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Cristallisation phallique ; d’ombre et de lumière : chercher l’erreur


Bonjour, deux rêves pour cet article, que j’espère encore une fois avoir interprétés du mieux que je peux.

Rêve 1 :
Dans ce rêve, il n’est plus question d’angoisse comme aux rêves précédents.

Première scène. Je suis dans un atelier d’intérimaire où je travail en début de chaîne, on doit laver des "phallus" et je suis en début de production, je fournis la chaîne en les mettant sur le tapis. Mon supérieur qui est en fin de chaîne me dit qu’il n’y a plus de "phallus", il est en demande.
(cf. le dernier paragraphe du passage sur le déclenchement de l’envie chez l’autre, le rêve se rapporte en ça aux derniers événements de ma vie : se servir de la haine pour montrer dans le monde du travail que l’on est motivé)
C’est ce passage que j’ai appelé la "cristallisation phallique".

Ensuite je suis à l’étage d’une bibliothèque, il y a des livres sur les zèbres (ici le mot en lui même dans le contexte insiste sur les notions de sensibilité et d’ombre-lumière et sur la symbolique de l’animal en question. à la personnalité ENTP aussi) avec le titre écrit en rouge. Le livre est assez fin.

En descendant au rez-de-chaussée de la bibliothèque je vois une jeune fille, elle ressemble à ma copine enfant et pleure beaucoup, elle semble abandonnée.
On lui a offert ce que je crois être une maquette de château fort avec ses tours et je lui propose de l’échanger avec mon livre je crois.
Alors je vois un monsieur, il semble fort et bien bâtis avec une large carrure d’épaule porter une veste marron : il tend ses bras en mettant ses mains sur les épaules de la jeune fille. Il semble montrer de l’empathie envers elle.

Interprétation-questions :
Fournir son supérieur en phallus-> bon changement dans le psychisme. On cristallise ainsi une certaine colonne vertébrale qui sert d’autant plus à se défendre des projections d’autrui.
On note l’échange entre le livre de personnalité et une maquette de château fort (renvoie aux constructions psychiques de l’adolescence et donc de l’environnement familial), un début d’individuation, d’émancipation de la famille.
Qui dit émancipation dit individuation ? Un peu oui, mais comme dans le rêve 2 c’est la pause pétard à peine le voyage commencé, ça ne va pas chercher loin. Alors choix de la psyché commune oui, mais peu, tout commence et on a peur que ça se finisse car le changement est très lié à la symbolique du chien : nouvelle ombre.

Rêve 2 :
Hypnagogique : J’avais d’abord l’impression d’une image où je rentrais dans la maison de mon parrain par sa porte d’entrée. Pour rappel il est arachnophobe dans mon monde onirique.
Ensuite durant mon sommeil je rêve d’abord d’être sur un lieu de verdure, il fait nuit. Je suis au bord d’une route éclairée par des lampadaires et les habitants sont tous là réunis. J’en vois deux qui semblent se ressembler : l’un a la même tête que l’autre en plus petite, tous deux portent une minerve noire à pics/longues épines+rose/aiguilles roses tout autour de leurs cou, leur têtes et leurs cheveux aussi rappellent le rose.
Alors, j’apprends que l’on va séparer la ville en deux parties bien distinctes : il y aura dorénavant les habitants de l’ombre et les habitants de la lumière. La séparation se fait et une famille de l’ombre me propose de partir chez eux, j’accepte.
Alors, on passe par les canalisations de la ventilation et on arrive dans leur salon. Il est petit, il y a là une télé et un canapé. Je me trouve assez chanceux d’avoir le droit de visiter ces gens de l’ombre et je crois qu’on va en plus jouer à un jeux.
Je ne me souviens plus vraiment des règles, peut-être était-ce un karaoké. A cet instant la salle change, elle devient énormément plus grande et les canapés sont réunis de sortent à former un centre carré vide dans cette grande salle. Un crabe tombe du plafond. Il m’effraie alors qu’il est à nos pieds entre ces canapés et je lui donne des coups de pied.
Je perd le crabe de vue de nombreuses fois, je vérifie alors qu’il n’est pas dans mon dos ou entre les coussins du canapé. Je ne le revois pas.

Ensuite je suis dans une autre ville de nuit, ici il y a plein de bâtiments entourés par deux rivières. Tout au fond de la rue une jeune fille blonde est avec un monsieur, il a l’air d’être un scientifique et il lui passe deux diamants. Elle lui dit que "non, elle ne les passera pas à P" (P=projection d’une fonction amante sur la personne), ce qu’elle lui répond là m’a plutôt l’air d’être un lapsus. Alors avec elle on avance au fond de la rue jusqu’à une salle de réception où se passe une soirée mondaine. Pendant la route elle me passe les deux diamants et je les mets dans chaque mains, dans ma main droite le diamant reste bien alors que dans ma main gauche le diamant s’effrite jusqu’à devenir de plus en plus petit. Puis elle me dit que son lapsus était aussi une expérience, elle souhaitait tester une certaine bienséance.
On arrive à la réception, on entre, je descends un escalier à travers toutes ces personnes et je remarque deux amis qui se ressemblent, ils auraient pu être jumeaux s’ils n’avaient pas deux ans de différence, l’un d’entre est donc un peu plus grand.
Je parle au plus petit alors que je poursuit P dans cette soirée, remarque le second, puis je fais demi tour. Alors, je suis à côté d’un pont en pleine nuit il se trouve juste à côté de la soirée. Là je peut parler à P. Ce faisant, tout en lui parlant je commence à uriner à travers les barreaux du pont qui passe au dessus de la rivière droite, elle n’a même pas l’air choquée.

