Enterrée Vivante

Bonjour, je reviens sur vos précédentes interprétations, où notamment vous m’invitez à détailler la relation que j’ai à cet ex de la copine, notant que le rêve du 10 octobre est un rêve précis de recherche de soi dans la mode jungienne.

Sur la relation à l’ex ; elle est régulièrement teintée de haine pour ma part et il continue de m’arriver d’être avec lui puisqu’on a le même groupe d’amis là vous touchez juste. Il m’est arrivé de vouloir lui demander une amitié (je me souviens de rêves qui l’ont relaté) pour arranger les choses mais n’a pas l’air d’en avoir voulu.

Depuis peu ma copine ne veut pas que je lui parle de ce que je ressens vis-à-vis de lui et du fait qu’il trompe sa copine.

Comment savoir maintenant s’il est mon ombre ? En reprenant les rêves vous dites également, mais ils sont nombreux sur les rapports au masculin et sur les rapports à lui, le dernier qui montrait bien deux opposés était celui de Lancelot-Arthur comme Blanc et Noir donc d’une confiance demandée trop tôt par Lancelot. Faut-il l’identifier au Roi ? Je ne vois pas de confiance que je lui aurais demandé trop tôt, je ne peux que comparer.
Dans ce rêve il n’y a aucun visage quant à sa copine actuelle à laquelle je vais parler, me présenter.

16/10/2016 :
Je vais au lycée, il est entouré de parking pleins de voitures en pleine campagne et il fait jour.
Puis je dois y entrer et il fait nuit. Des videurs font même l’entrée. L’un d’eux me colle au derrière, il est noir de peau en veste brune celui rencontré la veille, puis je me retourne empressé il me dit que "c’était pour brancher des prises au mur".

"Et que dit le rêve ?" :
L’apprentissage en pleine campagne débouche sur les videurs, le passage est surveillé : Un homme tout de noir est dans mon dos, on ne peut faire plus ombre et angle-mort symboliquement, et dit vouloir brancher des prises aux murs. Le mur est donc le symbole d’une résistance, il faut passer outre et ici il y a tout plein de lumières, d’étincelles, d’énergie libérée. Le câble dans la prise c’est le masculin qui rentre dans le féminin : l’action vient, au départ, de l’ombre.

17/10/2016 :
Il fait nuit noire dehors. En pleine campagne dans cette nuit noire je vois qu’un sous-terrain a l’air aménagé. A table, avec un prof de physique sur ma gauche, je discute. Il me remercie de m’être occupé de lui.
Puis il y avait une scène de train dehors dans cette nuit noire aussi, une vielle dame donnait à ma copine un enfant qu’elle venait d’avoir le temps que cette vielle dame aille prendre ses boucles d’oreilles qu’elle avait oublié dans le train.
Puis j’avais parlé à ma prof de philo du lycée, elle m’intéressait.
Dans un bâtiment sur notre droite, et je ne sais pas avec qui j’étais, une fleur géante, énorme était en train d’éclore, elle déversait sa masse de minuscules graines jusqu’à nous.
Je suis sortis à ce moment là, et je me retrouve en salle de cours, enfin éclairée. Il y a deux filles assises face à moi devant la table, assises sur des chaises. Elles me demandent à qui est ce gros mégot de cigarette qu’elles trouvent sur leur table, moi de mon côté je sais pas trop alors je regarde sur ma droite et à travers la porte je remarque que des élèves sont assis à même le sol dont un garçon habillé de rouge. Je me retourne dans la direction des filles, elles savent à qui est ce mégot.

"Et que dit le rêve" :
J’ai aidé le prof de physique, habillé de noir, il me remercie, je ne sais pas trop à quoi cela fait lien mais au moins je semble actif pour aider. Peut-être qu’il a lien à ce rêve du 10 octobre ? Une fleur géante éclot, donne même des graines, ça semble positif.
Ensuite le garçon au T-shirt rouge et aux cheveux bouclés, rouge comme les retards d’Elle dans les entreprises de bateau (aller à la rencontre des sentiments), je crois que c’est la situation de dépendance qui s’inverse, avec cette cigarette également.

18/10/2016 :
Je me souviens de ma copine dans un trou, en pleine nature. Un trou de tombe, de 2m sur 1m et elle vivante et debout ne pouvant en sortir. Il y a une fleuve derrière elle 20m plus bas. Aucune action de ma part. Et tout au long de cette scène une peur est omniprésente : qu’elle fasse des choses dans mon dos avec un autre que moi (pas l’ex)

"Et que dit le rêve ?" :
Comme si on l’avait mise dans sa tombe avant l’heure, pas d’autres personne que moi semble aux environs pour l’aider mais je suis pris d’une peur (une résistance au final !) pour aller dans le trou, le masculin, moi, qui doit aller chercher le féminin encore une fois ; j’avais aussi interprété cela "je lui donne envie en étant au dessus de son trou comme cela", renvoyant au sexuel sur le même thème qu’au premier rêve.


Le sexuel, ça m’intéresse en ce moment, presque une mode !, si ces rêves vous appartiennent il faut donc se méfier de mes interprétations. Mais il est vrai qu’actuellement, je suis capable de voir un phallus dans un simple mégot...

Cet ex de votre compagne me semble essentiel dans sa réalité, puis éventuellement dans sa symbolique. Il donne à mon avis une image de la difficulté d’émergence de l’anima. Pour me faire comprendre, ou plutôt pour me référer à une pointure de la psychologie jungienne, je vais citer ML Von Franz : citation que j’ai finalement copié à la fin de l’article : http://www.signification-reves.fr/L-anima-de-l-homme

J’avance donc la possibilité d’une jalousie envers l’ex, qui se retrouve notamment dans le désir d’évoquer ses infidélités actuelles, jalousie qui constituerait comme une ancre interdisant l’amour pour l’amour. En tout cas, il me semble que c’est cette jalousie qui justifie ce dernier rêve : la mettre dans un trou et ne surtout pas l’aider à en ressortir, par peur "qu’elle fasse des choses dans mon dos avec un autre que moi".

Cette jalousie me semble absolument naturelle ; mais pas indépassable. Inutile donc de pousser l’objet de notre jalousie dans la tombe, cela n’y changera jamais rien ("l’oeil était dans la tombe et regardait Cain"). Il faut juste apprendre à regarder cette part d’ombre bien en face, et non pas l’oublier, l’écraser ou la maîtriser, simplement la vivre totalement, jusqu’à constituer avec elle un nouvel être. Cette mise en tension des opposés, cette considération de l’anima dans toute sa puissance, est le chemin à suivre. Pour l’instant le chemin est un trou certes, mais cela reste le bon chemin.

Fait suite à Pâques le 10 octobre, avec un peu plus de détails
1 : Passage surveillé, en lien à l’ombre
2 : inversion de la situation dépendante dans le couple
3 : peur du temps qui passe, incitation à l’action, saut de résistance ?

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