Sejour Improvisé
Ma mère travaillant je suis sensée être seule dans le camping où elle a un emplacement annuel. Je suis sûrement en repos car je suis dans le camping qui est plutôt loin de chez moi en train.
Je viens de l’accueil et pars vers le mobilhome, je ne sais absolument pas quel jour nous sommes et ça m’inquiète dans le rêve car j’ai peur d’être appelé par le travail. Je croise à un embronchement un garçon que je reconnais comme étant celui pour qui j’ai eu un vrai coup de foudre plus jeune. Je le croise juste, il va à contre-sens, on ne se parle pas. Je crois qu’il a voulu me parler, j’ai vu ses lèvres bougées et il a ralentit sa marche mais j’ai accéléré la mienne, je n’aime pas croisé des gens ces temps-ci.
Je remonte jusqu’au mobilhome et me rend compte de l’existence de plusieurs pièces. L’intérieur ressemble beaucoup plus à une maison avec de grandes pièces. Celles’ci sont très encombrées il y a un grand bazar laissé par l’ancienne propriétaire, une femme qui est la mère de ma première nourrice et dont je ne connais pas le nom.
Ça sent le vieux et une autre odeur qui ressemble à celle chez ma grand-mère paternel qui habite en caravane. Je regarde autour de moi en me disant qu’il faut rangé un peu mais ne sait pas par où commencer.
J’entends du bruit vers l’entrée et y trouve ma sœur avec beaucoup de personne entre son âge et le mien, ils prennent possession des lieux et ça m’agace de voir autant de personne. Ils font comme chez eux et traversent les pièces au gré de leurs envies. Plusieurs m’adressent leur parole que je ne leur rend pas. L’un d’eux commencent à m’énerver et je m’en vais mais il me suit. Je traverses le salon encombré et passe par une baie vitrée pour me retrouver sur un jardin rond. Il est encore sur mes pas mais un autre garçon le rappel à l’intérieur et il s’en va. Je fais le tour du jardin et me retrouve devant le portail du mobilhome. Il y a trop de monde et je veux partir dans un endroit plus calme.
Je recroise mon coup de foudre toujours à contre-sens et je rejoins ce qui ressemble à la lisière d’une forêt. C’est calme ici mais je ne peux pas entrer dans la forêt, rien de physique ne m’en empêche pourtant mais je ne peux plus avancer. Je ne peux plus non plus reculer ni regarder en arrière. Alors je ne fais plus rien jusqu’à m’arrêter même de respirer.
Je me suis réveillée comme-ci j’étais restée trop longtemps en apnée.
Une lecture rapide du rêve permet peut-être de percevoir l’expérience qu’il a constitué : constater l’encombrement, l’empiètement des autres sur son territoire psychique personnel. C’est comme d’observer que les autres ont pris trop d’espace à l’intérieur, et que l’on s’en trouve oppressé, avec le besoin d’un endroit plus calme, personnel.
Or ce lieu psychique c’est celui auquel vous semblez accéder à la fin du rêve. Une forêt, symbole de l’inconscient. Une forêt pour se perdre. Une forêt juste pour se trouver à la limite de Soi, pour toucher une nouvelle limite, un nouveau monde intérieur. C’est intéressant ce lien avec la respiration à cet endroit, car ce mécanisme totalement inconscient est le seul que la conscience peut diriger, amplifier, limiter, mais sans jamais pouvoir l’arrêter totalement. C’était vraiment une expérience physique, je ne sais pas ce qu’elle a permis, mais je sais qu’il est toujours très positif d’être ainsi en relation avec son corps, son inconscient, durant les rêves.
Rêve qui se termine en apnée, montrant toute la participation du corps, sous forme de sensations, à nos rêves.
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