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La table du salon


Je suis en train de taper sur mon ordinateur un texte dans un logiciel prévu pour ça. Je ne sais plus sur quoi j’écris mais ce n’est pas un devoir à rendre ni une histoire qui me serait passer par l’esprit, la seule que je sais c’est que je tape pour tromper l’ennui car la maison à encore des problèmes de connexion à internet et que le vent à fait bouger l’antenne donc la télé ne fonctionne plus.

G., une petite-fille de 3 ans aussi en famille d’accueil chez la fille de la dame qui me garde et assise en bout de table, une table ovale de six places, une chaise nous sépare. Je me souviens mettre mis à côté d’elle avant qu’on me demande de changer de place car G. ne doit pas approcher la technologies d’après les principes d’éducation de sa famille d’accueil. Elle dessine dans son coin en parlant, elle parle seule et je la laisse faire pour ne pas la "bloquer" comme ils disent. Quand on s’adresse à elle, elle se "bloque" et ne répond pas tout en nous fixant (c’est légèrement perturbant d’après eux mais j’ai l’impression de me voir au même âge car j’avais le même "blocage"). Elle continue de parler et fait tomber un feutre. Je me déplace pour le ramasser et lui donner, elle a du mal à monter sur sa chaise et ça lui aurait prit beaucoup trop de temps pour descendre et remonter. Je lui rends son feutre et elle me remercie. Je lui demande de quelle couleur il est, elle me dit qu’il est couleur fille. Je regarde alors le feutre qui est orange et rit à sa phrase. Je tente avec un autre rose et elle me dit encore couleur fille. Puis un bleu et la elle dit couleur garçon. Je sors donc toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, du rose au jaune elle dit couleur fille et y ajoute le violet, quand au reste c’est couleur garçon. J’essaie donc d’autres couleur le marron fille, gris fille. Quand je tends le noir elle se redresse sur sa chaise et me fixe un moment, elle semble "bloquée" et pourtant un malaise étrange s’installe mais ne semble pas venir du "blocage".
 C’est couleur toi, dit-elle de sa petite voix grave. Le crayon me glisse des mains et finit sous le buffet. Je m’abaisse pour le récupérer en tendant le bras en entendant distinctement la voix de ma meilleure amie qui au collège avait dit pouvoir voir les auras et que la mienne était noire. C’était un jeu entre nous, mon prénom voulant dire "la fille à la peau noire" et le sien voulant dire "lumière". Deux personnes globalement opposées mais qui à deux étaient complémentaires.

En me redressant avec le feutre celui-ci n’a plus aucune couleur, il est transparent. Je me retourne et G. n’est plus là. La famille d’accueil mange et je rejoins ma place pour faire de même mais les assiettes sont vides. Il y a les couverts mais rien d’autre. Eux mangent du pain. On me demande de faire passer l’eau je tourne la tête vers la personne qui a parlé mais il n’y a personne. Quand je tourne vers la droite la table est vide et la lumière allumée pour la soirée est éteinte.

Des bruits dans les escaliers se font entendre je tourne la tête pour voir un individu que je pense reconnaître comme celui que je fuis dans mes rêves. Un morceau de miroir ensanglantée vient apparaître perforant mon corps comme avant. Quand je relève la tête l’homme a disparu. Je me lève avec le bout de miroir toujours présent et monte dans la chambre qu’on m’a attribuée à mon arrivée.

Le malaise d’avant revient, cette chambre ressemble beaucoup trop à celle que j’avais enfant, la forme de la fenêtre en pente, le miroir, l’emplacement du lit et de l’armoire. Tout me mets mal à l’aise dans ce lieu surtout toutes ces ressemblances, j’en viens à apprécier le manque de décoration là où ma chambre d’enfance était orange rose et bleue. Je veux me reposer je m’approche du lit mais je ne veux pas d’un lit, celui-ci ne me permettrait pas de dormir c’est une certitude, je me couche donc à côté pour m’endormir alors que le sang tâche le parquet.


Un choix d’interprétation consiste à considérer G. comme une projection de vous enfant, de votre enfant intérieur pour le dire autrement. Ce rêve ramène en effet à votre enfance, vos souvenirs de "bloquer" vous aussi parfois à l’age de trois ans, votre chambre d’enfant qui vous met mal à l’aise, ce lit sur lequel vous ne pouvez plus vous allonger.

"Deux personnes globalement opposées mais qui à deux étaient complémentaires." Une phrase comme celle-ci m’interpelle forcément. La mise en tension des opposés puis leur union, leur conjonction, sont les deux étapes décrites par Jung dans le processus d’individuation.

Ces deux éléments mélangés dans le même rêve semble montrer à la fois une cause et une conséquence : ce blocage sur les couleurs fille et garçon, ces tentatives répétées de distinguer les deux, entraîne finalement un équilibre inhabituel puisque les deux couleurs qui s’équilibrent sont les couleurs des auras de deux filles.

L’équilibre ne se fait pas avec le masculin. Le masculin renvoie une image dangereuse. L’homme est associé à un bout de miroir dans le corps, au sang, à l’agression.

Ce rêve m’apparaît donc comme très symbolique pour mettre en scène tous les équilibres qui se sont faits en vous, les déséquilibres aussi, comme si toutes les pièces du puzzle s’exposaient sur "la table du salon" avant d’être réassemblées.

EN CONCLUSION :

Une grande partie de mon rêve se déroule sur la table du salon de la famille qui m’accueille pourtant je n’y passe pratiquement aucun moment.




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