Mère négative

Premier rêve :
Il commence dans un cimetière. Je suis dedans et au centre il y a une araignée géante sous laquelle j’étais. Puis, je ne sais plus trop ce qu’il se passe, je vois qu’à un coin du cimetière il y a quatre statues de femmes en âge d’être mères. Je les vois en étant en hauteur par rapport à elles, elles sont un peu sur ma gauche puis commencent à prendre vie et à bouger.
C’est alors que je me retrouve dans un immense vaisseau spatial posé sur la lune ! Le vaisseau avait un sous-sol où j’étais avec une immense vitrine sur la gauche remplie de fleurs ou de cristaux. L’équipage allait en excursion sur la lune pour en ramener quelque chose, ils avaient leurs scaphandres prêt à être porté avec leur visière de tintée.
Voyant ça, j’explique à un monsieur comment faire pour ne pas voir/(rencontrer ?) la "Dame en Noir".

Auto-interprétation :
Le rêve dit d’accepter une mort. Au centre il y a une énorme araignée. Elle est trouble de l’affect.
Le féminin se libère et on arrive sur la lune, en plein vaisseau spatial qui atterit sur la planète du féminin. Il y a beaucoup d’anima, de jaune, de fleurs, ici.
Pour y accéder il y a une explication à donner : comment éviter l’ombre du féminin en Soi, cette dame en noir. Ce sont tout les récents troubles de l’affect dont il faut prendre conscience, ces projections négatives que je fait pour accéder à quelque chose de mieux.
Alors on se rappel du parrain arachnophobe qui me faisait rire et on a tout gagné, j’espère.

Or, un peu moins positif, la protection mentale par le scaphandre du cosmonaute.

Deuxième rêve :
Je partais au restaurant avec ma mère. J’allais y entrer avec elle mais elle me faisait pleins de reproches et ça m’embêtait énormément, je n’en pouvais plus de tout ces reproches. Alors je suis partis.
Je traverse un couloir, il y a un combat où un garçon essaie d’en tabasser un autre obèse que je plaque au sol pour aider le premier. Avec ce garçon on regarde dans une petite case un peu en suspend, un creux de forme carré mais allongé en rectangle où se trouvent des objets. Il y a un fil tendu, un lien qui fait démarcation entre les objets sans doute dans ce carré. Alors en haut à droite je prends un préservatif noir puis remarque deux partitions de musique du groupe Oasis. Liam Gallagher, le chanteur me porte sur ses épaules ou du moins sa tête est au niveau de mon périné. Je dis que c’est moi qui ai placé là ces partitions, que je les avaient imprimées, et il commence avec moi à les chanter de sa voix nasillarde. (dans la réalité je ne trouve pas qu’il ait une très belle voix et j’aurais tout aussi bien pu choisir le deuxième chanteur du groupe, que je préfère pour l’image de ce rêve)
Puis je peux regarder le centre d’un immense terrain de match de foot où se trouve un garçon seul.
La fin du rêve se déroule aux toilettes où je suis seul. Je vais bientôt me préparer à jouer à un match, et l’entraîneur m’a laissé un texte, un message à lire pour m’y préparer (le texte est écrit sur la cuvette ou bien sur la porte, je ne sait plus).
Il m’encourage grandement, me dit que faire. Il va falloir faire très attention à une ligne de démarcation sur la droite pendant le match, le mot qu’il utilisait pour l’appeler commençait par "ver...." (Le versant ?).

Auto-interprétation :
Le rêve montre une énorme violence. Il y a eu passage à l’acte.
Le rêve commence et là, plus que m’ennuyer avec ma mère, c’est qu’elle me fait des reproches et que je n’en peut plus, vraiment plus. Il n’y a plus de LSD pour le supporter, plus de MDMA. Alors je pars, je partitionne même, et je démarque pour faire deux camps.
Je continue de chercher le préservatif pour ne pas tomber amoureux, c’est au moins ça. Et toute cette violence.

Puis je chante, avec cette tête qui se trouve au niveau de mon sexe.
Cette tête de chanteur qui a une voix nasillarde, je trouve pas ça beau ce qu’il y a là.
Puis il y a ce garçon au centre d’un terrain de foot vide de joueur, vide de balles. Ce garçon qui ici ne peut pas jouer à la fécondation.
Puis tout ça se finit aux toilettes, le lieu de l’analyse. Un entraîneur a confiance en moi, alors il me dit tout pour que je puisse gagner. Il faut faire attention à droite, lieu de conscience ! Il y a une ligne ici, une démarcation, une frontière entre deux choses, une différence à faire.

