Mur
Le mur est classé parmi les lieux possibles du rêve, car se trouver devant un mur onirique peut correspondre à une partie longue du scénario, et constituer le véritable lieu du rêve.
Mur de brique, en béton ou de terre
La solidité du mur à franchir durant un rêve n’a aucune importance.
Dans cette affirmation, deux éléments :
– le rêveur face à un mur ne pense qu’à le franchir, il ne peut rien faire d’autre, or il n’a aucun intérêt a-priori à passer cet obstacle,
– le mur n’est pas fait pour être détruit, il est un obstacle symbolique qui se moque totalement des règles du BTP.
Au contraire, plutôt que de détruire le mur, y faire un trou pour le traverser par exemple, le rêveur va tenter de franchir cette frontière sans aide extérieure, sans outil, sans corde ou échelle.
Cette résistance (et, petit à petit, notez que l’on a glissé vers un vocabulaire plus psychologique) ne peut tomber que si le rêveur fait totalement confiance en ses capacités de passer outre.
Le mur comme une résistance
Devoir passer un mur, c’est se confronter à une résistance.
Une résistance est une construction psychologique établie par un sujet menacé. Une résistance est donc une défense. Mais trop de défenses finissent par enfermer le Moi dans un fonctionnement alors marqué par la rigidité.
Franchir un mur, c’est donc faire tomber une résistance.
Il ne faut pas s’étonner alors du sentiment de réussite qui accompagne le passage d’un tel obstacle, de l’émotion ressentie, des paysages merveilleux, totalement nouveaux, qui attendent derrière ce mur.
Le mur que l’on doit franchir dans le rêve promet des horizons nouveaux, des découvertes, un élargissement de son Moi.
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