Rails
Les rails n’apparaissent jamais sans le train, mais leur présence marque la thématique du rêve : le rapport au temps.
Sortir des rails
Quitter les rails, c’est un peu comme sortir de ses gonds : on arrive toujours à un accident.
Il y a quelque-chose d’anormal à aller en-dehors des rails. Ils tracent la ligne à suivre, la quitter c’est tout remettre en question.
Ces lignes parallèles indiquent à la fois une direction imposée et l’idée qu’il faut tracer sa ligne de vie entre ces deux frontières qui ne se rejoignent jamais, dans ce no man’s land étroit, ce couloir dessiné à même le sol. Enfermement, attachement aux valeurs terrestres, angoisses métaphysiques : les rails ne mènent pas tous les rêveurs au même endroit...
Les rails jusqu’au bout du regard
Les rails s’étendent à l’infini, ils finissent par se confondre et disparaître à l’horizon.
Ainsi, si les rails se perdent avec le fuite du paysage, de l’univers.
A l’échelle de la vie, les rails expriment donc le destin de chacun, ils sous-entendent là où on ne peut voir plus loin.
Le bruit du train
Mais si les rails se poursuivent indéfiniment dans le paysage humain, en revanche la longueur de chaque rail est limitée, ce qui provoque ce bruit régulier du train sur les rails, et qui souvent endort, on va comprendre pourquoi.
Ce bruit régulier, séquentiel, s’oppose ainsi à l’impression d’infini attaché aux rails.
En conclusion, les rails regroupent deux notions opposées : le temps dans sa dimension infinie, la période de la vie terrestre. La succession des vies participe à ce temps sans limite. Mais les rails vont toujours plus loin, et mènent parfois à l’angoisse, notamment lorsque l’on ne peut vivre sans l’impression de maîtriser son destin.
Les rails vont avec le train, d’où leur présence avec les moyens de transport.
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