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Un sentiment étrange rêvé


J’étais dans une supérette avec une fille que je semblais connaître (une amie proche ?). On parlait arrivé à la caisse et là en voyant la caissière on a beugué. Je la connaissais (dans le rêve) et la détestais.

On s’est battu après quelques phrases dont je ne me souviens plus.
Je me battais avec elle au sol avec mon amie à côté et j’ai dis à la caissière sur laquelle j’étais "tu veux comme la dernière fois" avant qu’elle ne me retourne et qu’elle prenne le dessus sur la situation.

Il y a eut une interruption, je me suis retrouvée dans un train.
Il ressemblait à un bus à l’intérieur et il y avait beaucoup de place, quelques sièges étaient utilisés seulement par des gens que je semblai connaître. Je vois la tête d’un garçon, j’avais la sensation d’être mature et d’avoir 30 ans. J’avais l’impression que nous étions des voyous et que l’on s’enfuyait tout ensemble.
J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de fin à ce train.
Quand je rejoins le gars, un autre garçon est à côtés, celui-ci je ne l’aime pas. Je ne voulais pas m’asseoir ailleurs qu’à côté du premier garçon que je semblais aimer. Donc je m’asseyais par terre avant que le garçon que je n’aime pas ne parte et de prendre sa place.
Celui que j’aimais bien semblait inexpressif, je le regardais et il me paraissait triste mais un peu heureux que je sois juste à côté. J’ai posé ma tête sur son épaule. Il ne bouge pas et regarde dehors.

Je pensais avoir passé ma vie avec lui mais le retrouver après un temps plutôt long. Quelque chose c’était mal passé et nous avait séparé.

Je prends place sur ses genoux et il dit à quelqu’un d’autre "vous aussi vous avez chaud" en s’éventant avec son T-shirt, je passe mes bras autour de son cou et lui répond "non" avec un grand sourire.

"Je sais pas ça doit être à cause du gros truc que j’ai sur moi" et il m’a prit en-dessous de mes genoux et de mes aisselles et m’a jeté en l’air. J’atterris sur les sièges arrière mais suis contente quand même et me suis relevé avec toute ma fierté et suis repartie vers lui. Je le bloque de mon genoux sur son siège et le fixe lui et sa tristesse en me demandant ce qui s’est passé entre nous.
Je lui dis "toi et moi ça s’est jamais fait", il tourne les yeux vers moi et me répond "non il y a toujours eu quelque chose pour nous empêcher".

A mon réveil j’étais triste et me rappelait de ce garçons comme de Nick (dans New Girl) et de celui que je n’aime pas comme de Julien (un garçon dans ma classe qui m’a pas mal déçu l’an passé). Il y a aussi le fait que je déteste m’asseoir sur les gens par rapport à mon poids (dans la moyenne mais qui ne me convient pas).

Tout les visages étaient flous je ne les voyais pas à part pour celui que je n’aimais pas mais je semblais l’oublier à chaque fois.


J’observe deux mouvements.

D’une part, j’aime / j’aime pas ou je suis aimée / je ne suis pas aimée.
En fait, c’est même l’inverse, puisque cela part toujours du négatif.
La caissière, le garçon = je n’aime pas, ils ne m’aiment pas, ce qui conduit au conflit ou à la fuite.
L’autre garçon = il m’aime, je l’aime.

Cette ambivalence pourrait à elle seule expliquer le rêve, le travail psychique qui s’effectue durant la nuit : apprendre à aimer, à ne pas aimer, rapprocher ces deux expériences, passer de l’une à l’autre, accepter ces deux situations, se familiariser avec. J’ai employé le mot "ambivalence", il correspond exactement en psychanalyse à ce travail d’aller-retour dans le couple amour-haine.

Mais votre commentaire apporte autre chose : "je déteste m’asseoir sur les gens par rapport à mon poids (dans la moyenne mais qui ne me convient pas)" et qui semble expliquer la phrase du rêve : "Je sais pas ça doit être à cause du gros truc que j’ai sur moi".

Cette croyance par rapport à votre poids, qu’il est une gêne pour les autres, est remise en cause dans ce rêve. Cet élément n’est pas nié, supprimé par votre inconscient dans le scénario, bien au contraire, mais en aucun cas il ne vient peser sur votre relation à ce garçon.

EN CONCLUSION :

C’est l’ambivalence qui semble être travaillé dans ce rêve, et donc le couple amour-haine.




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