L’incinérateur

Alors que je m’occupe d’un bébé, un homme vient me chercher pour que je brûle des cadavres dans un incinérateur, ce que je refuse.

Il me fait alors une seconde proposition, lui faire passer les cadavres, j’accepte avec dégoût.

Mais il me demande de faire une farce avec de la mie de pain qu’il me met sur une planche pour faire une farce avec leurs entrailles.

Je refuse à nouveau, dans le rêve je suis angoissée, je vois une petite fille qui semble voler et qui dit que les dépouilles sentent le poulet rôti !!!

Il est quatre heures du matin, je me réveille.
Je pense alors faire un rêve plus serein jusqu’au moment de me lever. Mais il en n’est rien, je vais poursuivre une deuxième partie (dont je ne me souviens plus du contenu) mais qui est une suite du premier rêve.

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Je cherche, mais finalement non. Parfois, imaginer pour les autres le sens de leurs rêves est trop risqué.

Car bien sûr le premier réflexe est de ressentir avec vous ce dégoût.

Mais d’un autre côté, faire disparaître par le feu, transformer ce qui est mort, est une étape nécessaire sur le chemin du changement.

Mais joue-t-on avec les cadavres, les entrailles, cette image n’est-elle pas celle d’une perversion justement, qui s’amuse de ce qui est tellement difficile à faire ? Et puis, brûler des cadavres ! Non merci.

Quel rôle vous donnez à l’homme ! Quelle image vous avez du masculin ! Un homme qui vient vous empêcher dans votre partie la plus féminine (s’occuper d’un enfant) pour vous forcer à des tâches aussi abjectes. Ce rêve ne sert-il qu’à cela, montrer ce masculin dans toute sa noirceur, irrécupérable.

Mais comment l’inconscient pourrait-il ainsi produire des scénari sans espoir ? Il y a quelque-chose de trop noir. Voyez vos prochains rêves, si vous pouvez également retenir quoi que ce soit des choses agréables de la vie. Je ne choisis pas ! me répondrez-vous consciemment. Mais je ne parle pas là à votre conscience, mais à votre inconscient.