La shoah
Mon rêve commence ainsi, je suis prisonnière dans un camps de concentration nazis, le nom de ce camps de concentration m’ est venue instantanément.
Ce rêve n’est pas constitué d’images mais de ressentis.
Je suis enfermée dans ce camps où nous sommes à la merci des Allemands, une image, des piqûres que nous sommes préparons contre notre gré pour tuer nos compatriotes.
Puis je me retrouve dehors, là je rencontre un couple : je connais la femme, c’est mon ancienne patronne quand j’étais secrétaire dans l’immobilier, l’autre je ne le connais pas. Eux sont habités d’une curiosité malsaine !
Ils achètent des chaussettes "rouges" pour pouvoir aller visiter le camps.
Puis je me retrouve dans le camps avec un officier, je ne sais pas si il est allemand ou Français ?
Puis je suis cette femme qui essaie par tous les moyens de sauver des vies en risquant de mettre en péril la sienne.
Puis je suis encore cette autre femme, fragile.
Tout n’est que "ressentis"
Je suis cette prisonnière qui vis dans l’angoisse, je suis cette femme combattante qui vole de la nourriture, des oeufs, du chocolat.
Suis-je cet homme imperméable, sans compassion ?
Suis-je aussi cette femme fragile, qui n’arrive plus à respirer car trop remplie d’émotions, d’empathie, celle dont les pleurs sortiront du plus profond d’elle-même par deux fois ?
Celle dont à la fin de ce rêve dit qu’elle n’a pu en sauver qu’une partie de tous ces gens, ce qui engendrera cette douleur évacuée du tréfonds d’elle-même par un flot de larmes.
Mais peut-être suis-je ces trois personnages à la fois ? où séparément ?
Suis-je trois entités qui se sont réunis pour me faire concevoir ce que je n’ai pas vécue ?
Suis -je ces trois personnages dans des vies antérieurs ?
Pourquoi je savais écrire "Shoah" alors que je n’ai jamais regarder de documentaires, ni de films sur ce sujet ?
Autant de questions qui ne demandent que des réponses.
"qui ne demandent que des réponses", où pas.
Quelles réponses attendez-vous des autres ? Il s’agit de vos propres ressentis, de vos propres images, de votre vérité. Personne ne peut connaître celle-ci mieux que vous.
Vous êtes ces trois personnages à la fois, c’est ainsi que vous l’exprimez consciemment, que vous ressentez ces images inconscientes. Qui pourrait discuter cela ?
Mais vous questionnez le passé, posez la question des vies antérieures. Sur ce sujet, qui vous apportera des réponses ? Evidemment, et vous le savez, pas moi. Mais questionnez aussi le présent. Pourquoi ce ressenti dans votre corps, cette nuit, de cet emprisonnement ? Ne cherchez pas pourquoi cet emprisonnement mais seulement : comment ce serait si vous n’étiez pas emprisonnée ?
Au début je suis prisonnière dans un camps de concentration nazis...
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