Je commence à remonter la rue qui menait jusqu’à la soirée mondaine, cette fois-ci seul. Là je suis proche de la rivière gauche. Il y a un gars avec son scooter gris pas loin, il chante un rap à plusieurs personnes qui doivent deviner de quand date la musique. Je repars et j’entends dans mon dos qu’elle date de ’97.
Je remonte encore plus. Plus loin, là où au départ j’étais avec la jeune fille blonde je vois qu’un escalier mène au quai de la rivière gauche. Il semble que les gens qui l’emprunte d’habitude sont généralement un peu ’retardés’, il leur manque un bout de cerveau droit. Je l’emprunte puis je vois un restaurant en bas de l’escalier. Son écriteau en ardoise montre qu’il vend des hamburgers à 1,34€ et d’autres choses aussi. J’entre dans le restaurant, je vois qu’il vend aussi de la boisson..
Fin du rêve.

Auto-interprétation :
Le 8 avant, le 3 le 4 et le 1 maintenant, un centre de pièce carré, il doit y avoir du mandala à faire ici... Il sera fourni par mail après interprétation, je ne veux rien en louper.
Le symbolisme ici a comme déjà été vu ailleurs, normal, car il traite de la problématique du moment.
Alors le rêve commence avec son ambiance très féérique, il y a des pics roses au niveau du cou de ce qui aurait pu être des jumeaux, une énergie reconnue dans la spontanéité qui fait lien avec ciel et terre. Des stalagmites roses qui pourraient blesser l’esprit en fait, une peur du féminin.

Alors le rêve se poursuit, on entre dans les canalisations, et sans se perdre on rejoint un salon avec télé qui devient après une pièce immense, sans télé, avec un crabe qui apparaît puis disparaît. On aurait très bien pu se perdre dans ces canalisations mais non, et c’est tant mieux.

Alors selon la fin du rêve, tout de même assez inquiétante par son image qui dirait que je suis ’retardé mental’, il reste de nombreuses choses à régler.
On relève le crabe=cancer de mon anima ; projection sur l’ensemble du féminin de la figure de la mère négative. Il est stress, trouble psycho-somatique qui ronge de l’intérieur. Or c’est intéressant aussi de noter que dans le soi lors du rêve 5 de cet article je passais une cigarette au videur pour détendre l’atmosphère. Drôle de façon de régler les choses mais pour ce qui est de la peur du féminin tout semble avoir disparu, je me trouve moins gauche depuis.

Puis,vient le lapsus de la jeune fille blonde. "Non, je ne les passeraient pas à P"<->"Non je ne courrais pas après la femme comme si c’était une proie". Alors à partir de cet instant dans ma main gauche, féminine, le diamant s’effrite et dans ma main droite, masculine, il reste stable. Or le diamant, c’est une matière solide !!
Quelque chose cloche et beaucoup trop.
Pour moi ça a lien avec l’urine sur ce pont, relarguant mon énergie féminine face à P ce qui se fait au travers de la discussion. Une énergie qui devient tout de suite plus envahissante, trop visible et révèle une certaine passivité face à cette bienséance qui devait être testée. Le point peut sûrement être à revoir même si de fait il ne permet pas de mettre P en situation du syndrome de l’infirmière, qu’elle ne vienne pas vers moi parce-que je vais mal.

Puis le scooter gris, le phallus qui se cristallise de plus en plus : le diamant qui ne s’effrite pas en ma main droite. Par la sexualité l’énergie vitale se déverse petit à petit et mène à une légère déprime.

Or ce scientifique, on peut imaginer que c’est vous, non ? Vous qui me permettez d’accomplir un travail sur moi. Alors si on reprend les rêves exacts et leur interprétation ce sera dans "Sur-conscient, algue rouge, ville, régler l’œdipe". L’interprétation que vous y proposer met en valeur la frustration face au fait de ne pas obtenir ce que je souhaite, le son de la guitare qui est ici représenté par l’effritement du diamant.
Finalement, j’en devient ’attardé’, il me manque du cerveau droit, grosso modo créatif et féminin et qui contient notamment le cerveau limbique centre régulateur de l’empathie et des émotions, et tout ça me conduit à chercher la malbouffe. 1,34€, il s’agit d’unifier le spirituel et le matériel.


Découvrir que le phallus est un objet fabriqué est évidemment intéressant, même si vous transposez dans le lien hiérarchique (intérimaire / supérieur) une nouvelle inégalité. Il ne s’agit plus d’avoir ou non le phallus (puisqu’ils sont fabriqués à la chaîne), mais de transposer ce pouvoir symbolique dans le lien social.

Le passage du trois au quatre passe effectivement par l’unité. C’est la prophétie de Marie pour les alchimistes. "Un devient deux, deux devient trois et du troisième vient l’Un comme quatrième."

C’est une très belle image, cette ville séparée entre ombre et lumière, or c’est un fait que pour accéder à la lumière (quatrième étape de l’individuation) il faut passer par la découverte de son ombre (seconde étape, après la confrontation à sa personna).

EN CONCLUSION :

Un article qui fait suite à "Du blanc au marron, Un plan pour brûler les ’kufs’ à l’essence" Le premier rêve montre une cristallisation de l’aspect phallique de la personnalité et le dernier dans toute son ambiance féerique teste une certaine bienséance.




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