoir les jambes (part féminine de soi) dedans c’est désirer les réconcilier en se servant des points communs d’avec la sœur, la bisexualité.
Que dire lorsque le rêve fait partie d’un tout qui traite du détachement de la mère ? La question serait de savoir si je me bloque ou non dans un état avec ces espoirs venus tout droit de l’enfance.

Puis, suite à la rupture brutale du féminin qui s’est opérée il y a peu, cette nuit je fais un rêve de ce qui n’est pas digéré face à la copine :
Rêve :
Je suis en ville, il fait grand soleil et dans une petite boutique à l’air libre avec mon papy. Le vendeur, boulanger, nous accoste mais je veux passer cet endroit, continuer mon chemin.
Il y a un train fantôme derrière, où je me dirige, un parking se situant devant. Des policiers surveillent l’endroit et je me mets à faire le tour de ce bâtiment central.
Je reçois un message de mon amoureuse sur mon portable disant "bonjour le fait de m’avoir trompée". Alors je la rejoint dans la voiture où elle est assis au siège arrière pour ma part. Devant, une fille au siège du mort me dit avoir une bouteille de rhum.
Puis la prochaine scène se passe dans une galerie marchande, à une boutique qui vend de la bière. A des machines à pressions qui vendent de la bière par carte je souhaite y glisser la mienne. La machine indique le sens dans lequel il faut la mettre alors je l’y mets comme il la faut. Un ami fait de même.
J’entends une voix dans mon dos dire : "même quand il parlait à Roland, c’était comme ça". Je vois alors dans la machine (là où doit tomber la pression de bière quand elle déborde du verre) des feuilles pousser, j’en retire.
Je suis alors sur un parking qui est en face d’un festival, je monte sur une barrière en parlant à la jeune fille qui avait sa bouteille de rhum à la main dans la voiture.
Fin du rêve je vois de grandes toilettes de festivaliers pleines d’excréments et un monsieur brun y entre pour dire qu’il allait y chercher du pq.
Ensuite voyant des baguettes magiques se lever au dessus de moi dans la nuit j’entends que tout le monde chante la note do.

"Et que dit le rêve ?" :
Frustrations non digérées deviennent ici matière brute de travail.
Je suis avec mon papy, père de la mère, pour m’approcher d’un train fantôme, comme si je jouais à me faire peur au lieu de m’approcher du pain qui se vend ici.

Puis il y a l’image du débit de boisson assez riche et très proche du centre (galerie marchande) : on sert de la bière (lien au sperme, à ce que relâche l’escargot aussi) il y a des feuilles que j’arrache moi-même et tout le monde chante la note do or c’est le père qui est dans le dos.
L’idée de dégoût est ici amplifiée par l’image de la carte que l’on insert pour se servir de la bière, de l’ami qui vient s’y coller "pour aider" alors que la machine indique le sens d’insertion de la carte. Même quand je parlais à Roland c’était comme ça, j’interprète ça comme le fait d’offrir ce qu’il faut et que "l’ami" vienne s’y coller.

Et je suis mené à un autre
Rêve :
De nuit en haut d’une falaise on fait passer des immigrés recherchés depuis la mer sur le sol. Continuant de marcher du haut de ma falaise j’entends "si on lui dit qu’on est nus on va voir les cinq bouffons et remettre inconsciemment en route le processus d’individuation".
Puis, il fait jour, je montre aux gens qui me suivent de nager dans les grosses vagues de la mer jusqu’à une barrière fixée au sol juste devant un palais. Je m’y accroche, leur dis de toujours me suivre et remarque que les barrières dessinent deux chemins qui mènent tout deux au palais. A droite il y a un renard aux yeux jaunes et des dames mondaines moyen-âgeuses (style marie antoinette) qui discutent, à gauche il n’y a personne sur le chemin.
Alors à droite j’entends les femmes dirent que ça ne dérangeait pas si on était nu ici en vacances.
Je finis le rêve en nettoyant de la terre asséchée autour d’un bonsaï dont les racines dépassent légèrement du sol.

Et que dit le rêve ? :
Début de rêve de l’énergie est libérée, que je conduit comme si je refusais un sentiment d’abandon "les 5 bouffons" puis la nudité ensuite, on plonge dans la mer..
Pour finalement apercevoir comme un choix et un appel à changer (oeil perçant du renard, qui me voit comme je suis). L’angoisse d’abandon, et un symbolisme moyen-âgeux qui n’est pas là pour rien. Accepter de ne pas avoir à se montrer nu en plus d’accepter la différence des générations ou sinon le retrait social à jamais. C’est un bon rêve, qui ne mène cette fois pas à couper le cou au renard (animal lucide, l’intelligence vient du cœur comme il est vu ici. C’est le renard à apprivoiser.)
Les racines sortent finalement du sol c’est l’attachement à la terre mère, le rempotage (taille de racines du bonsaï) c’est s’en détacher (remaniement de l’angoisse d’abandon) et la terre sèche c’est le besoin d’eau et d’inconscient, le nécessaire déplacement du Moi.
Enfin sous ce soleil la mer est bleu d’un beau bleu, et qu’importe si les vagues sont au départ déchaînées tout le monde arrive à destination en me suivant ainsi dans son petit maillot de bain qui cache les attributs masculins. Que de peur pour pas grand chose ! (l’émotion est notée, imprimée de mon côté.)


Concernant le premier rêve, vu de haut, une oasis dans le désert ressemble un peu au sommet d’une montagne.

Pour atteindre le sommet de cette montagne de souffre, pour atteindre l’or, l’homme blanc doit se faire aider de l’homme noir. Image de l’ombre, dans tous les cas d’un opposé si l’on s’en tient à l’opposition entre le blanc et le noir.

Or, toujours sur la symbolique des couleurs, le pantalon noir et jaune prend ici tout son sens. Pour accéder à la pierre (car le langage alchimique est très présent dans ce rêve), il faut accepter d’enfiler le pantalon aux couleurs du lien au Père, le jaune et le noir représentant comme une éclipse dans la construction psychique.

Concernant le troisième, cette répétition de l’impossibilité puis de la possibilité de se montrer nu est centrale. Se montrer tel que l’on est, sans se cacher derrière ses vêtements, en toute transparence. "en nettoyant de la terre asséchée autour d’un bonsaï dont les racines dépassent légèrement du sol" : quelle belle image de la terre, du corps donc. Seulement il manque un peu d’eau. Mais c’est par le corps que cette recherche doit passer.

L’intégration au sens jungien comprend 2 étapes :
 l’union mentalis, par le retrait des projections, par l’intervention de l’esprit,
 puis un retour sur le corps, une intégration physique du changement. Ce dernier rêve parle peut-être de cela.

L’article fait suite à "Diable en soi, Castra adulte et bras amputé", l’anima ayant déversé dernièrement ses symboles à la conscience elle redevient créatrice, un renard à œil jaune nous regarde profondément lorsque la question de l’angoisse d’abandon réapparaît.

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