Et la sieste de la demie heure suivante :
Le rêve concerne trois bibliothèques. C’est énorme et on s’y perd dans leurs couloirs.
Je revient de la ville avec un ami, J. Il revient de la fac alors que les bibliothèque concernent les lycéens.
Des personnes sont là pour surveiller les bibliothèques et ce sont toutes des femmes.
Je monte à l’étage, cette bibliothèque est vraiment bizarre. Derrière ses rayons : des rayons de magasin. Et dans la bibliothèque tout plein d’étiquettes blanches avec du texte pour indiquer des prix. A un moment en revenant sur mes pas je vois un mur violet sur ma droite avec une grande étiquette en forme d’étoile dessus et une femme, vieille, s’approche de moi.
Je me retrouve alors au rez-de-chaussée de la bibliothèque qui contient plus de livres et une multitude de couloirs que son étage. Je parle à une jeune fille, je crois que c’est P. Cette fois la vielle dame qui monte la garde s’approche d’elle pour lui dire de faire moins de bruit sans venir me voir moi. Alors je part jusqu’à l’entrée au rez-de-chaussée.
Et là je vais voir la dame (âgée de la trentaine environ et habillée de noir) qui en monte la garde à l’entrée. Je lui demande si elle va bien. Je remarque au passage qu’elle parle l’Espagnol.
Enfin je suis dans un couloir. Il y a un escalier dans ce petit endroit. Une jeune fille habillée de blanc est allongée au bas de l’escalier et pleur. Elle se nomme E et me demande si j’ai amené J à la bibliothèque. Je lui réponds que J est bien là.
Alors je remarque qu’on est tout serré ici dans cette cage d’escalier et une femme Africaine arrive, je ne l’avais pas remarqué, c’est comme si elle sortait de nul part.
Elle porte un habit de jaune/vert allié de noir. Je suis obligé de m’écarter sur le côté pour la laisser passer.
Je l’entends crier à un garçon "arrête de te ménager !!" auquel elle met un gros coup de pied au fesses comme si elle portait des chaussures de sécurité. Même ce petit garçon je ne l’avait pas remarqué, il était au sol. Il est assez gros pour son âge, je vois son dos alors qu’il sort de la pièce, je peux voir sa colonne vertébrale.

Interprétation à la lumière d’une analyse :
Rêve travaillé en séance chez ma thérapeute.

 En quoi l’archétype de la mère fait encore violence au fond de moi ? La question a tellement fait mouche. Dans les émotions je veux dire, la haine que je peux ressentir envers moi : elle est à travailler et il faut s’accorder un peu plus de compassion. Mais reconnaître ses erreurs quand même.

 Et ses chaussures de sécurité à elle, dont elle se sert pour donner ce si violent coup de pied, comique non ? C’est à réparer.

 Cette étoile : guide intérieur, je suis dans cette bibliothèque pour le rechercher. Tout ça se fait en réponse aux échanges avec l’extérieur qui entrent dans le spirituel (le violet, l’étage de la bibliothèque).

 Est-ce-que les connaissances (je rajoute à ça : ’acquises et symbolisées par la bibliothèque’) ne peuvent pas être prises pour de la nourriture ? C’est juste une fuite de la réalité.

 La femme habillée de noir qui monte la garde à l’entrée de ce rez-de-chaussée de bibliothèque, le noir->la mort, ça parle de changement qui s’opère en faisant taire cette fille quand je me perds dans mes instincts.

 Ces couloirs du rez-de-chaussée dans lesquels on pourrait se perdre, c’est se perdre dans les instincts.

 Cette cage d’escalier montre deux facettes de moi : J qui affaibli E de couleur blanche par sa simple présence en ces lieux. Cette couleur blanche, comme une infirmière.

 Il faut aussi remarquer le passage de tout ces gens qui est libérateur d’énergie, mais qui s’auto-annihile aussi selon moi, dès qu’elle apparaît par l’affaiblissement de la fille en blanc. Néanmoins c’est grâce à ce passage à l’acte que cette femme africaine et son fils apparaissent.

Le rêve souligne une régression : passage de J de la faculté à une bibliothèque faîte pour les lycéens. Je dois me questionner sur ce que j’ai vécu au lycée en rapport à tout ça également. C’était la descente brutale de mon père sur le piédestal lorsque ma mère a voulu le quitter.

Finalement que faire de tout ça quand les rêves qui suivent montrent que je continue de vouloir faire payer et que je n’ai pas réussi à atteindre cette étoile de la bibliothèque ? Le questionnement le plus important est sur la descente brutale auquel à dû faire face mon père.

Petite scène au réveil du lendemain :
La meilleure amie de ma copine lui dit sur facebook avoir vu la "dame en noir" dans une balle.


Mieux vaut ne pas retoucher à ce dernier rêve, ne pas intervenir dans cette analyse en cours, et laisser faire le travail déjà effectué.

A noter cependant la libération dont fait état le premier rêve :
 l’araignée se retire, vous étiez dessous mais cela change justement dans le rêve,
 symbole plus fort encore (jamais rencontré pour moi) : les statues se mettent à se mouvoir. Le symbole de ce qui est figé prend vie.

Ces signes de renaissance, de mise en mouvement, disent à la fois ce qui était et le changement intervenu. A ce titre, ils s’opposent au titre donné à cet article, car ils sont évidemment "positifs".

L’article fait suite à "Cornichons rime avec source de profusion"

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