Danger de contamination
Bonjour
Fin du rêve de ce matin...en tous cas, les passages dont je me souviens.
Nous sommes dans une sorte de construction souterraine.
Il y a un grand danger, nous craignons une contamination à une sorte de "virus" très dangereux dont j’ignore tout.
Nous avons mis en cage une femme contaminée, pour l’isoler, nous protéger, l’observer ? Je la vois parler dans sa cage, dans la pièce ou elle se trouve, elle est assise, calme, elle ne se débat pas contre cette "incarcération", elle nous dit quelque chose comme "ce n’est pas très gentil" mais pas sure, et n’y a t il pas un soupçon d’ironie ? Il me semble que la tristesse domine, une lassitude, je ne vois pas d’hostilité apparente, elle semble un peu "engluée" comme si elle se liquéfiait... ou bien est ce son image qui présente un flou ? c’est vraiment difficile de décrire des impressions fugaces...
L’atmosphère est lourde... Nous sommes cloitrés dans cette partie de la construction pour nous protéger du virus. Puis une équipe décide d’aller inspecter au-dehors de celle-ci, l’un des hommes nous conseille d’être prudents, car ils pourraient en revenir contaminés. Nous attendons leur retour.
Au bout d’un moment nous entendons des cris dans le couloir qui se rapprochent de nous, nous comprenons alors que certains ont du être contaminés. L’homme qui est avec moi, ferme immédiatement le sas blindé qui sépare le laboratoire ou nous sommes du couloir. J’hésite un court instant, puis je le laisse faire.
Derrière la porte, nous entendons des supplications. Nous ne cédons pas. Je réfléchis très brièvement à la décision prise à l’instant d’abandonner (de laisser mourir ?) derrière cette porte des personnes, pour nous protéger, c’est terrible mais nous n’avions pas le choix.
Puis il y a l’affaire du canapé. Nous voila en possession d’un grand divan, magnifique, une splendeur, couleur bleu nuit je crois. Nous nous demandons ou nous allons le mettre. L’homme dit qu’on doit le mettre dans le hall près du sas. Je ne suis pas d’accord, et je décide de l’installer dans la salle d’expérimentations, face aux tables, appareils qui forment un arc de cercle.
Ah ce réveil !!!
Troisième rêve publié durant cette période de Noel, et troisième lieu exploré : ici, une "construction souterraine". Un travail en profondeur, qui permet chaque fois d’explorer un peu plus loin peut-être ?
Cette femme qu’il faut isoler pour protéger le groupe, ces personnes derrière la porte qu’il faut sacrifier, cela me rappelle ce rêve où vous décidiez de la même façon d’abandonner une femme sur une île...
Toute transformation oblige ainsi à sacrifier une partie de soi. Être, c’est devenir, or devenir, c’est accepter de mourir à ce que l’on est.
Mais ce que je note surtout, c’est l’aide de l’homme que vous laissez agir pour vous : "J’hésite un court instant, puis je le laisse faire". Ce laisser-faire, c’est l’acceptation de cette collaboration entre deux parties complémentaires. D’ailleurs, cet homme est présenté très étrangement, non ? "L’homme qui est avec moi" : il ne nous avait jamais été présenté, mais tout à coup, c’est une évidence pour vous, cet homme était inclus dans les "nous" qui précédaient.
Je crois que la présence de cet homme, sa reconnaissance plus précisément, est ce qui vous permet d’échapper au virus. Car au final, vous pensez installer ce canapé non pas près du sas (pour vous protéger ?) mais, selon votre goût, face à cet arc de cercle. En précisant le bleu de ce canapé, couleur qui souligne le masculin qui s’impose à la fin du rêve.
Un virus menace de contaminer toute la construction souterraine, il faut sacrifier certains individus pour protéger les autres.
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