Mercure

Le mercure est au féminin ce que le souffre est au masculin.

Le Mercurius

Le mercure est le principe femme des alchimistes.

Il correspondrait ainsi au Yin (dans la représentation du Yin et du Yang), le noir, la lune aussi (et l’on comprend mieux que la lune soit un symbole féminin représentant la mère).

Le mercure est donc doté des propriétés dites passives, comme la volatilité, la malléabilité.

Il a la flexibilité des félins, il est l’un des éléments essentiel à toute transformation (la force sans flexibilité mène à l’excès et à la cassure).

Le mercure comme élément d’un rêve

La racine grecque du mercure lui donne également le sens "d’eau divine".

Dans un rêve, le mercure est l’un des deux éléments de la transformation. Associé à un élément masculin, il accompagne certainement un grand changement intérieur, qui correspond physiologiquement à de nouvelles voies neuronales, de nouvelles connexions permettant d’accéder à une plus grande conscience de ses forces inconscientes.

Rendre lumineux ce qui était obscur, c’était un peu le langage des alchimistes qui tentèrent de mettre en mots l’expérience intérieure qui donnait sens à leur vie. Elargir son champs de conscience en accédant toujours plus largement à sa personnalité inconsciente, voilà ce que l’on dirait aujourd’hui, alors que le mot inconscient remplace la materia prima des alchimistes.

Le mercurius des alchimistes est l’élément clé dans ce processus que Jung a dénommé individuation (voir notre dossier).

Le mercure apparaît parfois dans les rêves, et c’est un vrai mystère que cet élément finalement peu courant, dans la nature et le langage courant, trouve ainsi sa place dans le langage onirique, mystère qui trouve son origine dans la science des alchimistes.

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