Profondeur - Intériorité
30/08/2016
Je rends visite à deux femmes, une blanche et une noire, qui sont toutes les deux enceintes. J’embrasse leur ventre d’un tendre baiser et dépose ma main sur leur ventre pour sentir leur bébé respectif.
J’arrive dans une maison. Je vais dans la chambre à coucher ; il y a deux personnes sur le lit peut-être endormies ??? et un bébé bien vivant tout nu qui est sur le lit. Je le prends et repars par la salle à manger d’où apparemment je suis venue mais les volets sont fermés et je ne peux plus partir. C’est la maison de mes parents. La femme de la chambre se réveille et se lève ; je vais donc la voir...
Très grande entreprise. Je suis avec une femme qui travaille pour le Président, et il arrive. Il est content de me revoir. Il va à une grande réunion et cette femme aussi. Dois-je y aller ? J’y vais et me retrouve à monter une espèce de structure immense en bois, carrée, et je redescends, plus difficile que la montée car ça balance de gauche à droite et il faut que je trouve l’équilibre. C’est mon corps qui fait poids pour trouver cet équilibre.
Je me retrouve sur une route de campagne. La voiture noire de ce Président s’est arrêtée là car plus on avance plus il y a d’eau sur la route donc il a continué à pied. Je dépasse la voiture et y vais également ; en effet, plus je marche, plus il y a d’eau et plus cela me fait penser à la campagne irlandaise. J’arrive sur une eau jaillissante, pure et fraîche. J’avance encore…
Je me lance, mais sans grande conviction, persuadé par avance de ne pas pouvoir accéder aux sens de ces images. En revanche, je reste marqué par ce symbolisme très pur, qui, et j’y reviendrai, ne demande peut-être aucune interprétation.
Ces deux femmes, de couleur opposée, ensemble enceintes. Vous vous reliez à la puissance féminine de ces opposés : main sur le ventre, comme un cordon extérieur venant compléter (se substituer) au cordon intérieur, ou comme une complicité, mais externe.
Pourquoi se substituer ? (On voit là tout le risque du contre-transfert dans ces analyses les yeux fermés, à distance !) Parce que j’ai été marqué par la suite, ce vol de bébé qui intervient juste après. La maison familiale, la femme de chambre... Je n’y comprends goutte. Peut-être, de votre côté, pourrez-vous faire le lien avec cet enfant qui n’est pas le vôtre et que vous désirez ?
C’est curieux, après mes premières lectures, j’avais compris que vous rendiez l’enfant. En fait, on n’en parle tout simplement plus. On passe directement à l’entreprise, au Président, à la réunion, l’assistante, à la vie professionnelle donc. Cette structure immense, carrée, fait d’ailleurs bien penser au mental, qui prime dans cet univers.
On est passé du corps féminin au mental, par la mise à l’écart du bébé.
Vous évoluez bien dans cet univers. Mais là une complexité étonnante se met en place : vous évoluez grâce à votre corps ! Ce corps oublié, après la première partie du rêve, devient un corps qui équilibre. Et cet appel au corps est rejoué à la fin du rêve, puisque avancer consiste alors à quitter la voiture et avancer à pied, retrouver un rythme plus naturel, humain, avancer à pied sur la route, dans l’eau, jusqu’à la source d’une "eau jaillissante, pure et fraîche".
Ce retour au féminin est très marquant, alors que l’on croyait l’avoir abandonné à la suite de la première partie du rêve. Une question s’impose à moi (aucune obligation de réponse évidemment, la question est pour vous) : avez-vous des enfants ? (avec l’impression que je vous ai déjà posé la question, non ?).
Après des images de femmes enceintes, le masculin entraîne le sujet sur une route où l’eau finit par tout recouvrir.
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