Apocalypse : La critique de Jung

Premier rêve :
Je suis dans une maison à table et je remarque posée dessus une boîte contenant du cannabis vert-gris en petits morceaux que je me mets à manger, puis deuxième et dernière scène du rêve je repars d’un marché en ville pour partir à la quête d’un livre qui devait ressembler au livre rouge.

Je remarque en premier ce lien entre ces deux symboles qui se répète ici : la bibliothèque devient marché. Il faut chercher un symbole d’intelligence reconnue alors qu’on est en pleine dépendance.

Deuxième rêve :
Je rêve d’une sorte d’apocalypse, je suis dans un bâtiment marron et lorsqu’une personne s’approche de la porte qui mène sur l’extérieur, celui-ci portant des vêtements marrons également, je les remarque en lambeaux.
Je sors dehors, voyant la lumière du crépuscule devant moi s’étend un parking mais à un kilomètre plus loin sur ma gauche il y a une ville qui s’étend sur tout l’horizon faîte uniquement de maison, elle semble paisible cette ville.
Puis comme si je faisais un deuxième rêve à la suite je me retrouve dans un hangar. Des objets m’environnent et parmi eux il y a des lions et des gens habillés en gris qui s’attendent à gouverner le monde avec des baguettes magiques dans leurs mains.
Je fait volte-face dans ce hangar puis je remarque une fille d’environ mon âge dos nu ayant d’énormes hématomes sur l’arrière des épaules, ils sont mauves là juste au dessus des omoplates. Celle-ci s’avance pour monter comme dans un vaisseaux spatial. Je cours alors l’y rejoindre, sans la voir, pour finalement que j’engueule un monsieur gris assis sur une chaise lui disant que c’est de sa faute si la fille est blessée.

"Et que dit le rêve" :
Le soleil est ici cause d’apocalypse. Ce qui est bien c’est d’avoir pu penser au cours même du rêve pour la première fois "et qui s’attendent à diriger le monde ainsi : [à coup de baguette magiques]".
Seule une ville de maison, un univers féminin donc, semble résister à l’apocalypse que cause le soleil.
Puis arrivent les lions, des instincts dont je sens la présence mais encore invisibles ; les baguettes avec la réflexion qui y correspond et ensuite courrons sauver le féminin : je m’en prends à ce monsieur gris (toujours de soi dans la mode jungienne), je le prends pour vaniteux cet homme en gris alors qu’il est là sagement sur sa chaise dans son vaisseau spatial. Pourtant je ne l’ai pas vu, je n’ai rien pour l’accuser, et je ne vois plus la fille aux épaules blessées.

Troisième rêve :
Le rêve commence et je suis dans une bâtisse où un monsieur fait la critique de Jung, moi je descends un escalier en spirale sans fin qui s’enfonce dans les profondeurs de la terre, cette bâtisse se situe en ville.
Puis il y a un lieu, une sorte d’organisation où peuvent se dérouler des soirées, il y a beaucoup de monde c’est impressionnant, des groupes de musiques viennent et les gens boivent. Moi au milieu de tout ça je remarque un passage secret sur la droite qui me permet d’atteindre le sous-sol de cet endroit, ici il y a des sortes de bar où des gens distribuent des bonbons au lieu d’alcool et de l’eau coule sur les côtés comme des cascades.
Et enfin je suis à côté d’une femme, le lieu a complètement changé, celle-ci veut faire venir le docteur avec le nom/le mot Rose, non pas le 9ème Dr car elle s’en est désinvestit mais le 12ème Docteur. Je crois qu’elle était Rousse cette femme. Celui-ci devrait venir du ciel.

"Et que dit le rêve ?" :
Faisons comme dans le rêve, il reste voie royale vers l’inconscient. L’introspection semble sans fin et la critique de Jung, elle, mener à une deuxième scène avec un sous-sol cette fois.
Où peut-on critiquer Jung alors ? C’est simple : d’avoir "préféré" s’introspecter pour régler tout ses problèmes de couple plutôt que de déclarer un divorce vrai. "Nous ne sommes pas chez les turcs" disait-il quand il refusait le mariage à sa propre âme (prétextant qu’il serait contre la polygamie au final...) dans le LR et pourtant... n’était-il pas juste dépendant de sa femme, enfants ou non ?
Bref reprochons lui au moins la dépendance. Alors là, la deuxième scène vient indiquer que dans le sous-sol, enfoui profondément sous terre, peut-être en est-ce le centre, il y a une autre vision de la vie : la Vie en tant que fête c’est préférer l’affectivité vraie à la dépendance. Les cascades sont autour, il y a bien quelque chose qui vient du ciel, c’est de la vie.

De la dernière scène on peut aussi dire tout à côté des images que "La Rose appel au 12ème Dr". LA rose rappel le mandala, c’est LE féminin, qui fait venir le 12 et toute une symbolique temporelle avec (les mois de l’année, le nombre d’heures d’une demie journée) et tout ça doit venir du ciel, de l’esprit.

Conclusion :
J’avais commencé par vous identifier à ce monsieur gris qui fait ses apparitions en ce moment. Ici à ce deuxième rêve je le prends pour vaniteux. Si cela décris bien le transfert alors je peux le dire avec du recul mais vous sembliez dire plus tôt qu’il vient du soi. A quoi l’identifieriez vous ? Certains parlent d’un archétype de l’homme cosmique qui serait là en tant que réorganisateur.


"archétype de l’homme cosmique" : je ne connais pas.

En revanche je me reconnais assez dans la couleur grise.

Et j’ai lu "Archétype de l’apocalypse", de Edward Edinger, l’apocalypse étant à comprendre comme la destruction intérieure que l’on retrouve également dans la destruction de l’Ego dans le bouddhisme Zen.

Cette déconstruction est en réalité une condition pour une reconstruction. C’est ce même schéma que Jung a observé dans les textes alchimiques.

Ce féminin blessé et envolé est aussi un passage vers un féminin plus terrestre, plus profond, plus interne. Et cette descente au début du troisième rêve est peut-être la réponse à cette soucoupe spatiale emportant la femme blessée, celle de la réalité que jamais plus on ne pourra ni rattraper ni réparer (la femme de son âge). Après descente et passage souterrain, une nouvelle femme, aux cheveux rouges, une bien belle image de l’anima. Rose dites-vous ?

Ce n’est pas la première fleur de vos rêves. "Je suis une fleur" : c’est la première injonction du Maître Thich Nhat Hanh, traduisant l’enseignement de Bouddha. Et dans cette fleur on peut voir une image de l’anima, l’anima alors prise dans sa traduction de l’âme, de l’énergie de vie.

Fait suite à "Enterrée vivante"
1 : Quête du livre dans la dépendance, le marché-bibliothèque
2 : Lions vs. baguettes magiques dans une ambiance apocalyptique à laquelle seule des maisons résistent
3 : Escalier qui descend en spirale sans fin, critique de Jung, appel au 12 par "Rose"

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